Nazareth - Saba :
Le gouvernement 'sioniste' a approuvé un projet de construction de routes stratégiques à l'est de Jérusalem occupée, visant à renforcer la connexion entre les colonies de la zone connue sous le nom d'E1. Cette démarche vise en réalité à saper la contiguïté géographique palestinienne.
Le gouvernement 'israélien'a déclaré dimanche dans un communiqué que le Conseil politique et de sécurité israélien (le cabinet) avait approuvé un plan soumis par le ministre de la Défense Yisrael Katz samedi soir pour paver de nouvelles routes dans la zone occupée de Jérusalem (Al-Qods) afin de relier et d'étendre les colonies, en particulier autour de la colonie de Ma'ale Adumim.
Selon le Centre d'information palestinien, la décision vise à renforcer les colonies dans la zone connue sous le nom d'E1 et à séparer le nord de la Cisjordanie de la Palestine du sud.
La décision comprend le pavage de deux routes principales. La première est une route reliant les villages d'al-Eizariya et d'al-Za'im, destinée à la circulation des véhicules palestiniens, contournant le bloc de colonies de Ma'ale Adumim. Cette mesure vise à réduire la congestion sur la route 1 et à alléger la pression sur le point de contrôle d'al-Za'im.
Le deuxième itinéraire concerne la planification de ce que l'on appelle la « Route alternative 80 », une nouvelle route de contournement à l'est de Ma'ale Adumim qui reliera Al-Eizariya à la zone proche du village de Khan al-Ahmar, à l'est de Jérusalem (Al-Qods) occupée.
Selon le communiqué du gouvernement du soi-disant ‘Israël’, la route servira d'alternative supplémentaire à la Route 1, reliant la région de Bethléem à Jéricho et à la vallée du Jourdain, renforçant ainsi le contrôle israélien sur les principales artères de Cisjordanie.
Selon le communiqué, la décision a été prise sur la base des recommandations de sécurité de l'armée israélienne, qui a estimé que les conditions de sécurité apparues pendant la guerre d'extermination à Gaza « nécessitaient la construction de ces routes », en référence à un incident de tir survenu près du point de contrôle d'Al-Zaim pendant la guerre de Gaza.
Le chef de la Société du Croissant-Rouge palestinien, Younis al-Khatib, a tenu aujourd’hui les autorités d'occupation israéliennes entièrement responsables de la sécurité et de la vie de ses neuf ambulanciers, assiégés par les forces israéliennes depuis huit jours dans le quartier de Tel al-Sultan à Rafah.
Il a ajouté, lors d'une conférence de presse tenue dimanche devant le siège de l'association à Al-Bireh, que le sort des ambulanciers reste inconnu après que les forces d'occupation ont ouvert le feu direct sur eux, blessant un certain nombre d'entre eux, avant que le contact avec eux ne soit perdu il y a environ une semaine. Les ambulanciers ont répondu à un appel pour fournir les premiers soins à un certain nombre de personnes blessées par des bombardements ennemis dans le quartier de Hashashin à Rafah dans la bande de Gaza.
Il a déclaré : « Ne pas connaître le sort de nos collègues ambulanciers est une grande tragédie, non seulement pour nous, au Croissant-Rouge palestinien, mais aussi pour le travail humanitaire et l'humanité, d'autant plus que, dès le premier instant de leur siège, les autorités ennemies ont tardé à autoriser leurs équipes à entrer dans la zone pour connaître le sort de leurs collègues. »
Il a souligné que le ciblage par l'ennemi des ambulanciers du Croissant-Rouge et de leur emblème international ne peut être considéré que comme un crime prémédité puni par le droit international humanitaire, que l'ennemi continue de violer au vu et au su du monde entier, sans prendre de mesures sérieuses pour empêcher ces violations flagrantes des conventions internationales.
Il a expliqué que l'ennemi a ciblé 34 ambulances et les a mises hors service depuis le début de l'agression le 7 octobre 2023.
