Bruxelles - Saba :
Huit organisations non gouvernementales (ONG) européennes ont appelé hier à un cessez-le-feu immédiat et à la fin du génocide dans la bande de Gaza.
Ces propos ont été lus mercredi par des représentants des ONG lors d'une conférence de presse à Bruxelles, la capitale belge.
Le communiqué souligne la destruction « systématique » des infrastructures civiles à Gaza et souligne la crise humanitaire majeure qui sévit à Gaza, avec un grand nombre de morts et des milliers de disparus suite aux attaques israéliennes.
Le communiqué souligne la nécessité de mettre fin à ce « crime contre l'humanité ».
Il précise : « Des gens (à Gaza) meurent en essayant de trouver de l'eau ou de la nourriture. La faim est délibérément utilisée comme arme de guerre. L'aide humanitaire est restreinte.» La déclaration critique les activités de la Fondation humanitaire pour Gaza dans la bande de Gaza, dirigées par les États-Unis et Israël.
Elle souligne qu'« une structure d'aide qui soutient activement les déplacements de population n'est pas une solution ; au contraire, elle aggrave la crise ».
Elle souligne que les organisations de défense des droits humains ont documenté des violations du droit international, notamment de graves crimes de guerre, à Gaza, et que des images circulant sur les réseaux sociaux révèlent clairement ces violations.
La déclaration met également en lumière l'évolution de la situation en Cisjordanie occupée, soulignant que la situation se détériore en raison des déplacements forcés et de l'augmentation des confiscations de terres. Elle souligne que les réponses des gouvernements européens aux événements de Gaza « restent largement symboliques ».
La déclaration insiste également sur la nécessité pour la Cour pénale internationale de poursuivre ses travaux sans pression, pour que les journalistes puissent accéder librement à la région, pour la reconnaissance de l'État de Palestine et pour la libération des prisonniers.
