L'Association des érudits yéménites organise une réunion intitulée : « Aucune excuse devant Dieu pour s'abstenir de soutenir Gaza et la Palestine »


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Agence de Presse Yéménite
L'Association des érudits yéménites organise une réunion intitulée : « Aucune excuse devant Dieu pour s'abstenir de soutenir Gaza et la Palestine »
[15/ Avril/2025]
Sanaa - Saba :
L'Association des oulémas yéménites a organisé à Sanaa une réunion intitulée « Aucune excuse devant Dieu pour ne pas soutenir Gaza et la Palestine », afin d'affirmer la position religieuse en faveur de la cause palestinienne et la responsabilité des oulémas.

Lors de cette réunion, le juge Alawi bin Aqeel, membre du Conseil supérieur de la magistrature, a souligné la nécessité de concrétiser l'obligation du djihad face à l'agression sioniste et américaine.


Il a déclaré que les oulémas doivent légalement clarifier la position de l'islam sur ces événements.


Il a critiqué les fatwas qui limitent le soutien à Gaza à des conditions de présence ou d'autorisation d'un tuteur.

Le Grand Mufti de Bayda, Cheikh Hussein al-Hadar, a souligné que les slogans humanitaires s'effondrent face au génocide subi par les Palestiniens, insistant sur la nécessité de la persévérance et de la patience.


Il a appelé à l'unité de la nation et à la préparation du peuple au djihad, le considérant comme une obligation religieuse sacrée.

Cheikh Muhammad Tahir An'am a souligné que le djihad ne se limite pas au combat, mais comprend des paroles, des prises de position, des actions de plaidoyer et des actions de sensibilisation, soulignant que la situation actuelle en Palestine exige un soutien immédiat de tous.

L'érudit Al-Qasim Al-Saraji a insisté sur le devoir des érudits de défendre la nation et de s'unir contre l'occupation, soulignant que le silence sur les crimes ne fait pas partie de l'islam et que le djihad est aujourd'hui une obligation individuelle.

La réunion, à laquelle ont participé de nombreux érudits et dirigeants, a insisté sur la nécessité de raviver le devoir du djihad et de considérer le soutien à Gaza comme une obligation religieuse, morale et humanitaire