Ramallah - Saba :
Le Club des prisonniers palestiniens et l'Autorité des affaires des prisonniers ont publié hier les réponses qu'ils ont reçues concernant les détenus de Gaza, dans la mesure où une partie de ces réponses indiquait l'endroit où le détenu était détenu, et une autre partie ne contenait aucune information, selon les affirmations du mouvement sioniste de l’armée ennemie.
Le club et l'autorité ont confirmé jeudi dans une déclaration commune que ces réponses font partie des centaines de réponses reçues par les institutions compétentes depuis qu'elles ont reçu le mécanisme permettant de connaître le sort des détenus de Gaza dans les prisons et camps d'occupation, notant que des centaines de détenus font toujours l'objet de disparitions forcées.
Le communiqué souligne que, dans de nombreux cas, l'armée d'occupation a délibérément donné des réponses différentes au même détenu.
Les deux institutions ont confirmé aux familles des détenus que ces réponses proviennent de l'armée d'occupation, sachant que les institutions compétentes suivent le mécanisme de transfert des noms de ceux qui ont une réponse sur leur lieu de détention, à travers des équipes juridiques pour effectuer des visites, malgré les grandes complications auxquelles est confronté le suivi des détenus de Gaza, dont une partie consiste à leur rendre visite.
Ils ont souligné que l'occupation avait introduit de nouveaux amendements à la loi dite des « combattants illégaux », notamment ceux relatifs à l'interdiction de rencontrer un avocat pendant une période allant jusqu'à 21 jours à compter de la date de l'arrestation, avec la possibilité de l'étendre à 45 jours, et jusqu'à 75 jours dans des cas exceptionnels, comme ils le disent.
Il est à noter que les dernières informations sur les détenus de Gaza ont été révélées par l'administration pénitentiaire d'occupation début décembre, et leur nombre était de (1772), et ils font partie de ceux que l'administration pénitentiaire classe comme (combattants illégitimes).
Il convient de noter que les témoignages des détenus de Gaza et leurs témoignages sur leur expérience de détention après la guerre restent les plus durs et les plus difficiles, en raison des politiques horribles et des crimes commis à leur encontre, et le camp de Sde Teman constitue l'exemple le plus frappant de crimes de torture (par l’ ‘israélien’ du soi-disant ‘Israël’ d’apartheid satanique). .