Sanaa - Saba :
La troisième conférence, « Palestine : la question centrale de la nation », a débuté aujourd'hui samedi dans la capitale, Sanaa, avec une large participation locale, arabe, islamique et internationale.
A l'ouverture de la conférence, à laquelle ont participé le premier vice-Premier ministre Cheikh Mohammed Miftah, un certain nombre de membres du Conseil des ministres, des représentants et des conseils de la Choura, des gouverneurs des gouvernorats, un certain nombre de délégations arabes, islamiques et internationales et des représentants des factions palestiniennes, le membre du Conseil politique suprême (CPS), le Dr Abdulaziz bin Habtoor, a souhaité la bienvenue aux distingués invités du Yémen venus du monde arabe, d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et d'Amérique du Nord à Sanaa pour participer à la conférence.
Le Dr Bin Habtoor a transmis à tous les participants à la conférence les salutations du leader de la révolution, Sayyid Abdulmalik Badr al-Din al-Houthi, et de Son Excellence le maréchal Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême. Il a souligné que la cause palestinienne est celle de tous les peuples libres du monde, dont certains représentants sont venus à Sanaa pour participer aux côtés de chercheurs et spécialistes yéménites à ce vaste événement scientifique.
Il a déclaré : « Tout le monde au Yémen, du chef de la révolution à tous les dirigeants à tous les niveaux, et tout le peuple libre du Yémen dans tous les gouvernorats, souhaite la bienvenue à ses chers invités dans la capitale de la résistance, Sanaa, qui, avec tous les gouvernorats du Yémen, connaît la dixième année d'agression et de siège. »
Il a ajouté : « L'agression américano-saoudienne-émiratie, qui a imposé une guerre injuste à notre peuple depuis mars 2015, continue à ce jour avec sa brutalité, son siège et sa tyrannie. »
Le membre du Conseil politique suprême a souligné que le peuple yéménite, malgré l'agression et le siège, a pu se soulever et remporter victoire après victoire pour le bien du Yémen et des peuples libres du monde arabe et même du monde entier.
Il a déclaré que le peuple yéménite remplit son rôle obligatoire et habituel concernant la cause palestinienne en contribuant à la défense de la bande de Gaza et de son peuple, qui meurt chaque jour par centaines pour aucun autre crime que son attachement à sa terre, sa défense d'eux-mêmes et son droit à la vie.
Le Dr Bin Habtoor a salué le rôle des moudjahidines qui combattent vaillamment sur chaque pouce de terre en Palestine, au Liban, en Syrie, en Irak, au Yémen et en Iran, expliquant que l'axe de résistance et de djihad a été établi pour contrecarrer le projet américano-sioniste et leurs plans visant à liquider la cause palestinienne.
Il a expliqué que cet axe courageux et inébranlable, malgré quelques revers, adhère toujours fermement au soutien de la cause palestinienne et au soutien du peuple palestinien et de sa résistance libre et vaillante avec toutes ses forces et ses capacités.
Il a exprimé ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à cette conférence, que ce soit par des paroles, des opinions ou des recherches scientifiques, pour faire en sorte que la conférence soit à la hauteur des grandes tâches qui lui ont été confiées.
Le Dr Bin Habtoor a renouvelé ses remerciements à tous les participants à la conférence, venus du Yémen et de l’extérieur, ainsi qu’aux comités de supervision et scientifiques pour avoir préparé la conférence et finalisé ses documents scientifiques.
Pour sa part, l'ancien Premier ministre irakien Adel Abdul Mahdi a exprimé sa joie de participer à la conférence, saluant le rôle du Yémen dans la bataille pour la Palestine, en particulier le rôle du chef moudjahid Sayyed Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi, dans la gestion de la bataille sur le plan logistique, mobilisateur, militaire et politique, en coordination avec d'autres fronts, et dans la confrontation aux diverses attaques et campagnes étrangères et nationales contre le Yémen.
Il a déclaré que depuis le « Déluge d'Al-Aqsa » d'octobre 2023 et le siège de Gaza, le Yémen a développé une nouvelle équation sans précédent dans l'histoire de la lutte contre l'occupation sioniste : la résistance dissuasive.
Il a déclaré : « Depuis le début de la colonisation et de l'occupation, la nation a consenti des sacrifices, mais le nombre de colons a augmenté, les colonies se sont étendues et la présence de l'entité s'est renforcée. Il était généralement admis que la libération de la Palestine passerait par deux voies : soit un règlement politique, soit sa libération par les armées des pays arabes. »
Il a ajouté : « L'échec des colonies d'Oslo et le rejet par les Israéliens de toute participation ou de tout concept d'État palestinien sont comme des terroristes dont la devise est : (Nous sommes la droite et nous sommes les survivants, et tous les autres ne sont pas humains, et il est permis de les tuer, de les maltraiter et de les déplacer). Ils sont contrôlés par les notions superstitieuses talmudiques selon lesquelles ils sont au-dessus des lois et des traditions célestes, historiques et sociales. »
Abdul Mahdi a expliqué qu'Israël est une entité coloniale soutenue par les forces de la tyrannie mondiale. Les milliers de milliards de dollars dépensés pour construire des armées arabes destinées à se combattre entre elles ou à combattre leur propre peuple n'ont servi à rien contre lui, mais ont plutôt été stoppés ou vaincus par Israël. Il a déclaré : « Les dirigeants de ces armées adoptent pour la plupart les concepts et les cadres des systèmes Sykes-Picot et des nationalismes bornés pour remettre en cause l'unité de la nation. Israël a toujours eu le dessus, et les combats se sont déroulés loin de la société de l'entité, de son peuple et de ses intérêts vitaux. Ils ne souffrent pas comme nous, et les actions de nos régimes ont pratiquement consacré ce concept. »
Il a souligné que l'équation résistance dissuasive est apparue après l'effondrement des théories de la bataille décisive et de la résistance défensive abstraite. C'est ce qu'ont fait le « Déluge d'Al-Aqsa », les combats pour libérer Gaza, soutenir Jérusalem et les combats des fronts de soutien dans leur ensemble. C'est ce que le Yémen de la fierté a développé pour dire à l'ennemi : « Vous attaquez notre peuple en Palestine, et nous vous attaquerons. Notre cause est indivisible et aucun front ne peut être isolé, car les autres fronts se soulèveront et la soutiendront. Notre nation est toujours vivante. »
Il a souligné que « tout comme le colonialisme mondial se mobilise pour soutenir son protégé, Israël, en envoyant des porte-avions dans nos mers et en fournissant tous les moyens de soutien militaire, politique et médiatique, la nation mobilise ses forces vitales représentées par l'axe de la résistance, avec le Yémen en première ligne ».
L'ancien Premier ministre irakien a souligné que le Yémen a aujourd'hui la responsabilité, au nom de la nation, d'établir le principe selon lequel l'ère de l'isolement de la Palestine est révolue, et que les batailles de la mer Rouge et de la mer d'Arabie, l'arrivée des flottes américaine, britannique et autres, ainsi que l'agression continue contre lui ne l'ont pas effrayé, ni n'ont empêché son obstruction au passage des navires se dirigeant vers les ports de l'entité. Au contraire, le Yémen, fort et en lutte, a intensifié sa lutte en bombardant l'intérieur d'Israël, et il continuera de le faire tant que le siège de Gaza et la guerre contre elle se poursuivront.
Il a souligné que le Yémen est fort et inébranlable, qu'il se lève dès que l'ennemi sioniste-américain se lève et combat dès qu'il l'exige, malgré le blocus et les violentes opérations militaires contre le peuple yéménite. Il a ajouté : « Nous n'avons trouvé au Yémen aucune raison de craindre ou de reculer, car le Yémen développe ses capacités à un rythme sans précédent et à tous les niveaux. Quant à l'ennemi, d'une crise à l'autre, il épuise ses réserves, ses énergies et les ressources humaines, matérielles et morales qu'il a accumulées au cours des dernières décennies. »
Abdul Mahdi a expliqué que la nouvelle stratégie de résistance que le Yémen met en place aujourd'hui face à l'agression dont il fait l'objet, et en transférant le combat au cœur de l'entité sioniste, est une stratégie qui brise le siège de Gaza, sans recourir à l'excuse de la distance ni à l'intimidation, à la dissuasion et aux menaces. C'est une stratégie qui encourage ceux qui croient en la justice de la cause palestinienne, non seulement les Arabes et les musulmans, mais aussi les peuples libres du monde entier, à comprendre que la résistance est entrée dans une nouvelle ère d'escalade et que l'entité est entrée dans une crise existentielle fatale.
Il a considéré la bataille de soutien que mène aujourd'hui le Yémen comme un acte de résistance défensive, tout en étant un acte d'initiative visant à limiter les attaques de l'ennemi par une riposte douloureuse et coûteuse. Il a déclaré : « L'ennemi ne sera plus libre de ses agressions, et ses colons seront contraints à l'émigration définitive, sans retour possible. » Il a souligné que la stabilité, la sécurité et le progrès économique et social ne sont plus ce qu'ils étaient autrefois, et que tout cela conduit à la faiblesse et à la destruction de l'entité.
Il a évoqué le rôle de divers fronts de soutien qui ont également mobilisé d'autres acteurs, notamment le soutien de l'Afrique du Sud et d'autres pays à la plainte déposée contre l'entité sioniste devant la Cour internationale de justice, qui a abouti à des condamnations pour génocide, et celui d'autres pays à la Cour pénale internationale, qui a émis des mandats d'arrêt contre le criminel Netanyahou et sa bande. Il a également évoqué le rôle des pays d'Amérique latine dans la révocation de leur reconnaissance de l'entité, ainsi que le vaste mouvement mondial de soutien à la Palestine et d'isolement de l'entité à tous les niveaux.
L'ancien Premier ministre irakien a également souligné que la question palestinienne n'est pas une question de territoire où des colonies ont eu lieu, mais plutôt une question ayant des dimensions religieuses et historiques, et une partie intégrante de la lutte de libération mondiale et des efforts de l'Occident pour résoudre la « question juive », qui était l'un des problèmes majeurs auxquels l'Europe a été confrontée au cours des derniers siècles après l'essor des soi-disant « Lumières ».
Il a réitéré que l'unité des arènes est l'opposé qualitatif à la fois de Sykes-Picot au niveau régional et du front d'unité sioniste et colonialiste au niveau mondial, ajoutant : « Les circonstances de nos pays, après leur fragmentation et leur affaiblissement, sont devenues différentes, et les conditions mondiales sont complexes et ont été dominées par des équations hégémoniques pendant des siècles, ce qui a créé des conditions pour la cause palestinienne qui diffèrent de celles des autres questions de libération nationale dans le monde. »
« Nous constatons que l'unité des arènes avant et après l'Intifada Al-Aqsa s'est traduite dans notre région par l'ouverture de fronts de soutien. Le Liban et le Hezbollah ont joué leur rôle et ont apporté le meilleur soutien à Gaza et à la Palestine, et ont offert sur ce chemin les martyrs les plus précieux, menés par le martyr de la nation, Sayyed Hassan Nasrallah et ses frères, de sorte que leur sang s'est mêlé à celui des grands dirigeants martyrs Ismaïl Haniyeh, Yahya Sinwar et d'autres, et à celui des moudjahidines martyrs au Yémen, en Irak, en Iran et dans le reste des arènes », a-t-il poursuivi.
Abdul Mahdi a conclu son discours en insistant sur la nécessité d'intensifier les efforts sur les fronts de la résistance, de démanteler le front intérieur de l'ennemi et ses soutiens extérieurs, et de remédier à la confusion et au désarroi de ses projets. Ceci pousse aujourd'hui l'ennemi à chercher à s'enfuir par des aventures et des projets téméraires, comme il le fait en Syrie, au Sud-Liban et à Gaza. Cela ne lui apportera que de nouvelles pertes et défaites.
De son côté, le représentant du Hamas au Yémen, Moaz Abu Shamala, a affirmé le droit légitime de la résistance à défendre son peuple, son territoire et ses lieux saints contre l'occupation. Il a considéré cette question comme non négociable et a déclaré que tous ces crimes ne changeront rien à la réalité ni n'absoudront l'occupation de ses crimes.
Il a expliqué que l’agression brutale contre Gaza et la famine de sa population constituent une forme de guerre sioniste qui ne brisera pas la volonté du peuple palestinien de persévérer et de se rallier autour de l’option de la résistance comme voie la plus réussie vers la libération et la restauration des droits nationaux.
Abou Shamala a souligné que la poursuite de ces crimes impose à la Ligue arabe et à l’Organisation de la coopération islamique la responsabilité morale et politique de mettre fin à la guerre génocidaire à Gaza.
Il a déclaré : « L'accord signé par la résistance en mai 2024, qu'elle a été contrainte de signer à nouveau en janvier 2025 et que l'ennemi tente d'annuler, ne mènera pas au résultat souhaité par les Américains, à savoir une reddition de la résistance. Il est donc préférable que les Américains et les Israéliens reviennent à la raison. »
Il a également souligné que l'état de tension dans la région ne brisera en aucun cas la volonté de résistance du peuple palestinien ni son libre arbitre. Il a expliqué que la position honorable du Yémen, qui consiste à soutenir le peuple palestinien et à défendre ses droits en paroles et en actes malgré l'agression américaine contre le pays, est une position appréciée et louable, et qu'elle contient un message adressé à la nation et aux plus faibles : la nation est capable de faire une différence significative face à l'ennemi sioniste.
Le représentant du Hamas a considéré le Yémen comme un modèle vivant pour la nation, exprimant sa gratitude aux organisateurs de la conférence internationale, qui, selon lui, réoriente la boussole vers la cause palestinienne afin qu'elle reste la question centrale de la nation, et que l'ennemi sioniste soit l'ennemi de la nation tout entière.
Dans son discours aux participants internationaux, Zwelivelile Mandela, petit-fils du défunt dirigeant Nelson Mandela, a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance aux dirigeants et au gouvernement du Yémen pour leur généreuse hospitalité et leur préparation à la troisième conférence, « Palestine : la question centrale de la nation ».
« Je suis honoré d'être à Sanaa, au Yémen, et d'apprendre une fois de plus le sens de la vraie foi, de la force et d'une volonté forte qui transparaît », a-t-il déclaré, soulignant que le monde est fier de la fermeté du peuple yéménite et de sa résistance à l'hégémonie et à l'arrogance mondiales.
Il a souligné que la conférence rassemble les peuples libres du monde pour participer au soutien du peuple palestinien et souligne l'importance de l'unité pour discuter des moyens de contribuer à soutenir la cause palestinienne.
Mandela a souligné que la résistance palestinienne est liée à la lutte armée dans la phase actuelle de résistance contre l'entité sioniste, qui n'a pas réussi à éliminer la résistance palestinienne en 15 mois d'engagement militaire intensif. Il a souligné l'importance de la conférence pour aborder un autre aspect du conflit, la résistance, et la solidarité mondiale et internationale avec le peuple palestinien.
Il a évoqué les étapes de la lutte de l'Afrique du Sud contre l'apartheid et le rôle des dirigeants sud-africains dans la mobilisation et la lutte contre le racisme et les mouvements de libération. Il a souligné l'importance de la lutte armée pour le peuple palestinien, en particulier pour les quelque sept millions d'immigrés vivant dans la diaspora. Il s'agit d'un terrain de mobilisation vital que les Palestiniens doivent exploiter, afin de leur donner les moyens d'assumer leurs responsabilités, de se mobiliser et d'exiger la fin des campagnes génocidaires perpétrées par l'agression sioniste (‘israélienne’ par le régime ‘israélien’) contre Gaza de la Palestine
Mandela a souligné que le soutien populaire à la cause palestinienne était sans égal, notant que l'entité sioniste avait bombardé des mosquées, des écoles, des universités, des hôpitaux et des cliniques à une échelle inimaginable au monde, en violation du droit international. Il a appelé la communauté internationale à enquêter, à faire respecter le droit international humanitaire et à lutter contre l'impunité.
Il a souligné que « l'Afrique du Sud ne vacillera pas dans sa position humanitaire aux Nations Unies [ONU], car elle sait ce que signifient l'occupation, le colonialisme et le génocide, et ne s'écartera pas de ses positions de principe en faveur de la résistance à Gaza et dans sa lutte contre le sionisme et l'impérialisme mondial, qui cherchent à saper et à exploiter les peuples et les nations en utilisant la pauvreté et la faim comme outils contre eux. »
Il a expliqué que malgré tous les défis, l'Afrique du Sud a prouvé qu'elle ne renoncerait pas à son soutien à la cause palestinienne, quelles que soient les menaces et les sanctions visant à la contraindre à renoncer à ses principes. Il a souligné qu'il est du devoir de chacun de faire face à la guerre médiatique menée par l'ennemi, de bâtir une forte solidarité internationale et de mobiliser le soutien à la Palestine.
L'ancien député irlandais Mick Wallace a exprimé sa joie de participer à la conférence « Palestine : la question centrale de la nation », soulignant que le Yémen est confronté à l'impérialisme mondial, c'est pourquoi les Yéménites ont été qualifiés de terroristes.
Il a considéré l’impérialisme comme la source du terrorisme, soulignant que plus de 90 pour cent du terrorisme dans le monde aujourd’hui est perpétré par les puissances coloniales occidentales et leurs agents, notant que les Européens ont commencé à reconnaître les mensonges de l’impérialisme et du colonialisme occidentaux.
Il a souligné que ce que nous voyons aujourd’hui à Gaza est une brutalité sioniste, colonialiste et impérialiste excessive, soulignant que l’entité sioniste ne comprend que le langage de la force.
Le député irlandais a souligné que le colonialisme occidental continue, incarné par Israël, expliquant qu'ils justifient leurs crimes en affrontant ce qu'ils appellent la « barbarie ».
Il a demandé : « Ceux qui commettent des massacres à Gaza sont-ils civilisés ? Les Américains et les Européens sont-ils civilisés lorsqu'ils voient tous ces massacres à Gaza ? » Il a estimé que lorsqu'ils voient des massacres et restent silencieux, ils sont incivilisés.
« Les Yéménites ont adopté une position impressionnante en soutenant Gaza, et pendant plusieurs années le Yémen s'est opposé à l'impérialisme », a-t-il déclaré, ajoutant : « Le monde doit apprendre du Yémen, qui a résisté fermement aux massacres génocidaires à Gaza. »
À son tour, le Dr Ahmed Al-Arami, vice-président du Comité préparatoire de la troisième conférence, « Palestine : la question centrale de la nation », a souligné que la conférence est le noyau pour faire de la capitale, Sanaa, une destination pour tous les peuples libres du monde, et que ses résultats seront applicables aux situations de la vie réelle.
Dans son discours de bienvenue, le Dr Al-Arami a souligné l'importance de cette conférence pour démontrer que le conflit entre la vérité et le mensonge est clair et évident, notant que les batailles du « Déluge d'Al-Aqsa » et de « La Conquête Promise et le Saint Jihad » ont contrecarré « l'Accord du siècle » et les projets de partition et de fragmentation appelés le « Grand ou Nouveau Moyen-Orient ».
Il a souligné que la conférence s'est tenue dans la capitale, Sanaa, avec la bénédiction du leader Sayyid, Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi, sous la direction du maréchal Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême, et le suivi du Dr Abdulaziz bin Habtoor, membre du Conseil politique suprême, du Premier ministre Ahmed Ghaleb al-Rahwi, et du chef du Comité de soutien d'Al-Aqsa, Cheikh Muhammad Miftah.
Il a déclaré : « Nous, dans la région arabe, nous nous plaignons et souffrons de la division et de la fragmentation, ainsi que des effets, des résultats et des conséquences des conférences impérialistes, notamment la Conférence sioniste tenue à Bâle, en Suisse, en 1897, et la Conférence Campbell-Binnerman tenue pendant la période 1905-1907, dont l'un des résultats fut l'établissement de l'entité sioniste en Palestine. »
Il a souligné que la conférence vise à mettre en lumière l'injustice subie par le peuple palestinien et à dénoncer les méthodes employées par l'ennemi sioniste pour l'aggraver. Et elle met également en lumière les dangers de la normalisation, l'importance des boycotts et la consolidation de la vision coranique de la nature du conflit avec l'ennemi sioniste usurpateur. Elle vise également à révéler la réalité de la prétendue démocratie occidentale en analysant les soulèvements dans les universités américaines et européennes.
Il a expliqué que la conférence vise à étudier les dimensions stratégiques de l'opération « Déluge de Noé » et les implications de la bataille de la « Conquête promise et du Jihad sacré », afin de redonner une dimension humaine à la cause palestinienne. Il a expliqué que les forces de l'arrogance ont tenté par tous les moyens de la dépouiller progressivement de sa dimension humaine, la transférant à la dimension islamique, puis à la dimension arabe, et enfin à la dimension palestinienne.
Le vice-président du comité préparatoire de la conférence a déclaré que la conférence était divisée en sept axes principaux, chacun visant à atteindre ces objectifs. Il a expliqué que 272 articles de recherche ont été soumis, dont 173 provenant de 40 institutions, organisations et universités de plusieurs pays, dont l'Inde, la Libye, la Tunisie, l'Égypte, le Liban, la Malaisie et la Palestine.
Il a déclaré que la tenue de cette conférence, avec la participation arabe, islamique et internationale, confirme au monde entier que la Palestine était, est et restera la question centrale et primordiale de la Oumma musulmane, en raison de son lien étroit avec la foi et l'humanité. Il a souligné que les peuples arabes souffrent d'un manque de conscience, compte tenu de leur fascination pour la culture occidentale, qui exige l'adhésion à l'identité religieuse des peuples arabes et islamiques.
À l'ouverture de la conférence, des discours ont été prononcés par Christopher Hilali, membre du conseil local américain, la journaliste brésilienne de renommée mondiale Deb Escobar, le réalisateur et écrivain égyptien Mamdouh Attia, le militant libanais des médias Dr Sondos Al-Asaad et la personnalité médiatique chinoise Mao Xia Wuling. Tous ont salué le soutien du Yémen à la cause palestinienne et son courage face aux forces de l'arrogance et de l'impérialisme mondiaux.
Les discours ont qualifié d'honorable et impressionnante la position du Yémen, ainsi que sa capacité à résister à l'impérialisme colonial américain et à mener contre lui une bataille de libération. Ils ont souligné que le Yémen incarnait l'héroïsme dans la défense de Gaza, une position qui découle de l'authenticité du peuple yéménite et de ses principes de vie.
Les intervenants ont souligné que le monde condamne les massacres brutaux perpétrés par l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Gaza, appelant à des efforts concertés et à la mise en œuvre du droit international pour tenir l’entité sioniste responsable des atrocités de masse commises.
Les discours ont salué la position du Yémen dans la défense de la cause palestinienne quelles qu'en soient les conséquences, soulignant que les grandes puissances craignent le Yémen et ne savent pas comment le traiter.
Des discours enregistrés ont également été prononcés par un groupe de militants et de défenseurs des droits de l'homme du monde entier, qui, dans leur intégralité, ont exprimé la position courageuse du Yémen qui s'oppose aux forces de l'arrogance mondiale et soutient le peuple palestinien, qui est soumis à des massacres génocidaires par l'ennemi sioniste dans un contexte de silence international et de soutien américain et occidental.
La conférence de quatre jours discutera de 173 articles de recherche et documents de travail, répartis sur divers thèmes de conférence, présentés par des participants, des chercheurs et des militants du Yémen, de Palestine, du Liban, de Tunisie, de Libye, d'Égypte, d'Inde, de Malaisie et un certain nombre de militants de plusieurs pays étrangers.
La conférence vise à examiner les dimensions stratégiques de la bataille du « Déluge d'Al-Aqsa », les dimensions civilisationnelles, religieuses et culturelles de la bataille de la « Conquête promise et du Jihad sacré », à analyser les soulèvements dans les universités américaines et européennes et à exposer la réalité de la démocratie occidentale.
La conférence portera sur sept thèmes, dont « La perspective coranique sur le conflit avec l'ennemi sioniste : la question palestinienne comme modèle », « Les stratégies de l'ennemi sioniste pour établir le Grand Israël », « Les ambitions de l'ennemi sioniste au Yémen », « Les dangers de la normalisation et l'importance du boycott » et « Les dimensions stratégiques de l'opération « Déluge d'Al-Aqsa » ».
Les thèmes de la conférence incluent également « Les sionistes arabes : origines, manifestations et mécanismes de confrontation », l’importance de la bataille de la « Conquête promise et du Jihad sacré », ses étapes et ses effets, et l’importance des soulèvements dans les universités américaines et européennes.
L'inauguration s'est déroulée en présence de l'ancien ministre bolivien des Affaires étrangères Fernando Mamani et du militant de l'opposition américaine Jackson Hinkle.
