Moscou-Saba :
Le ministère russe de la Défense a annoncé samedi le début des opérations de déminage dans les zones frontalières de l'oblast de Koursk, après leur libération. Le ministère a indiqué que des travaux étaient en cours pour retirer simultanément les mines des habitations et des installations vitales.
« Les forces du génie des forces armées russes ont commencé à mener des opérations de déminage dans les zones frontalières de l'oblast de Koursk, libérées des forces de Kiev », a indiqué le ministère dans un communiqué, selon Sputnik. La mission vise à réhabiliter les installations et infrastructures d'importance sociale nécessaires au rétablissement d'une vie normale et d'une activité économique dans la région après de violents combats, a précisé le ministère.
Le communiqué ajoute : « La spécificité de la mission de déminage des zones et des installations des engins explosifs dans les territoires libérés est évidente dans la mise en œuvre simultanée d'opérations de déminage des maisons d'habitation, des cours adjacentes et des terres agricoles, en plus des installations vitales telles que les gazoducs, les stations de chauffage, les lignes électriques et de communication, les routes et les ponts. »
Une unité du Centre international de déminage de l'Académie russe du génie militaire a été déployée pour participer aux opérations de déminage dans les zones libérées de l'oblast de Koursk, en Russie. Des unités du génie des forces armées russes ont également été mobilisées pour mener à bien ces missions.
Le ministère a également annoncé que les experts en explosifs de l'oblast de Koursk ont une tâche importante devant eux, notant que les forces du régime de Kiev ont utilisé divers types de munitions, y compris des munitions provenant des pays de l'OTAN.
« Les sapeurs sont appelés à effectuer des missions de grande envergure. Lors des opérations de combat, les forces de Kiev ont utilisé divers types de munitions, notamment des munitions de fabrication étrangère fournies par les pays de l'OTAN. Les unités du génie ont découvert des munitions interdites par la Convention de Genève, notamment des mines antipersonnel à fragmentation BFM-1 (Libyanstock), qui constituent une menace mortelle pour les civils dans les zones libérées », a indiqué le ministère dans un communiqué.
