Sanaa - Saba :
Le Centre Eye of Humanity pour les droits et le développement (Ain Ala Al-Insaniyah) a condamné hier mardi le crime odieux commis par les membres de l'organisation terroriste Islah Party, qui a été l'incendie de la mosquée historique de « Al-Arif Billah Ahmed bin Abdullah Al-Hadrami » dans le village d'Al-Armah, situé dans le district de Jabal Habashi dans le gouvernorat de Taiz.
Une déclaration du centre - dont une copie a été reçue par l'agence de presse yéménite (Saba) - explique que des éléments du parti Islah (frères musulmans du Yémen) ont incendié la mosquée, considérée comme un symbole du patrimoine culturel et religieux, parce que les citoyens ont célébré la nuit de la mi-Shaaban dans la mosquée.
Le communiqué souligne que cet acte criminel ne représente pas seulement une attaque contre les lieux de culte, mais constitue également une attaque flagrante contre l'humanité et les valeurs de tolérance et de paix auxquelles toutes les religions appellent.
Cet acte criminel a été considéré comme une tentative d’effacer l’identité culturelle et religieuse de la société et de la vider de sa mémoire historique, qui constitue une partie intégrante de son être.
Le centre a souligné que de tels actes terroristes visent à semer la discorde et à propager la peur et la haine parmi les membres de la société, en plus d'être totalement incompatibles avec les principes tolérants de l'Islam, qui interdisent les attaques contre les lieux saints et appellent au respect des lieux de culte, quelle que soit leur appartenance sectaire ou religieuse.
La déclaration appelle toutes les parties, y compris les organisations de défense des droits de l’homme et les organisations religieuses, à assumer leurs responsabilités face à ces actes terroristes et à demander des comptes aux auteurs et aux partisans de ces groupes terroristes qui cherchent à détruire la civilisation humaine et à semer le chaos.
Elle a souligné la nécessité de renforcer les efforts internationaux pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et pour protéger le patrimoine culturel et religieux qui constitue un héritage commun de l’humanité.
