Sanaa - Saba :
L'organisation Entesaf pour les droits des femmes et des enfants a rapporté hier samedi qu'environ 19 000 enfants ont été tués et environ 39 000 ont perdu un ou leurs deux parents depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza de la Palestine.
L'organisation a déclaré dans un communiqué reçu par l'agence de presse yéménite (Saba) : « Aujourd'hui, le 5 avril, marque la célébration de la Journée des enfants palestiniens, dans le but de soutenir les enfants palestiniens qui continuent de souffrir du manque des droits les plus fondamentaux pour profiter de leur enfance innocente et du droit à la vie, en raison des violations israéliennes continues à leur encontre. »
Elle a ajouté : « Israël viole de manière flagrante toutes les conventions et normes internationales, puisque des milliers d’enfants à Gaza ont été tués, en particulier depuis le 7 octobre 2023. »
Le communiqué explique que « l'entité sioniste a ciblé les enfants de Gaza avec des centaines de milliers de raids, entraînant la mort de plus de 50 669 martyrs, dont environ 19 000 enfants ; dont environ 274 nourrissons nés et martyrisés sous les bombardements, et 876 enfants de moins d'un an, et 115 225 blessés, dont 69 % de femmes et d'enfants, et plus de 11 200 disparus, dont 70 % d'enfants et de femmes. »
Il a souligné que « l'ennemi israélien tue et blesse 100 enfants chaque jour depuis la reprise de l'agression le 8 mars 2025, tandis que ceux qui restent en vie vivent dans la peur, la panique, la faim et le siège, ou sont déplacés avec leurs familles en plein air ; au milieu du silence honteux du monde entier, des Nations Unies et de ses organisations. »
L'organisation Intesaf a déclaré que « 51 % de la population de la bande de Gaza est composée d'enfants, qui constituent la plus grande proportion des victimes des bombardements israéliens. On compte plus de 39 384 orphelins ayant perdu un ou leurs deux parents, dont environ 17 000 enfants privés de leurs deux parents et confrontés à une vie sans aucun soutien ni soins. On compte également environ 1,9 million de Palestiniens, dont des dizaines de milliers d'enfants, qui ont été déplacés de force à plusieurs reprises depuis le début de la guerre à Gaza. »
Elle a expliqué que « la grave pénurie d'aliments nutritifs, d'eau potable et de services médicaux affecte les enfants et entrave la capacité des mères à allaiter, en particulier dans le nord de la bande de Gaza, où 3 500 enfants risquent de mourir à cause de la malnutrition, des pénuries alimentaires et de la faim. »
Selon le communiqué, « en raison de l’aggravation de la famine et de la crise de malnutrition, environ 60 000 enfants risquent de souffrir de malnutrition sévère, tandis qu’environ 1,95 million de personnes devraient souffrir de niveaux critiques d’insécurité alimentaire ».
Il a souligné que « 4 700 Palestiniens ont subi des amputations suite au génocide israélien, dont 18 % sont des enfants. De nombreuses amputations sont pratiquées sans anesthésie, car les hôpitaux sont surchargés d'enfants et de leurs parents. »
Concernant l'éducation, le communiqué précise que « plus de 17 000 enfants ont été martyrisés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 ».
L'organisation Entesaf a appelé à la fin de l'agression et du siège injuste contre la Palestine sous toutes ses formes, appelant les peuples libres du monde à se tenir aux côtés du peuple palestinien en dénonçant les crimes de l'entité sioniste, des États-Unis d'Amérique, de la Grande-Bretagne, des pays occidentaux et des pays considérés comme faisant partie de la nation islamique.
L’organisation a appelé toutes les organisations et tous les organismes de défense des droits de l’homme, juridiques et médiatiques à mettre en lumière tous les crimes commis contre les civils, en particulier les femmes et les enfants, et à les exposer à l’opinion publique internationale. En vue de traduire les auteurs en justice et de les poursuivre, et en formant une commission internationale indépendante d’enquête chargée d’enquêter sur tous les crimes et violations commis depuis le début de l’agression, depuis le 7 octobre 2023.
