
SANAA, 27 Sept. (Saba) - Le parquet général du gouvernorat de Sanaa poursuit ses efforts pour enquêter sur les cas qui lui sont déférés par la police judiciaire, dont l'arrestation a représenté un acquis sécuritaire, et pour agir et condamner les auteurs avec des peines dissuasives, une justice accomplie.
Le chef du parquet d'appel dans le gouvernorat, le juge Abdul-Azim al-Radmi, a déclaré hier à l'agence de presse yéménite (Saba), que les neuf procureurs primaires du gouvernorat ont pu, au cours de la dernière année judiciaire 1442 AH, disposer de cinq mille 865 cas.
Il a souligné que le parquet d'appel, ainsi que toutes les poursuites primaires, ont cherché à faire des heures supplémentaires pour faire face au grand nombre d'affaires reçues l'année dernière, qui s'élevait à cinq mille 915 affaires, en plus d'un certain nombre d'affaires des années précédentes.
Le juge Al-Radmi a souligné que l'augmentation du nombre d'affaires entrantes est normale à la lumière de la forte croissance démographique observée dans le gouvernorat.
Il a souligné que le grand soutien apporté par la direction révolutionnaire, le Conseil politique suprême et la direction du pouvoir judiciaire au ministère public représentait une grande motivation pour poursuivre et intensifier les efforts et réaliser ces réalisations.
Et il a valorisé le travail du Comité de coordination du système judiciaire, qui est également devenu un catalyseur pour permettre à la justice de jouer son rôle, en corrigeant le cours procédural pour éviter les aspects d'erreurs dans lesquels tombent les dispositifs de contrôle.
Il a déclaré que lors de la récente réunion du Comité de coordination du système judiciaire, qui s'est tenue dans le district de Bani Matar, en présence du gouverneur Abdul Basit Al-Hadi, les difficultés rencontrées par la justice et les solutions requises pour les surmonter en le quartier ont été discutés.
Le chef du parquet d'appel a déclaré, lors de la réunion qui comprenait le chef de la cour d'appel du gouvernorat, le juge Abdul Hamid Al-Sharafi, et le directeur de la sécurité, le général de brigade Yahya Al-Moaidi, qu'il avait été convenu de limiter les cas de vengeance, de mettre en place des mécanismes pratiques de jugement des affaires trébuchantes et d'exécution des jugements.
Il a ajouté que la réunion, à laquelle ont participé des dirigeants judiciaires, de sécurité et exécutifs, a abouti à de nombreuses visions et propositions pratiques pour lutter contre la criminalité et réduire les attaques contre les biens d'autrui, tout en mettant l'accent sur l'engagement à appliquer la loi, et non tolérer le contrôle des violations et quiconque tente de nuire à la patrie, à sa sécurité, à sa stabilité et à la paix sociale malgré la coalition d’agression US-soutenue saoudienne-dirigée et ses complots.
A. A. Mohammed