Le Caire - Saba :
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aati, a annoncé mercredi que « les personnalités qui dirigeront le comité chargé de gérer la bande de Gaza pour une période de six mois ont été convenues ».
Abdel-Ati a confirmé aujourd’hui, lors de déclarations à la presse suite à l'annonce du communiqué final du sommet arabe d'urgence tenu hier, mardi au Caire, qu'il "demandera à l'Organisation de la coopération islamique lors d'une réunion d'urgence à Djeddah vendredi prochain d'adopter le plan de reconstruction de Gaza approuvé par les dirigeants arabes lors du sommet arabe d'urgence sur Gaza de la Palestine tenu hier, mardi au Caire - afin qu'il soit un plan arabe et un plan islamique".
Il a ajouté que lors du sommet arabe, un ensemble de principes ont été convenus, dont le plus important est le rejet total du déplacement des Palestiniens et la création de l'État palestinien sur tout le territoire national palestinien, soulignant qu'"il existe un consensus arabe sur l'adoption du plan égyptien de reconstruction et de développement de la bande de Gaza".
Il a expliqué qu'il y aura un « fonds international pour lever des fonds destinés à la reconstruction de Gaza, et il existe une vision liée à la formation d'un comité pour gérer les affaires du secteur pendant une période de temps spécifique et avec des personnalités du secteur ».
Il a souligné que la première phase de reconstruction comprend la fourniture de logements temporaires à plus de 1,2 million de Palestiniens vivant actuellement en plein air, en plus de les convertir en unités d'habitation permanentes dans le cadre de la première phase de reconstruction, ainsi que la gestion de tous les défis existants tels que les décombres et les explosifs, jusqu'à la phase finale.
Abdel-Ati a souligné que « 100 pays participeront à la Conférence sur la reconstruction de Gaza », notant que la première phase de reconstruction comprend la conversion d'unités d'habitation temporaires en unités d'habitation permanentes.
Dans leur déclaration finale au sommet arabe d'urgence tenu mardi au Caire, les dirigeants arabes ont souligné leur rejet absolu de tout déplacement du peuple palestinien de son territoire ou à l'intérieur de celui-ci.
La déclaration finale du sommet arabe d'urgence a souligné « l'affirmation de la position arabe claire, qui a été soulignée à plusieurs reprises, y compris dans la déclaration de Bahreïn publiée le 16 mai 2024, du rejet absolu de toute forme de déplacement du peuple palestinien de son territoire ou à l'intérieur de celui-ci, sous quelque nom, circonstance, justification ou revendication que ce soit, considérant cela comme une grave violation du droit international, un crime contre l'humanité et un nettoyage ethnique ».
La déclaration finale du sommet a également exprimé « la condamnation de la politique de famine et de la terre brûlée visant à forcer le peuple palestinien à quitter son territoire, tout en soulignant la nécessité pour « Israël », la puissance occupante, de respecter les résolutions de légitimité internationale pertinentes, qui rejettent toute tentative de modifier la composition démographique du territoire palestinien. »
