Gaza – Saba :
Adnan Abu Hasna, conseiller média de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a déclaré samedi que la famine persistait dans la bande de Gaza, alors que les alertes se multiplient quant à la détérioration de la situation humanitaire résultant de la politique de famine systématique imposée à la population depuis des mois par l’entité israélienne.
L’agence de presse palestinienne Shehab a cité Abu Hasna, soulignant que les efforts humanitaires actuels, y compris les parachutages, sont insuffisants et ne peuvent répondre à l’ampleur de la faim et aux besoins croissants dans la bande de Gaza. Il a insisté sur le fait que « la seule solution réaliste est d’ouvrir complètement et sans délai les points de passage terrestres ».
Il a souligné que les Nations Unies disposent actuellement de 6 000 camions prêts à entrer, une quantité suffisante pour couvrir les besoins alimentaires de la population de la bande de Gaza pendant au moins trois mois.
Abou Hasna a souligné que la lutte contre la famine ne peut attendre ni être reportée à un cessez-le-feu. Elle doit plutôt commencer immédiatement par l'ouverture des points de passage, l'autorisation de l'entrée de tous les types de denrées alimentaires et la reprise du secteur commercial afin de sauver ce qui reste de vie civile à Gaza.
Il a également insisté sur la nécessité d'autoriser immédiatement l'entrée de médicaments, de fournitures et d'équipements médicaux, ainsi que de pièces détachées pour les stations d'épuration et les stations d'épuration, précisant que « tout ce dont Gaza a besoin doit entrer maintenant, sans exception, afin de sauver des vies et d'empêcher l'effondrement de ce qui reste des infrastructures et des services de base ».
La bande de Gaza est confrontée à une vague de faim sans précédent depuis qu'Israël a fermé les points de passage début mars et imposé de sévères restrictions à l'entrée de nourriture, d'aide humanitaire, de carburant et de médicaments.
