Genève - Saba :
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a considéré aujourd’hui que la décision de la Cour suprême israélienne de rejeter une pétition visant à reprendre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza constitue un maillon essentiel d'un système colonial intégré visant à commettre le crime de génocide.
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a déclaré vendredi dans un communiqué que le refus de reprendre les livraisons d'aide légitimise clairement l'utilisation de la famine comme arme contre les Palestiniens, reflétant la complicité de toutes les institutions officielles israéliennes dans la commission de violations contre la population de la bande de Gaza.
L’Observatoire a noté que le système judiciaire israélien ne représente plus une entité juridique indépendante, mais fait désormais partie d’un système qui fournit une fausse couverture juridique aux crimes commis contre les Palestiniens.
Il a ajouté que la décision allait au-delà des décisions de la Cour internationale de justice, qui a ordonné aux autorités d'occupation de prendre des mesures immédiates pour assurer la fourniture de services de base aux habitants de Gaza à la lumière des conditions difficiles auxquelles ils sont confrontés.
Il a expliqué que le tribunal sioniste a choisi, au lieu de se conformer, de nier les normes juridiques internationales, ce qui constitue une ingérence judiciaire délibérée pour déformer le droit international et le transformer d’un outil de protection des civils en un moyen d’échapper à la punition.
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a souligné que la communauté internationale continue d'ignorer ces violations, appelant à mettre fin à son silence et à ce que le peuple palestinien ne soit pas pris en otage par un État cherchant à démanteler son existence.
L’Observatoire a appelé la Cour pénale internationale à accélérer son enquête sur les crimes sionistes à Gaza et à reconnaître la situation comme un génocide qui appelle à la responsabilité sans hésitation.
Jeudi, la Cour suprême israélienne a rejeté les requêtes demandant que l'aide soit autorisée à entrer dans la bande de Gaza, que Tel-Aviv bloque, aggravant ainsi la situation humanitaire déjà désastreuse dans la région.
Le 2 mars 2025, les autorités d’occupation ont fermé les points de passage de la bande de Gaza à l’entrée de l’aide humanitaire, médicale et de secours, entraînant une détérioration sans précédent de la situation humanitaire.
