Washington - Saba :
Les agences de renseignement américaines ont reconnu hier, le mercredi, sur la base de la réalité du terrain, que l’accord de cessez-le-feu reste la meilleure opportunité pour le « retour des sionistes vers le nord » (le nord de la Palestine occupée), selon ce que rapporte le journal américain « New York Times ».
Cette reconnaissance intervient alors que les responsables américains confirment qu'Israël n'a pas réussi à éliminer les missiles à courte portée tirés par le Hezbollah vers les colonies du nord.
Les responsables américains ont souligné que « tant que les tirs de missiles se poursuivent, la campagne sioniste (‘israélienne’) ne pourra pas atteindre l’un de ses principaux objectifs », qui est de « sécuriser le nord afin que des dizaines de milliers de sionistes puissent revenir », selon le journal.
Les responsables ont noté que l'échec d'Israël à « réduire la menace des missiles à courte portée » a conduit à des pressions sur son gouvernement pour qu'il adopte un cessez-le-feu et cesse les hostilités « au moins temporairement ».
Contrairement à l'échec d'Israël, les responsables américains ont déclaré : « Le Hezbollah n'a pas encore entièrement déployé entre 20 et 40 000 combattants », malgré les opérations spécifiques et les embuscades menées par la résistance à la frontière, affrontant les forces d'occupation et infligeant de lourdes pertes à ses combattants parmi leurs rangs.
Cela a suscité des inquiétudes parmi les responsables américains quant au fait que « le Hezbollah se prépare à lancer une campagne de guérilla à long terme contre les forces sionistes, en particulier dans le sud du Liban », selon ce que rapporte le New York Times.
Dans un contexte connexe, les médias ennemis sionistes (le soi-disant ‘Israël’) ont cité des sources dans la région du nord qui ont vivement critiqué les opérations de « l’armée » sioniste et ont appelé « l’état-major » à mettre fin aux incursions dans le sud du Liban.