L'agression américaine a ciblé quatre gouvernorats et commis un horrible massacre contre les immigrants africains au cours des dernières heures : rapport


https://www.saba.ye/fr/news3472882.htm

Agence de Presse Yéménite
L'agression américaine a ciblé quatre gouvernorats et commis un horrible massacre contre les immigrants africains au cours des dernières heures : rapport
[29/ Avril/2025]
Sanaa - Saba :

L’agression aériennes américaine sur les gouvernorats de Saada, Amran, Sanaa et Al-Jawf, commettant un horrible massacre dans un centre pour immigrants illégaux dans la ville de Saada.



L'agression américaine a visé, lundi à l'aube, un refuge pour migrants africains à Saada, supervisé par l'Organisation internationale pour les migrations et le Comité international de la Croix-Rouge, entraînant la mort et les blessures de 125 personnes dans un véritable crime de guerre.



Le ministère de la Santé et de l'Environnement a annoncé que l'attaque américaine contre le centre d'accueil de la ville de Saada a fait 60 morts et 65 blessés parmi les migrants africains, selon un bilan préliminaire.



L'agression américaine a lancé une frappe aérienne sur la zone d'Al-Mahader dans le district de Sahar du gouvernorat de Saada.



Elle a visé le district de Bilad Al-Rus avec un raid, et la région de Barash dans le gouvernorat de Sanaa avec quatre raids.



L'agression américaine a lancé trois raids sur le district de Harf Sufyan dans le gouvernorat d'Amran et quatre raids sur le district de Bart Al-Anan dans le gouvernorat d'Al-Jawf.



Le crime commis par l'agression américaine contre le refuge pour migrants africains a été largement condamné. Les autorités locales du gouvernorat de Saada ont condamné ce crime brutal, affirmant qu'il constitue une violation flagrante des lois internationales, des conventions et des droits de l'homme. Cela s’ajoute au long bilan des crimes et violations commis par l’Amérique contre le peuple yéménite.



Le Comité national des affaires des réfugiés au ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé que cette agression constitue un crime de guerre à part entière et une violation flagrante du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, en particulier les Conventions de Genève de 1949, la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et son Protocole de 1967, ainsi que les conventions internationales relatives à la protection des immigrants illégaux.



Il a souligné que les États-Unis d’Amérique ne se sont pas contentés de tuer des civils et de cibler des biens civils au Yémen, mais ont plutôt étendu leurs crimes odieux aux migrants africains présents dans le centre d’hébergement, qui opère sous la connaissance et la supervision du Comité international de la Croix-Rouge et de l’Organisation internationale pour les migrations.



Le comité a appelé la communauté internationale et les Nations Unies, en particulier le Conseil de sécurité, à rompre leur silence et à condamner les crimes commis par les États-Unis contre les migrants africains, ainsi que les crimes qu’ils commettent contre les civils et les biens civils au Yémen, qui contreviennent à toutes les normes et conventions internationales.



Le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a condamné ce crime horrible et a lancé un appel urgent aux Nations Unies et à la communauté internationale pour qu’elles mettent fin à leur silence et prennent des mesures efficaces pour mettre fin aux violations répétées des États-Unis, et pour imposer une pression politique et juridique sur l’administration américaine et ses alliés. Pour assurer le respect du droit international.



Les partis politiques et les organisations de la société civile ont également fermement condamné le massacre commis par l'agression américaine lorsqu'elle a bombardé un refuge pour migrants africains illégaux à Saada.



Dans des déclarations séparées, dont des copies ont été reçues par l'agence de presse yéménite (Saba), le ciblage délibéré par l'agression américaine d'objets civils a été considéré comme une violation des principes et des règles du droit international humanitaire, y compris le principe d'humanité, le principe de distinction et le principe de proportionnalité, ce qui fait que ces crimes constituent des crimes contre l'humanité et une grave violation du droit international humanitaire.



Les déclarations ont appelé les organisations internationales et les Nations Unies à condamner ce crime et à former une commission d'enquête internationale impartiale pour enquêter sur ce crime et sur d'autres crimes commis par l'agression américaine au Yémen. Ils ont souligné que cette agression brutale a révélé le véritable visage des États-Unis en tant qu’État terroriste mondial qui ne prête aucune attention aux valeurs humanitaires ni aux conventions internationales.



Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Yémen a exprimé sa profonde inquiétude face aux informations faisant état de frappes aériennes qui ont frappé un centre de détention de migrants dans le gouvernorat de Saada.



Il a noté que, selon les informations préliminaires, les frappes aériennes ont tué 68 migrants et en ont blessé des dizaines, et que ce nombre est susceptible d'augmenter à mesure que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivent. Il a souligné que les frappes aériennes constituent une menace croissante pour les civils au Yémen.