Sanaa - Saba :
Les directions régionales du Parti Baas socialiste arabe au Yémen, en Jordanie, en Irak, en Tunisie, au Soudan, en Palestine et en Mauritanie ont confirmé hier lundi qu'elles suivent avec inquiétude l'évolution rapide et dramatique de la situation en République arabe syrienne.
Les dirigeants qataris ont déclaré dans un communiqué reçu par l'agence de presse yéménite (Saba), dont une copie a été reçue : « À l'heure où les forces d'occupation sionistes continuent de pénétrer de plus en plus le territoire syrien et de le dévorer, nous constatons que l'autorité de facto et ses factions armées vont loin dans l'instauration d'une politique d'exclusion, de monopolisation du pouvoir et de domination de la logique de la force. »
Elle a exprimé sa surprise face à ce qui a été décrit comme la Conférence de dialogue national, qui s’appuyait sur la présence d’une seule couleur politique et sectaire. Elle a ajouté : « Un parti a engagé un dialogue avec lui-même et a rédigé une déclaration qui inclut les résultats du dialogue, ce qui incarne en réalité la volonté unilatérale du parti au pouvoir d’adapter un projet constitutionnel à sa propre taille et de marginaliser le reste des forces, mouvements et autres groupes des différents fils du peuple syrien, poussés par le soutien de certaines puissances régionales qui visent à effacer l’identité de la Syrie et son rôle central dans la résistance et l’opposition aux projets coloniaux sionistes et américains dans la région. »
Elle a dénoncé la décision des factions armées de nommer un président de la République et de dissoudre l'Assemblée populaire élue par le peuple syrien, en plus de perturber toutes les institutions constitutionnelles et d'imposer un régime militaire unilatéral basé sur l'exclusion et l'élimination des autres.
Le communiqué considère que ce qui se passe dans la Syrie sœur constitue une menace grave et directe pour la stabilité de la région arabe et pour la sécurité de tous ses pays et de ses peuples, et met en garde contre la désintégration des pays arabes et leur division en cantons conflictuels, à l'image du modèle syrien.
Le communiqué poursuit : « Le devoir de sauver la Syrie ne se limite pas aux seuls Syriens, et n’est plus seulement une affaire nationale syrienne, mais est également un devoir arabe et islamique de traiter la question avant que ses conséquences et ses répercussions ne se produisent, et avant qu’une nouvelle réalité ne soit imposée aux pays de la région à laquelle ils ne peuvent échapper. »
Il a souligné que commettre des violations contre le peuple syrien s'ajoute à ce que l'autorité de facto en Syrie a fait concernant la dissolution du parti Baas socialiste arabe et des partis du Front progressiste, sans se soucier des conséquences négatives qui résulteront de cette décision sur la vie politique et publique en Syrie et des risques pour l'unité de son peuple et du territoire national, car cela représente une consécration de la politique d'annulation et d'exclusion de l'autre et l'adoption d'une politique de vengeance qui est très éloignée de ce qui est promu concernant la construction d'un État moderne qui garantit les droits, les libertés et la participation politique pour tous sans exception.
Le communiqué souligne que la décision de dissoudre le parti Baas socialiste arabe et les partis du Front progressiste représente un déni des faits de l'histoire syrienne moderne depuis son indépendance du colonialisme français, et une oblitération du rôle national et combatif du parti Baas socialiste arabe et de sa confrontation aux projets sionistes et coloniaux dans la région arabe, et de son soutien illimité au peuple palestinien et à sa juste cause et à la résistance avec toutes ses factions et composantes.
Les dirigeants qataris ont appelé les forces nationales actives et progressistes aux niveaux arabe, régional et international à forcer les usurpateurs du pouvoir en Syrie à cesser leurs décisions arbitraires et leurs politiques vengeresses contre le peuple syrien.
Elle a souligné que le projet takfiri incarne l'impuissance politique et l'échec en raison de leur manque de sens national constructif, et cela conduira le peuple à adopter les moyens appropriés pour défendre sa volonté et son intérêt national unique dans un État juste pour tous ses fils, et ce dont les villes des gouvernorats côtiers syriens ont été témoins récemment donne des indications sur les dangers contre lesquels le parti Baas avait précédemment mis en garde.
Le communiqué indique que « ces pratiques criminelles condamnées permettent aux sionistes de parachever la réalisation de leurs objectifs expansionnistes », tenant l'autorité de facto de Damas responsable des massacres commis par ses hommes de main dans les campagnes des villes côtières syriennes notamment.
Les dirigeants qataris ont souligné que le recours par l’autorité de facto à ce qu’ils décrivent comme la légitimité révolutionnaire et à l’euphorie de la victoire pour régler des comptes, éliminer les opposants et exclure ceux qui ne sont pas d’accord ne fera qu’établir une dictature sanglante et un régime terroriste répressif à un moment où le peuple syrien frère traverse la pire crise vivante qui menace d’une explosion imminente.
Elle a souligné que le peuple syrien a aujourd'hui besoin d'un dialogue réel et global qui n'exclut personne et ne laisse à l'ennemi aucune possibilité d'interférer dans les affaires intérieures de la Syrie arabe. Elle a indiqué que les graves erreurs commises par l'autorité de facto en Syrie sont l'exemple le plus révélateur de la prétention de l'entité sioniste à protéger des groupes du peuple syrien, comme sa menace d'intervenir pour protéger les « Druzes », exploitant la politique d'exclusion pratiquée par cette autorité usurpatrice.
Publié par : Les directions régionales du Parti Baas socialiste arabe dans un certain nombre de pays arabes :
1- Les dirigeants yéménites qataris
2- Leadership régional jordanien
3- Le leadership régional irakien
4- Le leadership régionale tunisien
5- Les dirigeants régionale soudanais
6- Direction régionale palestinienne
7- Le leadership régional mauritanien.
