
Gaza - Saba :
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a accusé hier Israël de mettre en œuvre son plan visant à expulser les Palestiniens de leur territoire. Il annonce même ouvertement ce plan dans le langage officiel, au plus haut niveau, et le met en œuvre par une série de mesures sur le terrain et institutionnelles qui recadrent ce crime et le présentent comme une « migration volontaire », exploitant le silence international.
Dans un communiqué de presse publié, mercredi, l'organisation a déclaré qu'Israël s'engageait dans la phase finale de son crime et de son objectif initial : l'expulsion massive de Palestiniens hors de Palestine, plus précisément hors de la bande de Gaza, après un an et demi de crimes génocidaires.
Il a souligné que les projets de déplacement forcé des Palestiniens constituent une extension directe du projet colonial systématique mené par Israël depuis des décennies, fondé sur l'effacement de l'existence palestinienne et la confiscation de terres. Il a averti que cette phase se distingue des précédentes par son caractère plus dangereux et plus généralisé, ciblant 2,3 millions de personnes victimes d'un génocide généralisé et privées de leurs droits les plus fondamentaux.
Il a averti que si Israël a réussi à saper les principes fondamentaux du droit international et les règles de ciblage et de protection, il réimpose aujourd'hui son discours, en recourant à un recours excessif à la force et en obligeant la communauté internationale à renoncer à ses obligations juridiques et morales.
Il a souligné que le déplacement forcé constitue un crime autonome au regard du droit international, consistant en l'expulsion de personnes de zones où elles se trouvent légalement, par le recours à la force ou à la menace de la force, ou par d'autres moyens coercitifs, sans justification légale reconnue.
Lima Bastami, directrice du département juridique de l'Observatoire, a déclaré : « Israël a déjà commis le crime de déplacement forcé contre les habitants de la bande de Gaza, les déplaçant de force à l'intérieur de la bande sans aucune justification légale. »
Elle a ajouté : « Bien que ce crime ait été légalement accompli, Israël continue de l'aggraver et de le rendre plus dévastateur pour le peuple palestinien, incarnant sa logique coloniale d'expulsion et de remplacement. »
Bastami a déclaré : « S'il est vrai que le transfert de population pour des raisons humanitaires peut être justifié dans certaines circonstances en vertu du droit international, cette justification perd toute légitimité si la crise humanitaire qui l'a provoqué résulte d'actes illégaux commis par la partie même qui a procédé au déplacement. »
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a averti que présenter cette réalité forcée comme une option migratoire « volontaire » et l'utiliser pour justifier le déplacement constitue non seulement une déformation flagrante de la vérité, mais porte également atteinte aux fondements juridiques du système international.
L'Observatoire a appelé la communauté internationale à rompre le silence assourdissant et à abandonner les simples déclarations formelles de condamnation, devenues l'objectif ultime de la communauté internationale face à un crime qui se déroule sous les yeux du monde entier. Il a également appelé à une action urgente et efficace pour mettre un terme au projet de déplacement massif en cours dans la bande de Gaza.
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a accusé hier Israël de mettre en œuvre son plan visant à expulser les Palestiniens de leur territoire. Il annonce même ouvertement ce plan dans le langage officiel, au plus haut niveau, et le met en œuvre par une série de mesures sur le terrain et institutionnelles qui recadrent ce crime et le présentent comme une « migration volontaire », exploitant le silence international.
Dans un communiqué de presse publié, mercredi, l'organisation a déclaré qu'Israël s'engageait dans la phase finale de son crime et de son objectif initial : l'expulsion massive de Palestiniens hors de Palestine, plus précisément hors de la bande de Gaza, après un an et demi de crimes génocidaires.
Il a souligné que les projets de déplacement forcé des Palestiniens constituent une extension directe du projet colonial systématique mené par Israël depuis des décennies, fondé sur l'effacement de l'existence palestinienne et la confiscation de terres. Il a averti que cette phase se distingue des précédentes par son caractère plus dangereux et plus généralisé, ciblant 2,3 millions de personnes victimes d'un génocide généralisé et privées de leurs droits les plus fondamentaux.
Il a averti que si Israël a réussi à saper les principes fondamentaux du droit international et les règles de ciblage et de protection, il réimpose aujourd'hui son discours, en recourant à un recours excessif à la force et en obligeant la communauté internationale à renoncer à ses obligations juridiques et morales.
Il a souligné que le déplacement forcé constitue un crime autonome au regard du droit international, consistant en l'expulsion de personnes de zones où elles se trouvent légalement, par le recours à la force ou à la menace de la force, ou par d'autres moyens coercitifs, sans justification légale reconnue.
Lima Bastami, directrice du département juridique de l'Observatoire, a déclaré : « Israël a déjà commis le crime de déplacement forcé contre les habitants de la bande de Gaza, les déplaçant de force à l'intérieur de la bande sans aucune justification légale. »
Elle a ajouté : « Bien que ce crime ait été légalement accompli, Israël continue de l'aggraver et de le rendre plus dévastateur pour le peuple palestinien, incarnant sa logique coloniale d'expulsion et de remplacement. »
Bastami a déclaré : « S'il est vrai que le transfert de population pour des raisons humanitaires peut être justifié dans certaines circonstances en vertu du droit international, cette justification perd toute légitimité si la crise humanitaire qui l'a provoqué résulte d'actes illégaux commis par la partie même qui a procédé au déplacement. »
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a averti que présenter cette réalité forcée comme une option migratoire « volontaire » et l'utiliser pour justifier le déplacement constitue non seulement une déformation flagrante de la vérité, mais porte également atteinte aux fondements juridiques du système international.
L'Observatoire a appelé la communauté internationale à rompre le silence assourdissant et à abandonner les simples déclarations formelles de condamnation, devenues l'objectif ultime de la communauté internationale face à un crime qui se déroule sous les yeux du monde entier. Il a également appelé à une action urgente et efficace pour mettre un terme au projet de déplacement massif en cours dans la bande de Gaza.