SANAA Juin 25. 2024 (Saba) - Le Premier ministre de l'entité ennemie sioniste, Benjamin Netanyahu, tente une fois de plus de rebattre les cartes et de manipuler l'arrêt de l'agression contre la bande de Gaza en entraînant les États-Unis d'Amérique dans un conflit plus large dans la région du Moyen-Orient, en raison de la l’échec de sa bande criminelle et de sa machine de guerre à obtenir le moindre résultat dans la bande de Gaza face aux frappes successives de la résistance palestinienne.
Le président américain Joe Biden a récemment révélé dans un rapport de NBC News ses craintes que Netanyahu ne tente d'entraîner les États-Unis davantage dans un conflit plus large, citant trois sources proches des déclarations de Biden.
Le réseau a ensuite cité deux hauts responsables, l’un de l’administration Biden et l’autre du ministère de la Guerre, selon lesquels ces craintes étaient en partie dues aux leçons que l’administration Biden avait tirées de la manière dont l’entité usurpatrice menait sa guerre contre Gaza, ainsi que les bombardements qu'elle a menés sur Damas.
Les experts estiment que le récent discours de Netanyahu et ses déclarations sur le report de la fourniture d'armes à l'entité sioniste visent spécifiquement le président américain Joe Biden, le candidat démocrate qui brigue un second mandat aux élections présidentielles de novembre prochain, et donc en soutien aux Républicains. et une allusion au « lobby sioniste » pour soutenir l'ancien président républicain Donald Trump tant qu'il reste. Netanyahu maintiendra sa position jusqu'à ce que Trump atteigne la Maison Blanche.
Cependant, l’administration Biden continue de fournir un soutien illimité à l’entité sioniste sur les plans politique, économique, militaire et médiatique, et organise des réunions rapides avec de hauts responsables sionistes, la dernière en date invitant Netanyahu à prononcer un discours devant le Congrès et à se rendre au Parlement. Ministre sioniste de la Guerre pour discuter de l'escalade croissante dans la région.
Dans le même contexte, les factions de la résistance palestinienne mènent plusieurs embuscades contre les forces ennemies sionistes, détruisent leurs chars et véhicules militaires et attaquent leurs soldats à distance nulle.
Les Brigades Al-Qassam et Al-Quds ont récemment mené plusieurs embuscades précises contre les forces ennemies sionistes et les ont achevées, après des opérations de surveillance minutieuses de plusieurs jours ou heures, détruisant les positions ennemies et détruisant leurs véhicules militaires et leurs soldats.
Al-Qassam a récemment annoncé que ses combattants avaient éliminé à distance nulle les soldats sionistes, après les avoir poursuivis dans les ruelles du camp de Shaboura, dans la ville de Rafah.
Parlant d'un accord partiel, Netanyahu a déclaré - dans sa première interview avec une chaîne sioniste depuis le début de l'agression le 7 octobre - qu'il était prêt à parvenir à un accord dans lequel il rendrait les personnes détenues par le Hamas et le reste des factions. , puis retournez à la guerre.
Ces déclarations démentent la confirmation américaine de l’approbation par l’entité sioniste de la proposition d’accord présentée par Biden fin mai dernier, qui prévoit la fin complète de la guerre.
Plus tard, Netanyahu a rétracté ses déclarations dans lesquelles il avait refusé d'arrêter la guerre à Gaza dans son discours devant la Knesset sioniste, confirmant son engagement envers la proposition présentée par Biden, mais d'une manière qui montre son évasion et sa manipulation, a ajouté Netanyahu : Mettre fin à la La guerre à Gaza est liée à l'élimination du Hamas et au retour des colons du sud et du nord dans leurs foyers, selon sa description.
En d'autres termes, rien dans les déclarations et les discours de Netanyahu n'indique une réelle intention ou volonté de mettre fin à l'agression contre la bande de Gaza, de conclure un accord avec le mouvement Hamas pour mettre fin à la guerre criminelle, de retirer ses forces, de lever le siège, d'échanger prisonniers, et reconstruire et reconstruire, selon de nombreux experts.
La rétractation de Netanyahu sur ses déclarations contradictoires intervient après des réactions de colère, au moment où son ministre de la Défense Yoav Galant discute avec des responsables à Washington.
Netanyahu a déclaré dans un discours devant la Knesset : « Nous sommes attachés à la proposition sioniste que le président Biden a saluée, et sa position n’a pas changé, mais il a ajouté : la fin de la guerre à Gaza est liée à l’élimination du Hamas et au retour des colons du sud. et au nord jusqu'à leurs maisons.
Les médias ennemis sionistes confirment, citant des sources bien informées, que les déclarations de Netanyahu pourraient saboter les possibilités de parvenir à un accord.
La France et les États-Unis ont travaillé ces derniers mois pour tenter de désamorcer les tensions dans la région, et Paris a soumis des propositions écrites aux deux côtés de la résistance libanaise et de l’entité sioniste visant à mettre fin aux échanges de tirs à la frontière.
Le président français Manuel Macron a déclaré en marge du sommet du G7 en Italie : « Nous sommes tombés d’accord avec les États-Unis sur le principe d’un (groupe de contact) tripartite comprenant Israël, les États-Unis et la France pour avancer sur la feuille de route qui nous avons proposé, et nous ferons de même avec les autorités libanaises.
Un haut responsable français a déclaré : « Il est urgent que les États-Unis et la France intensifient leurs efforts face à cette dangereuse escalade.
Mercredi, le site Internet américain Axios a révélé les efforts persistants des États-Unis pour empêcher l'escalade en cours sur le front du Liban de se transformer en une guerre globale, ce dont l'administration américaine est profondément préoccupée.
Des responsables américains ont déclaré dans une interview sur le même site Internet : Les États-Unis sont préoccupés par la précipitation d’Israël dans une guerre contre le Hezbollah sans développer une stratégie claire ni considérer toutes les répercussions si le conflit s’étend.
La Maison Blanche estime que la conclusion d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza est la seule chose qui empêchera de manière significative l'expansion des affrontements sur le front libanais vers une guerre globale.
Au milieu d’efforts très sensibles pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, Washington estime, selon Axios, qu’une guerre sioniste totale avec le Hezbollah exacerberait considérablement la crise régionale et entraînerait les États-Unis plus profondément dans le conflit.
L’administration Biden a mis en garde l’entité sioniste, ces dernières semaines, contre l’expansion de la guerre au Liban… avertissant également que cela signifie que l’Iran pourrait intervenir et soutenir le Liban de tout ce qu’il peut.
La Résistance libanaise a accentué son escalade à la frontière sud de la Palestine occupée en réponse à l'assassinat de quatre de ses membres, dont le chef du Hezbollah, Sami Talib Abdullah (Hajj Abu Talib), dans un attentat à la bombe visant la région de Joya, au sud du Liban. , lançant des dizaines de roquettes.
Dans ce contexte, experts et analystes politiques estiment que tout ce qui compte pour Netanyahu est d’obtenir un soutien américain illimité, notamment sur le front nord, dans sa guerre avec le gouvernement libanais.
Ils pensent également qu’il n’a pas l’intention d’arrêter l’agression contre la bande de Gaza, et l’administration américaine l’écoute parce qu’il a le pouvoir, donc il poursuivra l’agression contre la bande de Gaza, mais pas dans une large mesure.
Les colons sionistes ont fui le nord des territoires palestiniens occupés vers les profondeurs, ce qui a coûté d’énormes sommes d’argent à l’entité sioniste.
Les experts confirment qu'il n'est pas possible pour ces colons de retourner dans les colonies sionistes sans la conclusion d'un véritable accord pour un cessez-le-feu complet et permanent à Gaza qui inclut les demandes palestiniennes légitimes, selon les experts.
Plus d'un million de Palestiniens dans la bande de Gaza risquent une grave famine catastrophique et la mort d'ici la mi-juillet, selon un rapport conjoint publié par l'Organisation alimentaire des Nations Unies et le Programme alimentaire mondial.
Malgré les exigences du monde entier et la résolution du Conseil de sécurité visant à mettre fin à l'agression contre la bande de Gaza et à mettre fin aux crimes et massacres brutaux, au génocide et au nettoyage ethnique, le Premier ministre de l'entité sioniste continue d'affirmer son refus d'arrêter la guerre dans la bande de Gaza, ouvrir les points de passage pour l'aide et conclure un véritable accord d'échange de prisonniers, dans une intransigeance évidente et un défi à la communauté internationale et aux lois humanitaires internationales.
Sanaa - Saba : Abdulaziz Al-Hazzi
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
