Gaza - Saba :
Human Rights Watch a appelé hier mardi à faire pression sur Israël pour qu’il lève le blocus de la bande de Gaza, qui a provoqué une famine sans précédent de cinquième degré.
Le directeur du bureau de Human Rights Watch en Palestine occupée, a souligné mardi dans des déclarations aux médias que la complicité américaine sous la présidence de Joe Biden, qui s’est intensifiée sous Donald Trump, encourage Israël à continuer de tuer davantage de civils, dont la plupart sont des enfants et des femmes.
Omar Shakir a souligné que les agissements d’Israël à Gaza constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité que le monde entier n’a pas réussi à arrêter.
Shaker a expliqué que le recours à la famine comme tactique par le gouvernement israélien constitue un crime de guerre, violant toutes les lois et conventions internationales. La décision politique israélienne d'utiliser les enfants comme moyen de pression constitue un crime de guerre sans précédent.
Human Rights Watch a exhorté les gouvernements et les organisations internationales à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir le génocide à Gaza, à suspendre l'aide militaire, à revoir les accords bilatéraux et les relations diplomatiques, et à soutenir la Cour pénale internationale et les autres efforts visant à établir les responsabilités.
À l'aube du 18 mars 2025, l'ennemi a repris son agression et renforcé le blocus de la bande de Gaza, après une trêve de deux mois prévue par un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Cependant, Israël a violé les termes de l'accord tout au long de la trêve.
Avec le soutien des États-Unis et de l'Europe, l'ennemi commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 168 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 14 000 disparus.
