SANAA Mars 07. 2024 (Saba) - Demain, vendredi, le monde se souviendra de la Journée internationale de la femme, qui tombe le 8 mars de chaque année, à la lumière du nombre croissant de femmes palestiniennes victimes de l'agression sioniste-américaine dans la bande de Gaza et des grandes souffrances vécues par les femmes de la bande de Gaza, ce qui est sans précédent dans le monde entier et à travers l'histoire.
Dans ce contexte, l'ambassadeur adjoint de l'État de Palestine en Algérie, Bashir Abu Al-Hatab, a déclaré dans son discours à l'occasion de la manifestation qui portait le slogan (Les femmes palestiniennes, icône de la lutte) : « La femme palestinienne est un élément essentiel. partenaire dans la lutte et la résistance contre l’ennemi sioniste aux côtés de l’homme palestinien. » Soulignant son rôle principal et important dans le maintien de l’esprit de résistance, malgré l’oppression et les abus auxquels il est soumis de la part des forces ennemies sionistes.
Il a ajouté : « Les souffrances des femmes palestiniennes se sont aggravées, en particulier dans la bande de Gaza, depuis le début de l'agression sioniste contre cette zone, qui dure depuis plus de cinq mois, car elles souffrent de ce qu'aucune femme au monde n'a jamais eu. a souffert."
Il a poursuivi : « Les femmes palestiniennes vivent dans des circonstances extrêmement difficiles. Elles accouchent au bord de la route et se voient refuser de l'eau et des médicaments, ce qui constitue l'un des crimes les plus odieux commis dans toute l'histoire. »
Il a souligné que « le peuple palestinien est soumis à une guerre génocidaire qui touche 2,13 millions de Palestiniens, et que les femmes palestiniennes de la bande de Gaza reçoivent la plus grande part de cette dangereuse agression et en paient un lourd tribut. de manière brutale. » Il a souligné que « d’un autre côté… le monde est incapable de forcer l’ennemi sioniste à arrêter ses massacres, malgré les décisions de la Cour internationale de Justice et des centaines de résolutions de l’ONU ».
Aujourd'hui, jeudi, le Bureau central palestinien des statistiques a publié un rapport passant en revue les conditions des femmes palestiniennes, à la veille de la Journée internationale de la femme, et révélant l'étendue des souffrances que les femmes palestiniennes ont endurées depuis le début de l'agression sioniste le 7 juillet d'octobre dernier.
Le rapport palestinien confirme que neuf mille femmes ont été martyrisées depuis le début de l'agression sioniste-américaine contre la bande de Gaza, sur un nombre total de martyrs de 30.717 depuis le début de l'agression.
Le rapport montre que 75 pour cent du nombre total de blessés, soit 72 156 blessés, sont des femmes, et que les femmes et les enfants constituent 70 pour cent des 7 000 personnes disparues. Soulignant que les femmes constituent 49 pour cent de la population totale en Palestine, leur nombre a atteint 2,76 millions de femmes à la mi-2024 (1,63 million de femmes en Cisjordanie et 1,13 million de femmes dans la bande de Gaza).
Concernant la Cisjordanie occupée, le Bureau central des statistiques a rapporté que quatre femmes palestiniennes ont été martyrisées, sur un total de 423 martyrs en Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier.
Le rapport souligne également qu'au cours de l'année écoulée, 300 femmes ont été arrêtées en Cisjordanie, dont 200 depuis le début de l'agression sioniste contre la bande de Gaza. Quant à la ville occupée de Jérusalem, l'ennemi a arrêté 165 femmes, dont 84. lors de l'agression sioniste contre la bande de Gaza.
D’autre part, le rapport confirme qu’au niveau de la bande de Gaza, il n’existe pas de données précises disponibles sur le crime de disparition forcée que l’ennemi sioniste continue de commettre contre les centres de détention de Gaza.
Les données de l'Autorité palestinienne des affaires des prisonniers indiquent que l'ennemi détient toujours 56 femmes détenues dans ses prisons : 44 femmes détenues de Cisjordanie, trois femmes détenues de la bande de Gaza et neuf femmes détenues des territoires occupés de 1948, dont cinq Parmi les détenues qui croupissent dans les prisons ennemies, il y a deux mineures.
Les données sanitaires dans la bande de Gaza confirment l'existence de nombreux défis auxquels sont confrontées les femmes enceintes, puisqu'elles indiquent qu'il y a environ 60 000 femmes enceintes dans la bande, à un rythme de 180 naissances par jour. Environ 15 pour cent de ces femmes sont susceptibles de souffrir de complications de la grossesse et de l'accouchement difficiles à traiter en raison du manque de soins médicaux. Le nombre de naissances prématurées chez les femmes a augmenté d'environ un tiers en raison de facteurs tels que le stress et les traumatismes, et certaines d'entre elles ont eu des avortements à cause de peur, ce qui a conduit à une augmentation des cas d’avortement de 300 pour cent.
L'Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers de l'OLP et le Club des prisonniers palestiniens ont révélé dans un communiqué commun que l'administration pénitentiaire de l'ennemi sioniste avait annoncé fin novembre dernier la présence de 260 détenues de la bande de Gaza classées comme résistants.
L’association Juzour pour les droits des citoyens déclare : Le 8 mars, le monde célèbre la Journée internationale de la femme dans le but de mettre l’accent sur l’amélioration de la condition des femmes et de garantir leurs droits, notamment l’égalité, la justice et le droit à une vie décente.
L'association de défense des droits de l'homme ajoute : À l'heure où les femmes de nombreux pays du monde souffrent d'un déclin dans la garantie de leurs droits, nous constatons que les femmes palestiniennes, malgré tous les slogans adoptés par les pays qui prétendaient et prétendent encore travailler à garantir les droits des femmes dans le monde entier, souffrent à cause de l'occupation coloniale sioniste et du déni de liberté pendant des décennies dans un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale.
Les institutions concernées par les affaires des prisonniers palestiniens ont souligné aujourd'hui jeudi que cette année sera la plus sanglante pour les femmes palestiniennes de toute l'histoire de l'occupation sioniste, à la lumière de l'agression globale et du génocide qui se poursuivent à Gaza depuis le 7 octobre, en plus aux crimes de guerre et aux graves violations dont ils ont été victimes, les plus marquantes étant les exécutions sur le terrain, les arrestations systématiques et les horribles violations qui les accompagnent, notamment les agressions sexuelles.
Les institutions carcérales confirment également que l'ennemi continue de violer les droits des prisonnières palestiniennes dans les centres de détention et d'interrogatoire et les prisons, ainsi que dans les hôpitaux, les cliniques médicales, les barrières et les points de contrôle. Ces violations affectent toutes les catégories de femmes palestiniennes, y compris les enseignantes, les étudiantes. , les mères, les filles et autres.
Les organisations de prisonniers recommandent que les Nations Unies et tous les États membres fassent pression sur l'entité ennemie pour qu'elle respecte le droit international et le droit international des droits de l'homme, et mette en œuvre la Convention contre la torture, les traitements inhumains et dégradants et la Convention sur l'élimination des droits de l'homme. Toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Le Washington Post a publié un article de l’écrivaine Karen Attia dans lequel elle déclare : « La femme à la peau foncée, Kamala Harris, le vice-président américain Joe Biden, ne devrait pas être le beau visage de la vilaine politique américaine dans la bande de Gaza. a utilisé des femmes noires comme gants. » Une main de velours et de fer, lorsqu’il s’agit de l’agression sioniste contre la bande de Gaza, au cours de laquelle plus de 30 000 Palestiniens ont été martyrisés, selon le ministère de la Santé de Gaza.
L'écrivain a ajouté : « Harris - dans son discours, a reconnu la tragédie de Gaza - et elle a raison lorsqu'elle dit : « Nous avons vu des rapports selon lesquels des familles mangeaient de l'herbe ou des aliments pour animaux, des femmes donnaient naissance à des enfants souffrant de malnutrition et sans Il exigeait un cessez-le-feu immédiat, au moins pendant le mois sacré du Ramadan, ainsi que la libération des prisonniers et l'autorité de l'entité usurpatrice pour permettre l'entrée de fournitures humanitaires à Gaza.
Il convient de mentionner qu'à l'occasion de la Journée internationale de la femme, le monde entier doit réaliser avec certitude que la volonté de la mère et de la femme palestinienne ne sera pas brisée par l'entêtement de l'ennemi fasciste sioniste et sa persistance à commettre davantage de massacres et de guerres génocidaires contre des innocents. et des civils sans défense. La volonté de la femme palestinienne ne fera que se renforcer par ces pratiques barbares et brutales. Avec volonté, fermeté et détermination pour mener à bien la mission qu'elle a commencée en élevant les générations futures afin que la Palestine revienne libre et fière du fleuve à la mer.
Sanaa - Saba : Merzah Al-Asal
traduit par
A.A.A.
