Téhéran-Saba :
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, a condamné hier les nouvelles sanctions américaines contre son pays, soulignant qu'elles contredisent les normes du droit international.
Selon ce qui a été rapporté par les agences de presse iraniennes vendredi, Baghaei a considéré l'action de Washington contre un groupe d'entités physiques et morales iraniennes, affirmant leur rôle dans la vente de pétrole brut iranien, "une mesure injustifiée et complètement illégale", indiquant qu'elle viole les règles et normes internationales.
Baghaei a également souligné que « l’Iran tient l’Amérique pleinement responsable des conséquences de telles mesures unilatérales et arrogantes ».
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi l'imposition de sanctions financières, les premières depuis l'investiture de Donald Trump comme président, visant un "réseau international" accusé de transporter du pétrole iranien vers la Chine, prétendument pour financer les activités militaires de Téhéran.
Trump a également annoncé mardi son intention de reprendre une politique de « pression maximale » sur l'Iran suite aux allégations selon lesquelles Téhéran tenterait de développer des armes nucléaires.
Le président américain Donald Trump a confirmé aujourd'hui, samedi, qu'il n'était "pas pressé" de mettre en œuvre sa proposition selon laquelle les États-Unis prendraient en charge "l'administration" de la bande de Gaza et transféreraient ses résidents dans d'autres pays pour y mettre en œuvre des projets immobiliers.
Selon les médias américains, M. Trump a déclaré dans des déclarations à la presse : « Il n'y a aucune raison de se précipiter ».
Trump avait précédemment suggéré que les États-Unis d'Amérique prennent en charge « l'administration » de Gaza à la place d'« Israël » et créent ce qu'il a appelé la « Riviera du Moyen-Orient » après avoir transféré les habitants de la bande de Gaza vers d'autres pays, dont l'Égypte et la Jordanie.
Il convient de noter que Trump a évoqué cette idée à plusieurs reprises depuis le 25 janvier, mais elle a été rejetée catégoriquement par les pays arabes, les Palestiniens, mais aussi plusieurs pays européens, qui ont confirmé leur rejet du plan de déplacement.
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