SANAA Septembre 01. 2024 (Saba) – Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a attaqué hier le Premier ministre de l'ennemi sioniste, affirmant que la survie de son autorité dépend de la guerre qu'il mène dans la bande de Gaza et qu'il est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et ne pas affronter la justice de son pays.
Lors d’un rassemblement de plusieurs centaines de personnes en soutien aux Palestiniens à la Grande Mosquée de Dakar, le Premier ministre sénégalais a appelé à l’isolement d’« Israël » pour mettre fin à cette « barbarie (...) soutenue par certains pays occidentaux ».
Il a ajouté, en plaçant autour de son cou un foulard aux couleurs du drapeau palestinien : « Nous devons rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice et œuvrer pour une solution politique, qui consiste à isoler Israël, (la solution à) l’isolement politique. »
Le Premier ministre sénégalais a souligné qu’il s’agit de « mettre fin à cette barbarie ratifiée et soutenue par les pays occidentaux ».
Il a qualifié les opérations israéliennes en cours dans les territoires palestiniens de « génocide », parlant de « l’injustice » dont les Palestiniens ont souffert depuis la création de l’État occupant en 1948.
Sonko a parlé de « nombreuses divisions » qui empêchent les musulmans et les Africains de « parler d’une seule voix » face à la crise.
Depuis le 7 octobre dernier, l'occupation israélienne poursuit une guerre sanglante contre la bande de Gaza assiégée, isolée du monde extérieur, qui a jusqu'à présent entraîné la mort de plus de 40 000 Palestiniens et environ 100 000 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, en plus de provoquer la destruction presque complète des infrastructures civiles et des habitations de civils sans défense.
À la suite des crimes et des massacres commis par l’occupation, l’Afrique du Sud a intenté une action en justice pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de Justice, puis s’est jointe à cette action en justice et a été soutenue par d’autres pays, dont la Turquie.
Malgré la décision de la Cour d'obliger Israël à prendre des mesures pour protéger les civils, il a continué à maintes reprises les massacres, la famine et le déplacement des populations civiles, et a bombardé les centres de déplacement limités dans lesquels elles se sont réfugiées.
