Ramallah - Saba :
La Commission palestinienne des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a déclaré hier, lundi, selon son avocat, que les autorités ennemies sionistes ont décidé de prolonger la détention du journaliste prisonnier Nasser Al-Laham et de le transférer au tribunal militaire d'Ofer jusqu'à jeudi prochain.
Les forces ennemies ont arrêté Al-Laham à l'aube hier après avoir perquisitionné son domicile à Doha, dans le gouvernorat de Bethléem, et en avoir entièrement détruit le contenu, selon l'agence de presse palestinienne.
Le nombre de journalistes détenus administrativement dans les prisons israéliennes, sous prétexte de détenir un « dossier secret », s'élève à 22 sur 55, dont 49 sont détenus depuis le début du génocide.
L'ennemi continue de cibler les journalistes par ce qu'il appelle la détention pour « incitation » sur les réseaux sociaux. Cette forme de détention est devenue un outil de répression de la liberté d'opinion et d'expression et constitue une autre forme de délit de détention administrative.
La majorité des personnes arrêtées pour « incitation », contre lesquelles l'ennemi n'a pas pu porter d'acte d'accusation, ont ensuite été transférées en détention administrative. Les journalistes détenus dans les prisons et camps ennemis sont confrontés aux mêmes crimes que les prisonniers : torture systématique, passages à tabac, famine et négligence médicale. Ils sont également soumis à des humiliations et des abus constants, en plus des politiques de vol et de privation dont ils sont victimes, et de leurs conditions de détention difficiles et dégradantes.
