Hong Kong - Saba :
Un reportage du journal "Asia Times" de Hong Kong, samedi, a confirmé que les États-Unis et "Israël" n'ont pas réussi à arrêter les attaques du mouvement yéménite Ansar Allah contre l'entité sioniste et contre les navires qui la soutiennent, et Biden lui-même l'a admis.
Le rapport déclare : « Les États-Unis et leurs alliés n’ont pas réussi à arrêter les attaques yéménites contre les navires et les infrastructures de l’entité sioniste. Lorsqu’on a demandé au président américain Joe Biden si les frappes aériennes et les missiles américains sur le Yémen avaient réussi, il a répondu franchement : « Quand vous dites « réussi », arrêtez-vous les Houthis ? Non. Vont-ils poursuivre leurs opérations ? Oui".
Il a ajouté : « En d’autres termes, le gouvernement du Yémen n’arrêtera pas ses attaques contre « Israël » simplement parce que les États-Unis (EUA) et les « Israéliens » bombardent leur pays. En fait, l’opposition yéménite au génocide sioniste (‘israélien’ du soi-disant ‘Israël’ d’apartheid satanique) va au-delà du Mouvement Ansar Allah et le gouvernement yéménite Même Tawakkol Karman, lauréate du prix Nobel de la paix en 2011, critique du gouvernement yéménite, a critiqué ouvertement Israël.
Les deux rapports expliquent que « Biden n’est pas le seul à affirmer que les attaques américaines contre le Yémen ont échoué. Le vice-amiral américain George Wyckoff, qui dirige l’opération Prosperity Guardian, a prononcé un discours devant un public à Washington, D.C., depuis son quartier général. Bahreïn en août, dans lequel il a déclaré que les États-Unis ne peuvent pas « créer un centre de gravité central » pour les Yéménites, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas mettre en œuvre une « politique de dissuasion classique », et si les États-Unis ne peuvent pas « contrôler le Yémen », cela signifie qu’il ne pourra pas « s’immiscer dans ses affaires intérieures ».
Il a souligné que « le mouvement Ansar Allah (Ansarullah) au Yémen a pu, grâce à ses opérations, paralyser complètement le port d'Eilat, causant d'énormes pertes économiques à l'entité sioniste (‘israélienne’). En effet, ce port, situé entre l'Égypte et la Jordanie, et qui constitue le seul port non méditerranéen pour « Israël », n'a plus le même... Le niveau de cargos qu'il avait avant octobre 2023, et l'opérateur privé du port a déclaré qu'il était au bord de la faillite.