SANAA Mars 10. 2024 (Saba) - Au cours des dernières années, les pays occidentaux, menés par l’Amérique, ont eu l’intention d’utiliser la propagande médiatique pour promouvoir certaines idées afin d’influencer l’opinion publique, et cette propagande n’est pas moins importante que la machine de guerre. Cependant, l’agression sioniste sur la bande de Gaza a alerté sur l’état de partialité extrême pratiqué par la machine médiatique occidentale contre les Palestiniens. Les médias occidentaux ont perdu leur crédibilité et sont tombés dans un gouffre profond en fabriquant des informations, des images, des rapports et des interviews biaisés pour justifier l’agression sioniste.
Alors que l’agression sioniste contre Gaza se poursuit sans relâche, la tragédie humaine continue, que les médias occidentaux tentent de dissimuler de diverses manières. Dans leur couverture biaisée, ces médias ont adopté les récits et la rhétorique de la propagande sioniste, ce qui a conduit à une perte évidente. de leur crédibilité récemment.
Les accusations de partialité dans les médias occidentaux, en particulier à l'égard de l'entité ennemie sioniste, sont encore un sujet récurrent au cours de diverses périodes antérieures, mais l'agression sioniste contre Gaza et les massacres, l'extermination, le siège et la famine qui l'ont accompagnée contre les Palestiniens sont venus les emporter avec elle. toutes les normes de professionnalisme, de liberté et d’objectivité que ces édifices chantent souvent. Depuis plus de cinq mois, les médias ont continué à ignorer le génocide, les massacres et le siège contre les civils dans la bande de Gaza dévastée.
Les critiques affirment que les médias occidentaux minimisent ou négligent souvent la souffrance des Palestiniens, présentant un récit incomplet et biaisé.
Le secrétaire général du Mouvement d'initiative nationale palestinienne, Mustafa Barghouti, a confirmé lors d'un entretien avec l'agence de presse turque Anatolia que « la couverture médiatique occidentale de la guerre à Gaza reflète le racisme contre les Palestiniens et les musulmans », soulignant ce qu'il a appelé « un parti pris absolu des médias occidentaux envers (Israël) basé sur le fanatisme. » Le racisme et la répétition du récit sioniste sans aucune recherche professionnelle. »
Selon une analyse d’Intercept de la couverture médiatique majeure, la couverture médiatique de l’agression sioniste contre Gaza par le New York Times, le Washington Post et le Los Angeles Times a montré un parti pris constant contre les Palestiniens.
De même, la presse écrite, qui joue un rôle influent dans la formation des opinions américaines sur le conflit palestino-sioniste, n’a prêté que peu d’attention à l’impact sans précédent du blocus et des bombardements sionistes sur les enfants et les journalistes dans la bande de Gaza.
À l’heure où les gouvernements occidentaux ont abandonné leur responsabilité d’agir pour faire face aux récits crédibles de crimes de guerre commis par l’ennemi sioniste contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, les masques sont une fois de plus tombés face aux deux poids, deux mesures suivis par les médias occidentaux. qui prétend être des plateformes pour la liberté et la démocratie, en jouant un rôle biaisé, clairement en faveur de l'entité ennemie sioniste (Israël), selon les observateurs, ce qui a considérablement accru la propagation de la désinformation et de la déshumanisation.
Les médias occidentaux ont non seulement adopté le récit sioniste sur les détails de la guerre, mais se sont également distanciés de l'objectivité journalistique, la destruction de Gaza et le meurtre de dizaines de milliers de Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, n'ayant reçu qu'un faible écho. une couverture médiatique considérable aux États-Unis et dans d'autres médias occidentaux, dont des dizaines de correspondants couvrent la guerre depuis l'intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948, tandis que quelques-uns sont sur le terrain pour couvrir la catastrophe humanitaire qui se déroule à Gaza.
Les médias occidentaux ont souligné de manière disproportionnée les morts sionistes dans le conflit en utilisant un langage émotionnel pour décrire les meurtres de sionistes, tout en ignorant ouvertement les meurtres de Palestiniens, qu'ils ont déshumanisés, considérant leurs morts si quotidiennes et normales que les journalistes les rapportent comme s'il s'agissait d'informations. Alors que ceux qui osaient élever la voix contre la perte de vies civiles palestiniennes, appeler à un cessez-le-feu ou appeler à une aide essentielle pour atteindre Gaza, étaient durement qualifiés d’« antisémites ».
Les reportages révèlent le mépris délibéré des médias occidentaux pour tout ce qui est palestinien. Un aspect de ce biais est le cadrage sélectif, car les médias occidentaux choisissent des angles ou des récits spécifiques qui correspondent à leurs préjugés ou au climat politique dominant.
Dans le cas de la récente attaque brutale contre Gaza, les critiques estiment que les médias occidentaux ont tendance à présenter le conflit comme une réaction à l’opération d’inondation d’Al-Aqsa menée par le Hamas le 7 octobre 2023, en se concentrant sur les préoccupations sécuritaires sionistes et en marginalisant les les causes profondes du conflit, tout en ignorant la réaction. Les crimes de génocide sans précédent ont été commis au vu et au su du monde entier.
La couverture médiatique occidentale marginalise les points de vue, les expériences et les griefs des Palestiniens, car l’absence de récits diversifiés renforce une compréhension unilatérale du conflit, conduisant à des idées fausses sur les causes profondes et les solutions potentielles.
Les critiques soulignent également la tendance des médias occidentaux à humaniser les morts sionistes tout en déshumanisant les victimes palestiniennes. En individualisant les histoires sionistes et en les présentant d'une manière plus pertinente, les médias peuvent par inadvertance contribuer à créer un fossé de sympathie qui réduit la gravité de la situation. Quant aux Palestiniens, non seulement ces médias ont fortement dévié dans leur façon de présenter la tragédie et ont ignoré les crimes commis par l'ennemi sioniste contre les Palestiniens, mais ils ont plutôt délibérément diffusé des informations trompeuses, enracinées dans des récits non documentés, contradictoires ou faux. ce qui a eu de réelles conséquences humanitaires pour les Palestiniens et la terre.
Tout au long du conflit, les médias occidentaux, y compris les chaînes de télévision financées par l'État comme la BBC et la chaîne allemande DW, et les médias internationaux comme le New York Times, le Washington Post et le Times de Londres, CNN et Fox News ont été largement critiqués pour avoir répété Propagande sioniste et ignorer les massacres et le génocide contre les Palestiniens.
L'une des raisons les plus importantes qui expliquent ce préjugé immoral est peut-être l'influence et le contrôle du sionisme et de ses partisans sur les édifices médiatiques les plus importants de l'Occident. Alors que les crimes d'agression commis par l'ennemi sioniste sont justifiés sous le prétexte de la « droit à la légitime défense », il n'y a même pas un mot de protestation contre le meurtre de plus de 132 personnes. Un journaliste palestinien dans l'agression en cours et dévastatrice contre Gaza, qui l'a transformé en décombres.
Sanaa - Saba : Abdulaziz Al-Hazi
traduit par
A.A.A.
