Genève - Saba :
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a considéré hier dimanche la destruction par Israël de l'hôpital baptiste de Gaza comme un nouveau crime dans le contexte du démantèlement systématique de la vie et de l'élimination d'un dernier recours.
Il a déclaré que l’affirmation d’Israël selon laquelle l’hôpital était « militaire » n’était rien d’autre qu’un texte mémorisé qu’il répète sans cesse pour justifier ses crimes de meurtre et de destruction systématique.
Il a ajouté dans un communiqué, rapporté par l'agence de presse palestinienne Safa, que l'escalade représente une phase dangereuse dans une stratégie systématique visant à éliminer les lieux de « dernier recours » pour les civils, y compris les malades et les blessés.
Il a souligné que l'ordre de l'armée ennemie d'évacuer l'ensemble de l'hôpital en moins d'une demi-heure ne répond pas aux exigences minimales pour une évacuation efficace, conformément aux garanties imposées par le droit international.
La déclaration relative aux droits de l’homme stipule que la simple évacuation de l’hôpital ne le prive pas de son statut protégé par le droit international et ne justifie pas qu’il soit pris pour cible et détruit.
