Une déclaration égypto-jordanienne-française appelant à un retour immédiat au cessez-le-feu dans la bande de Gaza de la Palestine et l’ONU appellent à une reprise du cessez-le-feu


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Agence de Presse Yéménite
Une déclaration égypto-jordanienne-française appelant à un retour immédiat au cessez-le-feu dans la bande de Gaza de la Palestine et l’ONU appellent à une reprise du cessez-le-feu
[08/ Avril/2025]
Le Caire-Saba :

Les dirigeants égyptien, jordanien et français ont appelé lundi à un retour immédiat au cessez-le-feu dans la bande de Gaza pour protéger les Palestiniens et garantir qu'ils reçoivent une aide d'urgence immédiate et complète.



Le communiqué final du sommet tripartite entre le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi, le président français Emmanuel Macron et le roi de Jordanie Abdallah II, tenu hier, lundi, affirme que « dans le contexte de la reprise des frappes militaires israéliennes sur Gaza, les dirigeants ont appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour protéger les Palestiniens et assurer leur réception immédiate et complète de l'aide humanitaire d'urgence ».



Les trois dirigeants ont appelé à la mise en œuvre de « l'accord de cessez-le-feu signé le 19 janvier, qui stipule la libération de tous les prisonniers et détenus et la garantie de la sécurité de tous ».



Dans la déclaration commune, les trois pays affirment que « la protection des civils et des travailleurs humanitaires, ainsi que la garantie d'un accès complet à l'aide, sont des obligations qui doivent être respectées en vertu du droit international et du droit international humanitaire ».



Macron, Sissi et Abdallah II ont exprimé leur « profonde préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire en Cisjordanie et à Jérusalem-Est », appelant à la fin de toutes les « mesures unilatérales qui compromettent la possibilité de parvenir à une solution à deux États et augmentent les tensions ». Ils ont également souligné la nécessité de « respecter le statu quo historique des lieux saints de Jérusalem (Al-Qods)».



La déclaration a souligné le rejet par les trois dirigeants du « déplacement des Palestiniens de leurs terres et de toute tentative d'annexion des terres palestiniennes ».



Les dirigeants égyptien, jordanien et français ont appelé à un soutien international au plan de reconstruction de Gaza, adopté par le Sommet arabe au Caire le 4 mars et approuvé par l'Organisation de la coopération islamique le 7 mars. Ils ont discuté des mécanismes pour sa mise en œuvre effective.



L'ennemi israélien a repris son agression contre la bande de Gaza le 18 mars, suivie d'une nouvelle incursion terrestre. Cela fait suite à une pause d’environ deux mois, précisément depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas le 19 janvier. L’ennemi israélien a alors renié l’accord et est passé à sa deuxième phase.



Il y a quelques jours, le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a annoncé une extension de l'opération militaire à Gaza, indiquant son intention de prendre le contrôle de vastes zones de la bande et de les incorporer dans ce qu'il a décrit comme une « zone de sécurité défensive » dans le sud de la bande de Gaza.



L'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas était censé se poursuivre après la fin de la première phase de l'accord le 1er mars, et la deuxième phase est entrée dans sa deuxième phase. Cependant, le non-respect de l’accord par Israël a empêché que cela se produise.



La première phase de l'accord, qui a duré 42 jours, a vu des échanges de prisonniers entre les deux parties, suite à une agression barbare et fasciste lancée par les forces ennemies israéliennes contre la bande de Gaza. L’agression a duré plus de 15 mois, plus précisément depuis le 7 octobre 2023. L’agression a entraîné le martyre de plus de 170 000 Palestiniens, dont des martyrs, des blessés et des personnes disparues.



Les dirigeants de plusieurs agences de l'ONU ont appelé aujourd’hui à une reprise du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, invoquant la détérioration de la situation humanitaire à laquelle est confrontée la population de la bande.



La déclaration disait : « Nous assistons à des actions militaires à Gaza qui démontrent un mépris total pour la vie humaine. Les nouveaux ordres de déplacement israéliens ont forcé des centaines de milliers de Palestiniens à fuir une fois de plus, sans refuge. »



De hauts responsables de l'ONU ont ajouté que plus de 2,1 millions de personnes sont à nouveau « assiégées » alors que l'accord de cessez-le-feu s'effondre.



Les auteurs de la déclaration résument leurs demandes comme suit : « Protection des civils, facilitation des efforts d’aide humanitaire, libération des prisonniers et reprise du cessez-le-feu. »



La déclaration a été signée par le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Tom Fletcher, la directrice générale de l'UNICEF, Catherine Russell, le directeur général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, et le directeur général de l'UNOPS, Jorge Moreira da Silva.



Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé hier, lundi, que le bilan des morts de l'agression israélienne sur la bande s'élevait à 50 752 martyrs et 115 475 blessés, depuis le 7 octobre 2023.



Lundi, 21e jour après la reprise de l'agression contre Gaza, les avions de guerre israéliens ont poursuivi leurs raids sanglants, faisant des dizaines de morts et de blessés.