Genève - Saba :
Le responsable de la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne, Josep Borrell, a révélé hier, le vendredi, que les ministres de l'Union discuteraient pour la première fois, le 18 novembre, de l'imposition de sanctions contre l'entité sioniste (l’israélien du soi-disant ‘Israël’ d’apartheid satanique) et du gel du dialogue politique avec elle en raison de son non-respect du droit humanitaire lors de son agression contre la bande de Gaza.
Borrell a déclaré vendredi dans des communiqués de presse qu'après un an d'appels, en vain, aux autorités sionistes pour qu'elles respectent le droit international dans leur guerre à Gaza, nous ne pouvons pas continuer la coopération habituelle.
Il a ajouté qu'il a proposé aux pays de l'Union européenne d'interdire l'importation de produits provenant des colonies illégales des territoires palestiniens occupés, ainsi que de geler le dialogue politique avec l'entité sioniste.
Le responsable européen a souligné que ces mesures seront discutées lors d'une réunion du Conseil de l'Union européenne au niveau des ministres des Affaires étrangères la semaine prochaine.
Borrell a qualifié les pratiques sionistes à Gaza de « nettoyage ethnique », l'accusant « d'attaquer des journalistes » et mettant en garde contre la répétition du scénario des pratiques sionistes déjà au Liban.
Il a estimé que sans une aide urgente au nord de la bande de Gaza, la population de 400 000 personnes serait contrainte de fuir sous la menace des armes. Il a ajouté : « Ce n'est pas une coïncidence si l'expression « nettoyage ethnique » est de plus en plus utilisée pour décrire les événements dans le nord de la bande de Gaza."
Borrell a souligné qu'il y a des raisons de croire que les forces sionistes attaquent délibérément les journalistes, puisque 130 professionnels des médias ont déjà été tués lors de cette agression.
Le responsable de la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne a déclaré que ces tendances, qui se produisent depuis longtemps à Gaza de la Palestine, se répètent désormais ailleurs. Dans le sud du Liban, 30 villes ont été rasées, non pas à cause d'opérations de combat, mais plutôt à la suite d'attentats ciblés, publiés sur les réseaux sociaux. En Cisjordanie, les colons pratiquent la violence et expulsent les agriculteurs palestiniens de leurs terres.
