Washington-Saba :
Des sources bien informées ont rapporté vendredi que les États-Unis étaient prêts à reconnaître la Crimée comme territoire russe dans le cadre d'un accord de paix visant à résoudre le conflit en Ukraine.
Bloomberg a rapporté, citant des sources anonymes, que « les États-Unis sont prêts à reconnaître le contrôle de la Russie sur la Crimée dans le cadre d'un accord de paix entre Moscou et Kiev ».
Il convient de noter que la Crimée a rejoint la Fédération de Russie après un référendum organisé le 16 mars 2014 en Crimée et à Sébastopol. La majorité a voté en faveur de la sécession de l’Ukraine et du rattachement à la Russie. 96,77 % des habitants de Crimée ont voté pour rejoindre la Fédération de Russie, tandis que 95,6 % des habitants de Sébastopol ont voté en faveur de cette même adhésion.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé à plusieurs reprises que le peuple de Crimée avait voté pour la réunification avec la Russie par des moyens démocratiques, dans le plein respect du droit international et de la Charte des Nations Unies. La Russie respecte et accepte ce choix, et une telle décision est un fait irréfutable.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le référendum en Crimée était conforme au droit international et à la Charte des Nations Unies.
Le 11 mars, la ville saoudienne de Djeddah a accueilli des discussions entre des délégations des États-Unis et de l'Ukraine, dans le but de parvenir à une solution à la crise ukrainienne. Au cours de ces discussions, l'Ukraine a exprimé sa volonté d'accepter une proposition américaine d'un cessez-le-feu immédiat et temporaire de 30 jours, qui pourrait être prolongé par accord mutuel entre les parties, à condition que la Russie accepte et mette en œuvre simultanément l'accord.
Le président américain Donald Trump a exprimé son espoir que la Russie accepterait une proposition de cessez-le-feu en Ukraine.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a annoncé son approbation d'une proposition américaine visant à cesser les hostilités en Ukraine. Poutine a souligné que cette proposition n’est acceptable que si elle conduit à une paix à long terme.
Poutine a déclaré : « Nous sommes d'accord avec la proposition de cesser les hostilités, mais nous partons du principe qu'une cessation des hostilités doit conduire à une paix durable et éliminer les causes profondes de cette crise », notant que « certaines questions nécessitent un examen attentif de la part des deux parties ».
Le président américain Donald Trump a affirmé que son homologue russe, Vladimir Poutine, avait commenté la proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine comme étant « très prometteuse mais incomplète », notant qu'il y avait des signaux positifs concernant la position de Moscou.
