Gaza - Saba :
Le Mouvement de résistance islamique, Hamas, a déclaré aujourd’hui que le 21e anniversaire de l'assassinat par l'ennemi sioniste (‘Israël’) du martyr fondateur, Ahmed Yassine, survient aujourd'hui alors que le peuple palestinien et sa résistance s'inspirent de lui pour adhérer aux droits, persévérer sur le terrain, être patient, inébranlable, se sacrifier et défendre la terre et les lieux saints.
Le Hamas a affirmé samedi dans un communiqué que l'assassinat du martyr cheikh Ahmed Yassine et celui des dirigeants et des symboles nationaux du peuple palestinien ne briseront pas la détermination des Palestiniens, ni le courage et la force de leur résistance. L'ennemi sioniste ne parviendra pas à atteindre ses objectifs agressifs de déplacement et d'anéantissement de la cause palestinienne.
La déclaration du mouvement a souligné que les crimes de l'ennemi sioniste contre le peuple palestinien et l'assassinat de ses dirigeants ne feront qu'accroître leur détermination et leur adhésion aux droits et aux constantes, et que la résistance est une option stratégique pour saisir nos droits, libérer notre terre et y retourner.
Le mouvement a noté dans sa déclaration que ce que le cheikh fondateur a planté a porté ses fruits aujourd'hui en une constance légendaire à travers toutes les étapes de la lutte et de la résistance contre l'ennemi sioniste, notamment la bataille du déluge d'Al-Aqsa, qui a été un exemple pionnier de patience, de sacrifice, de constance et de persévérance dans l'histoire moderne.
Le Hamas a rappelé les paroles du martyr fondateur, Yassine, selon lesquelles le peuple palestinien a prouvé tout au long de l'histoire qu'il est le peuple le plus fort et le plus résilient, doté de l'énergie et de la ténacité nécessaires pour affronter tous les défis. Ce sont les immenses sacrifices qui ont forgé en lui l'amour du martyre et accru dans l'âme de ses fils le courage de résister et de défendre l'honneur de la nation et ses valeurs sacrées.
La déclaration a souligné la conviction de ‘’ Al-Yassin’’ dans le rôle de la nation arabe et islamique dans la défense de la Palestine, de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa.
Le 22 mars 2004, l'ennemi sioniste a assassiné le cheikh Ahmed Yassine, âgé de 67 ans, alors qu'il revenait de la prière de l'aube. L'attaque a eu lieu après que l’armée de l’air israélienne a tiré plusieurs missiles sur le cheikh et son entourage, y compris ses compagnons et des citoyens.
Le porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou, a déclaré que le mouvement accueillait favorablement les propositions de l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, et en discutait actuellement avec des médiateurs. Cependant, le principal obstacle à l'accord est le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Al-Qanou a ajouté, dans des déclarations faites samedi, que les discussions et les contacts avec les médiateurs pour finaliser l'accord n'ont pas cessé, car la proposition de Witkoff et certaines autres idées sont en cours de discussion.
Le porte-parole du Hamas a souligné que le principal obstacle à l'accord était Netanyahou, et que la reprise de sa mise en œuvre dépendait de sa position. Il a ajouté que Netanyahou accordait la priorité à la survie de son gouvernement plutôt qu'à la mise en œuvre de l'accord et à la vie des prisonniers israéliens.
Al-Qanou a souligné que tous les arrangements concernant l'administration de la bande de Gaza sont convenus par toutes les factions palestiniennes, et le mouvement est prêt à y répondre et est intéressé à y participer.
Le porte-parole du mouvement a indiqué que le Hamas avait accepté de former un comité de soutien communautaire à Gaza, dont le mouvement ne faisait pas partie. Il a ajouté que le Hamas n'avait aucune ambition de gouverner Gaza, que ce qui comptait pour nous était le consensus national et que nous étions déterminés à en obtenir les résultats.
Il a conclu en disant que la reprise de la guerre s'est faite sous couvert américain et que l'administration Trump ne devrait pas devenir partie prenante du conflit, mais plutôt faire pression sur l'occupation pour qu'elle revienne à l'accord de cessez-le-feu.
