SANAA Avril 26. 2024 (Saba) – Le soulèvement de protestation étudiante dans les universités américaines exigeant la fin de l'agression sioniste contre Gaza et la cessation du soutien absolu des États-Unis à cette entité usurpatrice s'intensifie chaque jour, jusqu'à inclure des dizaines d'universités et d'établissements d'enseignement dans divers États-Unis, ce qui a déclenché la panique et la terreur. parmi les dirigeants sionistes et américains.
La colère des étudiants manifestants américains survient à un moment où le président américain Joe Biden est confronté à une pression politique croissante concernant les actions de l'ennemi sioniste à Gaza et la détérioration de la situation humanitaire des Palestiniens dans la bande de Gaza, alors que Biden s'exprimait lundi dernier lors des manifestations. , déclarant : Il « condamne toute manifestation antisémite qui aurait lieu ».
Ces nouvelles manifestations font également suite à l'arrestation par les autorités américaines de centaines d'étudiants assis sous des tentes à Columbia, Yale, New York et dans d'autres universités depuis vendredi dernier, ainsi qu'à l'arrestation d'enseignants et de professeurs le les accuse d'être antisémites et que les manifestations menacent la sécurité des étudiants juifs.
Les institutions américaines et les membres du Congrès ont lancé des accusations d’« antisémitisme » contre les participants aux manifestations, alors qu’ils exigeaient que l’ennemi sioniste cesse de tuer des civils palestiniens à Gaza. Les forces de sécurité américaines ont également envahi de nombreux campus universitaires et maltraité des centaines d’étudiants. , des chercheurs et des professeurs, et en a arrêté des centaines.
Reuters a rapporté que des étudiants pro-palestiniens ont installé des camps dans davantage d'universités à travers les États-Unis, pour protester contre l'attaque sioniste sur Gaza, malgré les arrestations massives lors de manifestations similaires dans un certain nombre d'universités de la côte Est au cours des derniers jours.
En quelques jours, les manifestations étudiantes se sont étendues à tout le territoire américain et ont étendu leur contagion à plus de 24 universités américaines, y compris des institutions de premier plan comme Harvard, Yale, Boston et le Massachusetts Institute of Technology dans le nord-est. en passant par les universités de Princeton, Brown, Columbia, New York et George Washington sur la côte est.
Avec l'expansion des sit-in de protestation dans les universités américaines, le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré à NBC News que le bureau se coordonne avec les campus universitaires pour les sensibiliser aux menaces antisémites et aux violences potentielles liées à la vague de protestations en cours contre le sionisme. guerre contre Gaza.
Pendant ce temps, le Premier ministre usurpateur de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, a déclaré dans un discours enregistré : « Il faut faire davantage pour faire face aux manifestations pro-palestiniennes qui se sont propagées dans les universités américaines, car ce qui se passe dans les universités américaines est horrible. » accusant les participants d’être des « foules antisémites ».
Il a ajouté : « Ceci est déraisonnable et doit être stoppé et condamné sans équivoque. La réaction d'un certain nombre de présidents d'université a été honteuse. Heureusement, la réponse de nombreux responsables fédéraux, étatiques et locaux a été différente, mais il faut faire plus. fait." .
Au cours de leur soulèvement, les étudiants manifestants dans les universités américaines exigent un cessez-le-feu à Gaza, mettant fin aux investissements financiers continus de l’université dans les entreprises qui soutiennent l’effort militaire sioniste à Gaza, et même dans certains cas, coupant tous les liens avec l’entité usurpatrice.
Le soulèvement universitaire s'est répandu sous la forme d'alliances de groupes d'étudiants largement indépendants, du nord au sud et d'est en ouest à travers les États-Unis d'Amérique, avec la participation de groupes d'étudiants de différentes religions, pour exiger la fin de l'agression barbare contre la bande de Gaza et la fin du soutien militaire américain à l’entité ennemie sioniste.
Les observateurs estiment que ces pratiques ont porté atteinte au concept de liberté d'expression en Amérique et ont révélé le visage laid et réel des politiciens américains. Lorsqu'il s'agit de l'occupation sioniste, tout s'écroule, des lois internationales aux politiques étrangères et aux accords contre l'armement et la destruction massive. , même les lois américaines elles-mêmes tombent.
Les chaînes satellitaires internationales ont confirmé qu'elles rencontraient des difficultés pour faire participer à leurs programmes des experts ou des analystes qui parlent de ce qui se passe dans les universités américaines, de peur d'être victimes de persécutions... tandis que les experts et analystes politiques, y compris américains, voient ce qui se passe dans les universités américaines. Ce qui se passe n'est rien d'autre qu'une tentative explicite de faire taire la voix soutenant les Palestiniens... décrivant ce qui se passe est la suppression des libertés et deux poids, deux mesures.
D'autres considèrent que la campagne contre les manifestations n'est rien d'autre qu'une tentative d'empêcher le mouvement étudiant de s'infiltrer dans l'opinion publique américaine dans son ensemble, ce qui pourrait créer un fossé majeur entre la société américaine qui rejette la guerre et le corps politique américain qui soutient le sionisme. entité.
L’écrivain Rashid Shaheen dit : « Lorsqu’on parle du « soulèvement » étudiant qui a lieu dans les universités américaines, il faut souligner que le mouvement étudiant dans les territoires palestiniens occupés a joué un rôle important en tant que partie intégrante du mouvement national palestinien.
Il souligne que le mouvement étudiant a été le principal moteur et « l'étincelle » qui a fait bouger la rue palestinienne, surtout dans les années 80 du siècle dernier. Il a souligné que l'« Intifada » qui se déroule dans les universités américaines est sans aucun doute l'une des plus importantes. fruits importants du déluge qui a commencé le 7 octobre dernier.
L’écrivain Shaheen a expliqué que les expériences historiques ont prouvé que les « soulèvements » étudiants, en particulier en Amérique et en Occident en général, ont eu le plus grand impact sur le sort de nombreuses questions et ont contribué de manière significative à mettre fin à la guerre du Vietnam. ont contribué à la fin du régime de l'apartheid en Afrique du Sud, en plus de leur rôle le plus important en ce qui concerne les droits civils des citoyens « noirs » en Amérique.
De manière générale, l'état de « panique et de terreur » face à l'extension ou à la poursuite de ce soulèvement étudiant dans le reste des universités a incité le Premier ministre de l'entité sioniste usurpatrice à s'exprimer, s'exprimant en anglais, s'adressant aux dirigeants américains et à leur public : et incitant sans vergogne à la répression des étudiants pour arrêter ce mouvement, et il n'a pas hésité à décrire leur mouvement comme le mouvement étudiant nazi dans les années 1930.
L’état de « panique, de terreur et de peur » suscité par le soulèvement grandissant a incité le président américain Biden à faire également de fausses déclarations sur les participants au soulèvement, et il n’a pas hésité à les accuser d’« antisémitisme », toujours prêt à l’emploi. "
C’est également ce qui a poussé le président sioniste de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, à se rendre personnellement à l’Université de Columbia pour s’adresser aux étudiants et les accuser ensuite d’antisémitisme, comme son président l’avait fait auparavant.
L’état de terreur qui a saisi Netanyahu et tous les dirigeants de l’entité sioniste occupante et l’administration américaine au pouvoir à la Maison Blanche n’est ni absurde ni exagéré, car chacun d’entre eux est pleinement conscient de ce que signifie la poursuite de ce soulèvement, et que si cela continue, cela ne s’arrêtera que si les exigences sont satisfaites, comme cela s’est produit dans de nombreux précédents.
Les observateurs et les analystes estiment également que le dénominateur commun entre ces manifestations était que les manifestants ont brandi des slogans et des exigences pro-palestiniens pour mettre fin au massacre de civils à Gaza et mettre fin au soutien militaire, financier et politique américain à l’entité sioniste usurpatrice. De cette vague de protestations, un groupe de jeunes américains mécontents de la politique du président Biden soutient absolument l’entité sioniste dans sa guerre contre Gaza.
Selon les observateurs, on s'attend à ce que le rythme de la participation de nouvelles universités aux manifestations s'accélère, d'une manière difficile à contrôler tant que la solution sécuritaire demeure celle qui prévaut parmi les forces de police américaines.
Il convient de mentionner que les manifestations et protestations rejetant la politique américaine de soutien à la guerre d’extermination menée par l’entité ennemie sioniste à Gaza sont devenues un « casse-tête pour la tête de l’administration américaine », d’une manière qui est devenue quelque chose comme un Un « soulèvement étudiant » contre l’administration américaine. Chaque jour, il y a une place dans une université américaine. Des manifestations contre l’administration Biden se concentrent sur les campus universitaires à travers les États-Unis.
Sanaa - Saba : Merzah Al-Asal
traduit par
A.A.A.
