SANAA Mai 08. 2024 (Saba) – Les positions arabes, internationales et régionales continuent de dénoncer l'attaque barbare sioniste contre Rafah et d'alerter sur la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, qui souffre d'une crise sans précédent en raison de l'agression sioniste et du siège de la bande depuis plus de sept mois. .
Les rapides développements militaires sionistes sur le terrain surviennent quelques heures avant de nouveaux pourparlers censés avoir lieu au Caire pour tenter de conclure un accord de trêve auquel participeront des représentants des pays médiateurs (Amérique, Qatar et Égypte), en plus de deux sionistes. délégations et une autre du mouvement Hamas.
L'armée ennemie sioniste a annoncé mardi matin qu'elle avait pris le contrôle total du passage de Rafah et menait de vastes opérations de ratissage dans la zone, après une nuit de violents bombardements, ciblant les environs du passage et les zones très fréquentées à l'est de la ville. avec les personnes déplacées, malgré les efforts des médiateurs pour parvenir à une trêve.
Un porte-parole du gouvernement ennemi sioniste a justifié l’attaque en disant : « L’objectif principal d’Israël est de détruire le mouvement Hamas. Il a souligné que la manière de mettre fin au conflit était que le Hamas dépose les armes et rende les otages. »
Palestinien... L'Autorité palestinienne a appelé l'Amérique à intervenir immédiatement pour empêcher les autorités ennemies sionistes d'envahir Rafah et d'en déplacer les citoyens... soulignant que l'occupation par « Israël » du terminal de Rafah et la menace de déplacer les citoyens des centres d'hébergement sont considérées comme crimes de guerre.
Hier, les factions de la résistance palestinienne ont publié une déclaration confirmant que le lancement par l'ennemi sioniste d'une agression terrestre contre Rafah, occupant et détruisant son passage et fermant le passage de Kerem Shalom - le seul débouché vers la bande de Gaza - est « une catastrophe humanitaire ciblant 2,5 millions de personnes ». millions de citoyens palestiniens dans la bande de Gaza. »
Les factions ont souligné dans leur déclaration que cela « révèle les intentions de l'ennemi de commettre des massacres et une catastrophe humanitaire en coupant les lignes d'approvisionnement alimentaire, humanitaire et médical, la circulation des voyageurs pour les blessés et les citoyens, et en empêchant l'entrée des camions de nourriture, ce qui s’ils entrent quotidiennement, cela ne suffit pas à couvrir cinq pour cent des besoins de Rafah.
Elle a estimé que cela "confirme la réticence du gouvernement sioniste à mettre fin à l'agression et à parvenir à un accord d'échange de prisonniers, ce qui menace le cours des négociations et laisse l'occupation poursuivre le génocide du peuple palestinien".
A la fin de leur déclaration, les factions ont appelé les pays du monde et les institutions internationales à intervenir immédiatement pour sauver la vie de 2,5 millions de citoyens menacés par le meurtre, la faim, les massacres et le génocide dans la plus grande catastrophe humanitaire au monde. est témoin maintenant.
Les factions palestiniennes ont accusé l'ennemi sioniste d'essayer de saper les pourparlers de trêve en cours au Caire en intensifiant l'attaque... estimant que « l'assaut par l'armée ennemie sioniste du poste frontière de Rafah est une escalade dangereuse contre une installation civile protégée par le droit international. »
Les politiciens palestiniens ont confirmé que la dernière mesure prise par l'ennemi sioniste, la prise d'assaut du passage terrestre de Rafah et le lancement d'une série de raids sionistes sur diverses zones de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, s'inscrivaient dans le cadre de la guerre globale menée par l'ennemi sioniste. contre le peuple palestinien, malgré tous les appels, dénonciations et avertissements internationaux et régionaux selon lesquels une opération militaire à Rafah pourrait provoquer un désastre humanitaire.
Izzat al-Rishq, membre du Bureau politique du Mouvement de résistance islamique « Hamas », a déclaré dans un communiqué : « Toute agression militaire contre Rafah contrecarrera le cours des négociations ». Il a ajouté : « Toute opération militaire à Rafah le fera ». mettez les négociations en échec, et ce ne sera pas un pique-nique pour l’armée ennemie.
Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont menacé les forces sionistes qui avaient pris la décision de prendre d'assaut la ville de Rafah, au sud de Gaza, et ont déclaré dans un bref communiqué : « Vous avez choisi de prendre d'assaut Rafah... vous ne passera pas. » Il a également publié une photo de ses membres affrontant l’armée ennemie sioniste et détruisant ses véhicules.
Au niveau international, la Chine et la France ont condamné l’attaque militaire sioniste contre Rafah, au sud de la bande de Gaza, et ont déclaré leur opposition à l’attaque terrestre sioniste contre Rafah, estimant qu’elle conduirait à un désastre humanitaire à grande échelle dans la bande de Gaza.
Dans une déclaration conjointe avec son homologue français Emmanuel Macron, le président chinois Xi Jinping a souligné la nécessité de protéger les civils à Gaza conformément au droit international humanitaire.
À son tour, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a critiqué mardi l'avancée de l'armée ennemie sioniste vers la ville de Rafah à Gaza, déclarant : « Je crains que cela ne fasse à nouveau de nombreuses victimes, et je veux dire les victimes civiles.
De son côté, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a mis en garde, dans un tweet sur le site « X », contre une attaque militaire à grande échelle contre Rafah, déclarant : « Un million de personnes ne peuvent pas disparaître dans les airs... ajoutant : Les habitants de Rafah ont besoin de toute urgence d’une aide humanitaire accrue. Les points de passage de Rafah et de Kerem Shalom doivent être ouverts immédiatement.
Le ministère turc des Affaires étrangères a également condamné les attaques sionistes contre Rafah, soulignant qu'elles montrent que l'entité sioniste n'agit pas de bonne foi et doit se retirer immédiatement du terminal de Rafah.
Il a déclaré dans un communiqué : Toute attaque contre Rafah affectera le monde entier, et Israël doit se retirer immédiatement de la partie qu'il contrôlait au terminal de Rafah.
De son côté, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a averti qu'une invasion sioniste de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, aurait des conséquences humanitaires dévastatrices et un effet déstabilisateur sur la stabilité de la région.
Guterres a exprimé sa profonde inquiétude concernant les mouvements militaires sionistes à Rafah, déclarant : « Envahir la ville serait inacceptable et intolérable étant donné la présence d'environ 1,5 million de personnes déplacées dans la région.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié d'inhumains les ordres d'expulsion émis par l'armée ennemie sioniste aux habitants de l'est de Rafah.
À son tour, le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, a appelé mardi, dans une déclaration publiée sur le site Internet du gouvernement, à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, afin d'éviter de nouvelles « catastrophes humanitaires ». . Les deux parties portent la responsabilité d’un cessez-le-feu.
De son côté, la ministre belge de la Coopération au développement Caroline Guinez a appelé les États membres de l'Union européenne à cesser d'exporter des armes vers l'entité ennemie sioniste.
Lors d'une conférence de presse, elle a souligné la nécessité d'augmenter l'aide humanitaire à Gaza, appelant la Commission de l'Union européenne à poursuivre ses engagements et son financement auprès de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Lundi, le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est dit "profondément préoccupé" par une attaque qu'"Israël" prépare contre Rafah... appelant "toutes les parties, en particulier le Hamas" à accepter un accord qui conduirait à la libération de les otages sionistes.
Le porte-parole régional du Département d'État américain, Samuel Warburg, a confirmé mardi à Al-Sharq que son pays ne soutient aucune opération militaire sioniste « à grande échelle » dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Le porte-parole officiel du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné l'attaque de l'entité ennemie sioniste sur la zone frontalière de Rafah, au sud de la bande de Gaza... rappelant que l'attaque contre cette région, malgré tous les avertissements internationaux et les fortes l'opposition de la communauté internationale, montre l'avidité de l'entité ennemie qui n'adhère à aucune norme internationale.
Kanaani a souligné que « l'attaque contre Rafah vise à contrecarrer les efforts internationaux visant à arrêter la guerre et à mettre fin au génocide à Gaza », soulignant que « la clé de la paix et de la sécurité dans la région est la cessation immédiate et inconditionnelle de la guerre contre le peuple palestinien ». .»
Il a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour mettre fin à la guerre et aux violations brutales et continues du droit international et du droit international humanitaire par les sionistes, et à tenir l'ennemi sioniste pleinement responsable de ces violations, de ces crimes de guerre et de la politique de famine et de déplacement forcé. .
À son tour, la République d’Afrique du Sud a exprimé son sentiment de « surprise » face à l’ordre émis par « Israël » d’évacuer avec une force excessive la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en prévision de son invasion terrestre.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié mardi par le ministère des Relations internationales et de la Coopération d'Afrique du Sud, qui avait précédemment intenté une action en justice pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de Justice.
Le communiqué dit : Le gouvernement sud-africain se sent « profondément perturbé » par les développements dans la bande de Gaza, ajoutant : « Nous sommes horrifiés et étonnés par l’annonce par Israël de la nécessité d’évacuer immédiatement Rafah par une force excessive. »
Elle a souligné la nécessité d'augmenter l'aide humanitaire à Gaza, appelant la Commission de l'Union européenne à poursuivre ses engagements et son financement auprès de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Au niveau des organisations internationales, Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, a déclaré : « Cela a conduit à « l'étouffement » des deux principales artères d'acheminement de l'aide vers Gaza, avec très peu de stocks à l'intérieur de la bande. .
Pendant ce temps, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré dans un message sur la plateforme de communication « X » : Les taux catastrophiques de faim, en particulier dans le nord de la bande de Gaza, vont s’aggraver si les lignes d’approvisionnement sont coupées.
Le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial a également mis en garde contre une « famine massive » qui se propage dans le nord de la bande de Gaza.
L'Organisation mondiale de la santé avait précédemment exprimé sa préoccupation quant au fait que la fermeture du passage entre l'Égypte et Gaza aurait un impact significatif sur l'approvisionnement en médicaments et l'entrée du personnel médical.
Dans le monde arabe, le ministère qatari des Affaires étrangères a condamné, dans un communiqué aujourd'hui mercredi, le bombardement de Rafah par l'ennemi sioniste, son invasion du point de passage terrestre et sa menace de déplacer les citoyens des centres d'hébergement, appelant à une action internationale urgente pour empêcher l'invasion de la ville de Rafah et la perpétration d'un génocide, et exiger la protection des civils.
Il a averti que forcer les civils à quitter de force la ville, qui est devenue un dernier refuge pour des centaines de milliers de personnes déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza, représente une grave violation du droit international et doublerait l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande assiégée.
À leur tour, les médias égyptiens ont rapporté que le Caire avait exigé que « Tel Aviv » cesse « immédiatement » ses mouvements militaires au terminal de Rafah du côté palestinien.
Mardi, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait précédemment condamné, dans un communiqué, les opérations militaires sionistes à Rafah et le contrôle sioniste sur le passage qui en résulte, estimant que « cette escalade dangereuse menace la vie de plus d'un million de Palestiniens qui dépendent fondamentalement de cette opération ». car c’est la principale bouée de sauvetage de la bande de Gaza, et le port sûr où les blessés et les malades peuvent sortir pour recevoir des soins, et pour l’entrée de l’aide humanitaire et des secours à nos frères palestiniens à Gaza.
La condamnation par l'Egypte de l'opération lancée par les forces ennemies sionistes contre la ville palestinienne de Rafah a retenu l'attention des journaux du Caire, publiés mercredi matin, en plus des informations sur les affaires locales.
Pour sa part, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Al-Safadi a déclaré que l'ennemi sioniste a occupé le passage de Rafah et l'a fermé à l'aide humanitaire au lieu de donner une chance aux négociations. Il a ajouté : L'attaque sur Rafah menace un autre massacre.
Safadi a souligné que le Conseil de sécurité doit agir immédiatement de manière décisive et que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit faire face aux conséquences réelles.
Pour sa part, le ministère libanais des Affaires étrangères a averti mardi dans un communiqué que le ciblage par l'armée sioniste de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, laisse présager une « grave catastrophe humanitaire » et contribue à la mise en œuvre des plans sionistes de déplacement forcé des Palestiniens. .
Elle a déclaré : « Toute action contre Rafah menace de provoquer une grave catastrophe humanitaire pour plus d'un million de Palestiniens déplacés vers la région à la suite de l'agression sioniste en cours contre la bande de Gaza depuis sept mois. »
Le Sultanat d'Oman a également exprimé sa préoccupation face à l'escalade militaire continue menée par les forces ennemies sionistes et aux crimes de génocide contre les civils dans la bande de Gaza et dans les territoires palestiniens.
Le Sultanat a mis en garde dans un communiqué publié par son ministère des Affaires étrangères contre les conséquences des opérations militaires sionistes dans la ville de Rafah, qui laissent présager de graves effets désastreux pouvant conduire à une extension de la portée du conflit et des tensions dans la région.
Il convient de mentionner que le passage de Rafah constitue un point de passage très important pour le passage de l'aide vers la bande de Gaza et l'évacuation des blessés de guerre. Depuis le début de la guerre il y a sept mois, le passage de Rafah est le seul point de passage. dans la bande de Gaza qui n'est pas gérée par l'entité sioniste et qui constitue la principale bouée de sauvetage entre le monde extérieur et les habitants de Gaza, comptant 2,3 millions de personnes, il a permis l'entrée de fournitures humanitaires et le transfert de patients à l'étranger compte tenu des restrictions, et l'effondrement des établissements de santé.
Capitales - Saba : Merzah Al-Asal
traduit par
A.A.A.
