Beyrouth - Saba :
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem, a salué hier, le samedi, "un Yémen pauvre, avec son potentiel, riche de son peuple, de son leadership, de sa foi et de sa résilience, et qui fait face aux Israéliens et aux Américains".
Cela s'est produit dans un discours qu'il a prononcé samedi soir, à l'occasion de l'anniversaire du martyre des commandants Qassem Soleimani et Abu Mahdi Al-Muhandis, selon ce qui a été rapporté par Al-Mayadeen, dans lequel il a déclaré : L'ancien commandant de l'armée Qods Force, le martyr Qassem Soleimani, est « un leader stratégique sur les plans intellectuel, politique et djihadiste ».
Il a ajouté : Le martyr Soleimani « a dénoncé l’Amérique et ses projets, en particulier en Irak et en Afghanistan, et son adoption de ‘l’Etat islamique’ (ISIS, Daesh), et a dénoncé « Israël » qui veut occuper la région. »
Il a souligné que "le peuple palestinien est exceptionnel et inébranlable, et qu'il restera vivant grâce à sa résistance".
Dans un autre contexte, Cheikh Qassim a indiqué qu’« Israël » a payé un « lourd tribut » lors de l’agression ‘israélienne’ de 2024 sans pouvoir avancer de plus de centaines de mètres à l’avant… qualifiant cette affaire de « dissuasion ».
Il a souligné que "l'ennemi a été contraint de demander un cessez-le-feu en raison de la capacité de la résistance", ajoutant : "Nous avons accepté par l'intermédiaire de l'Etat libanais".
Il a poursuivi en soulignant : « Nous avons fait face à une agression sans précédent, et nous sommes restés fermes et avons brisé la puissance d’Israël », notant que « faire des sacrifices est la porte d’entrée pour rester fort, et la résistance se poursuivra ».
De même, Cheikh Qassim a souligné que « ce qui s'est passé lors de la bataille d'Ouli al-Bas a coupé le chemin des espoirs d'Israël au Liban ». Il a ajouté : « Il était possible que ce qui s'est passé en Syrie se produise au Liban, et je le crois. » à l’avenir, le peuple syrien aura un rôle à jouer face à « Israël ».
Il a également souligné que « la résistance est notre choix pour libérer la terre, protéger la souveraineté, soutenir la Palestine et le droit de faire face à l'occupation expansionniste israélienne », soulignant que « la direction de la résistance est celle qui décide quand résister, comment résister, la méthode de résistance et les armes qu’elle utilise. »
Il a expliqué qu'"il n'y a pas de calendrier qui détermine la performance de la résistance, ni par accord ni après la fin des 60 jours", soulignant que "notre patience est liée à notre décision concernant le calendrier approprié, et c'est la direction de la résistance qui en décide" quand être patient, quand prendre l’initiative et quand répondre. »
Le secrétaire général du Hezbollah a poursuivi en disant : « Il est de la responsabilité de l'État, et nous en faisons partie, de suivre les bergers, de retenir la main d'Israël et de mettre en œuvre l'accord. » Il a souligné que « la résistance est là », forte, et ses capacités existent.
Il a souligné que "notre moral est bon malgré les blessures et la douleur, et ce qui est important c'est que le projet n'a pas échoué", soulignant que "la bataille des braves est une nouvelle naissance pour le Liban résistant à l'occupation ‘israélienne’".
Concernant l’élection du Président de la République, il a exprimé la volonté du Hezbollah d’élire le président sur la base que les blocs le choisissent en coopération lors de séances publiques… en disant : « Il n’y a aucune chance pour les abolitionnistes. »
Il a ajouté : "Nous travaillons sur la base de l'unité et de la coopération interne pour le progrès de notre pays".