Sanaa - Saba :
Le ministre de l’Information, Hashim Sharaf al-Din, a convoqué jeudi à Sanaa une réunion afin de discuter des stratégies visant à contrer le discours médiatique « américano-sioniste » dans un contexte d’agression croissante contre le Yémen et Gaza.
La réunion, à laquelle ont participé de hauts responsables des médias, s’est concentrée sur l’élaboration d’une politique médiatique unifiée pour lutter contre la « guerre informationnelle et psychologique » menée par les ennemis des États-Unis et d’Israël.
Les participants ont examiné la couverture médiatique des récentes frappes aériennes américaines ciblant des zones civiles au Yémen, établissant des parallèles avec le conflit qui dure depuis dix ans et soulignant le soutien du Yémen à la Palestine.
Le ministre Sharaf al-Din a souligné l’importance de s’attaquer à la « machine médiatique américano-sioniste » et à sa « désinformation », en particulier alors que les États-Unis intensifient leurs attaques contre des cibles civiles pour tenter de réduire le soutien yéménite à Gaza.
Il a appelé à une augmentation de la production de supports médiatiques pour dénoncer les « crimes américains et israéliens » et traduire les directives du chef houthi, Abdulmalik al-Houthi.
Il a condamné l'intervention américaine de 2015 ainsi que ses attaques et agressions renouvelées, affirmant qu'elles visent à dissuader le Yémen de soutenir la cause palestinienne.
Le ministre a exhorté les médias à unifier leur discours, à renforcer la solidarité régionale et à dénoncer les tentatives des États-Unis et d'Israël de déstabiliser la région.
Il a accusé les États-Unis et Israël de « diaboliser » les mouvements de résistance comme Ansarullah et le Hamas, et a appelé à un effort mondial pour dénoncer leurs « crimes » sur les réseaux sociaux.
Le ministre Sharaf al-Din a salué la position du dirigeant en faveur de Gaza et a exhorté les médias nationaux à se concentrer sur les publics arabes et internationaux, en mettant en avant la lutte palestinienne.
Le vice-ministre de l'Information et les autres participants ont souligné leur engagement à mettre en œuvre les directives, à réfuter les rumeurs et à travailler ensemble pour contrer la « rhétorique médiatique hostile ».
