Sol-Saba :
Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a confirmé lundi sa confiance dans la conclusion d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, que ce soit pendant le mandat du président Joe Biden ou après la succession de Donald Trump le 20 janvier.
Blinken a déclaré lors d'une conférence de presse à Séoul que Washington souhaitait conclure un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et libérer les otages dans les deux prochaines semaines...
Il a poursuivi en disant : "Nous voulons vraiment franchir la ligne d'arrivée dans les deux prochaines semaines, c'est le temps qu'il nous reste."
Il a ajouté : "Si nous ne franchissons pas (l'accord) la ligne d'arrivée dans les deux prochaines semaines, je suis convaincu que l'affaire sera finalement réglée... et quand cela sera fait, ce sera sur la base du plan présenté par le président Biden.
Le président élu Donald Trump annonce des mesures immédiates contre la Cour pénale internationale (CPI) en réponse aux mandats d'arrêt émis contre des dirigeants israéliens.
Selon des sources proches du dossier, citées par Israel Hayom, Trump prévoit d'imposer de lourdes sanctions à la CPI à La Haye immédiatement après sa prise de fonctions. Des décrets exécutifs pourraient être dévoilés dès le 21 janvier, soit un jour seulement après son investiture.
Le paquet de sanctions visera à la fois les responsables de la CPI, y compris les juges et les procureurs, et l'institution elle-même. L'administration prévoit de classer la CPI comme une menace pour les intérêts américains, en utilisant un processus de désignation similaire à celui utilisé par le département d'État américain pour les organisations terroristes mondiales.
Cette désignation entraînerait de graves restrictions pour toute personne associée aux activités de la Cour. Les institutions financières du monde entier seraient tenues de rompre leurs liens avec le personnel de la CPI sous peine de sanctions américaines. À l'instar des mesures prises contre les citoyens israéliens dans le cadre de sanctions similaires, le personnel de la CPI ne pourrait pas effectuer d'opérations bancaires ordinaires ni utiliser de cartes de crédit, ce qui bloquerait de fait leurs activités économiques. En outre, tous les actifs aux États-Unis appartenant aux employés de la CPI ou à l'institution elle-même seraient gelés.
La stratégie de la nouvelle administration va au-delà des actions unilatérales. Elle prévoit d'obtenir des alliés des États-Unis qu'ils s'engagent à refuser de coopérer avec les mandats d'arrêt émis contre des responsables israéliens.