Sanaa - Saba :
Le ministre des Affaires étrangères et des Émigrants, Gamal Amer, a envoyé hier vendredi un message au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général des Nations Unies.
Dans cette lettre, le ministre des Affaires étrangères et des expatriés a exprimé la désapprobation de la République du Yémen face à l’incapacité persistante du Conseil de sécurité à s’acquitter de ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales conformément aux objectifs de la Charte des Nations Unies (ONU).
Il a souligné qu'Israël continue de violer ouvertement le droit international en commettant des crimes de guerre, un génocide et des massacres brutaux dans la bande de Gaza.
Dans la lettre, le ministre Amer a évoqué le ciblage sioniste-américain des infrastructures de la République du Yémen, ce qui a été confirmé par le soi-disant chef du gouvernement criminel extrémiste, Netanyahu ‘israélien’, avec une effronterie qui exprime l'inefficacité des institutions internationales, qui semblent être complice de manière immorale.
Il a expliqué que des attaques terroristes ont été menées contre de nombreux sites civils en République du Yémen, notamment les trois ports de Hodeidah, qui sont l'artère de flux de l'aide humanitaire et des marchandises commerciales. Les raids ont également visé l'aéroport international de Sanaa avec présence d'une délégation de haut rang des Nations Unies, et les raids barbares n'ont pas exclu les centrales électriques de Sanaa et de Hodeidah.
La lettre confirmait que les raids de l'entité sioniste sur le Yémen avaient causé la mort de civils et de travailleurs dans des installations civiles... ajoutant : « La raison de l'agression sioniste-américaine est liée à la position de principe, humanitaire et morale de Sanaa rejetant la guerre de génocide et déplacement forcé contre la population de Gaza en empêchant les navires de se diriger vers l’entité usurpatrice ou qui y sont associés.
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés a réitéré que le leader de la révolution, Sayyid Abdulmalik Badr al-Din al-Houthi, a proposé une équation logique et équitable, moins coûteuse que la militarisation de la mer Rouge et la perte de centaines de millions de dollars, « ce qui signifie mettre un terme aux crimes de guerre génocidaires commis par Israël dans la bande de Gaza, en échange de l’arrêt de nos opérations de soutien à Gaza ».
Le ministre Amer a conclu la lettre en appelant le Conseil de sécurité à revoir ses positions injustes en faveur du bourreau contre les victimes et à se tenir sérieusement devant la proposition de Sanaa visant à mettre fin aux crimes de guerre et au génocide commis par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza en Palestine et trouver une solution à la question palestinienne.