Szijjarto : l'Europe « hurle » de ne pas être invitée aux négociations russo-américaines sur l'Ukraine


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Agence de Presse Yéménite
Szijjarto : l'Europe « hurle » de ne pas être invitée aux négociations russo-américaines sur l'Ukraine
[19/ FÈvrier/2025]
Budapest – Saba :

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a critiqué hier les « pleurs » des hommes politiques européens pour ne pas avoir été invités à la table des négociations entre la Russie et les États-Unis sur la résolution de la crise ukrainienne, notant qu'il s'agit de « pourparlers de paix et qu'il n'y a pas de place pour les partisans de la guerre ».



Selon Sputnik, qui cite Szijjarto sur son compte Facebook, « les pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur la paix en Ukraine débuteront ce mercredi à Riyad, sous la conduite des ministres des Affaires étrangères des deux pays. Les Européens qui soutiennent la guerre crient haut et fort parce qu’ils ne sont pas invités à la table des négociations ».



Il a ajouté : « Mais pourquoi devraient-ils être invités ? Les négociations portent sur la paix et il n’y a pas de place pour les partisans de la guerre. »



Il a souligné que la Hongrie, contrairement à d'autres pays de l'UE, était en faveur d'un règlement pacifique depuis trois ans et attendait le début des négociations.



Le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait conseillé aux dirigeants européens, avant le sommet de la Communauté politique européenne qui se tiendra à Budapest le 7 novembre, qu'il était « nécessaire d'essayer de changer la situation dans laquelle ils (les pays de l'UE) se sont mis », notant qu'ils ne sont désormais « qu'un spectateur assis sur un petit banc dans un coin, pendant que ces messieurs, la Russie et les États-Unis d'Amérique, s'assoient sur des chaises et discutent ».



Orban a souligné à plusieurs reprises que la paix en Ukraine ne peut être obtenue que par des négociations directes entre la Russie et les États-Unis, notant que « l’Europe a perdu sa chance de jouer le rôle de médiateur, car elle n’a pas réussi à assurer la mise en œuvre des accords de Minsk ».