New York - Saba :
La Sous-secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence, Joyce Msuya, a déclaré jeudi que la bande de Gaza était l'endroit le plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires.
Selon le Centre d'information palestinien, cela s'est produit lors d'une réunion régulière du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, qui a abordé les questions de protection des travailleurs humanitaires dans les zones de conflit, conformément à la résolution 2730 du Conseil de sécurité.
« Les travailleurs humanitaires sont tués en nombre sans précédent », a commencé Msuya lors de son exposé. « Selon les données disponibles, 2024 a été la pire année jamais enregistrée, avec 377 travailleurs tués dans 20 pays, soit une augmentation de 100 cas par rapport à 2023, qui a connu une augmentation de 137 % par rapport à 2022. Beaucoup d'autres ont été blessés, enlevés, agressés et détenus arbitrairement. »
« Que ferez-vous pour nous aider à trouver des solutions, à obtenir justice et à éviter de nouveaux massacres ? » elle a demandé au Conseil de sécurité.
Elle a souligné qu'il existe « des cadres internationaux suffisants pour protéger les travailleurs humanitaires et les Nations Unies, tels que les lois et normes relatives aux droits de l'homme, les accords relatifs aux activités des Nations Unies et de son personnel, et le droit international humanitaire, qui exigent la protection des travailleurs humanitaires, de leurs biens et de leurs opérations. » Mais elle a souligné que ce qui manque, c’est la volonté politique de mettre en œuvre ces engagements.
Il convient de noter que les accords internationaux stipulent clairement l’obligation de protéger les ambulanciers et le personnel médical pendant les conflits armés. Cette protection juridique repose principalement sur les quatre Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels, ainsi que sur le Statut de Rome.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a également adopté la résolution 2730 le 24 mai 2024, qui vise à renforcer la protection du personnel humanitaire et du personnel associé des Nations Unies, ainsi que de leurs locaux et de leurs biens.
La résolution appelle tous les États à respecter et à protéger ce personnel conformément à leurs obligations en vertu du droit international.
