Sanaa - Saba - Yahya Jarallah
Dans le cadre d'une tendance croissante et en raison de l'intransigeance de l'ennemi sioniste et de son insistance à assiéger le peuple de Gaza, les forces armées yéménites ont annoncé la reprise de l'interdiction de navigation dans les mers Rouge et d'Arabie, Bab al-Mandab et le golfe d'Aden aux navires israéliens.
La décision yéménite n'est pas intervenue au hasard, mais après l'expiration du délai de quatre jours accordé par le Guide suprême aux médiateurs internationaux pour faire pression sur l'entité sioniste afin qu'elle ouvre les points de passage et autorise l'entrée de l'aide. Ce délai est passé sans qu'aucun signe ni action en ce sens n'ait été observé.
En réponse à l'annonce d'Israël de suspendre les livraisons d'aide à la bande de Gaza, une violation claire et un renversement de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, le leader de la révolution, Sayyed Abdulmalik Badr al-Din al-Houthi, a annoncé vendredi dernier qu'il avait accordé un délai de quatre jours aux médiateurs pour faire pression sur l'ennemi sioniste afin qu'il ouvre les points de passage et autorise l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza.
La mesure d'escalade prise par l'ennemi pour fermer les points de passage a été largement condamnée en raison de ses répercussions négatives sur la population de la bande de Gaza, qui compte plus de 2,4 millions de personnes et est déjà confrontée à une situation humanitaire catastrophique. Cependant, le soutien américain et occidental dont bénéficie l'entité l'a encouragée à continuer de resserrer l'étau sur les Palestiniens, malgré sa conscience des graves répercussions que cela pourrait avoir pour l'entité sioniste et la région en général.
Selon le communiqué militaire publié par le porte-parole des forces armées yéménites immédiatement après la date limite, l'interdiction empêche effectivement tous les navires israéliens de traverser la mer Rouge, la mer d'Arabie et le golfe d'Aden.
Il semble également que de nouvelles mesures du blocus seront mises en œuvre si l'ennemi ne cède pas, ne lève pas son blocus et n'autorise pas l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza. Il s'agira notamment d'empêcher tout navire ayant un partenariat avec l'ennemi israélien ou transportant des marchandises pour lui de naviguer dans la zone d'opérations des forces armées yéménites.
Quelques heures avant l'annonce de la reprise de l'interdiction de navigation israélienne, le ministre de la Défense et de la Production militaire, le général de division Mohammed Al-Atifi, a affirmé que « les forces armées sont prêtes à mettre en œuvre les directives du haut commandement pour soutenir fermement et efficacement la population de Gaza et les moudjahidines palestiniens ». Il a souligné que « les forces armées sont à un niveau de préparation élevé et sont à la hauteur des responsabilités qui leur sont confiées ».
Après l'entrée en vigueur de l'embargo, de nombreux médias internationaux ont rapporté l'état d'anxiété et de terreur qui s'est emparé de l'ennemi et qui a envahi les rues d'Israël, craignant le retour des missiles et des drones yéménites à Tel-Aviv et anticipant l'hémorragie et les énormes pertes économiques que l'embargo et le blocus provoqueraient, que l'ennemi et son économie, épuisés après quinze mois de guerre, ne pouvaient plus tolérer.
Selon ce qui a été annoncé par le Guide suprême, les opérations militaires exerçant une pression sur l'entité sioniste visent principalement à faire pression sur l'ennemi sioniste pour qu'il lève son siège sur Gaza, une position que le peuple yéménite, ses dirigeants et son armée considèrent comme un droit légitime pour le Yémen, religieusement et humanitairement, face au crime de famine auquel le peuple de Gaza est soumis au vu et au su du monde entier, et qui ne peut être autorisé à continuer sans prendre des mesures pour dissuader l'ennemi sioniste criminel, qui ne comprend rien d'autre que le langage de la force et de la réponse de la même manière.
Immédiatement après l'annonce de l'embargo, des déclarations saluant cette décision courageuse du Yémen ont été publiées. Cette mesure n'est pas inhabituelle pour le peuple yéménite, ses dirigeants avisés et ses forces armées, qui soutiennent leurs frères de Gaza depuis le lancement de la légendaire « Opération Déluge d'Al-Aqsa ». Leur position a eu un impact considérable sur les ennemis sionistes et américains, comme ces derniers l'admettent eux-mêmes.
Dans l'une de ces déclarations, le mouvement Jihad islamique a salué la décision des forces armées yéménites de rétablir l'interdiction des navires appartenant à l'entité sioniste, la décrivant comme une mesure audacieuse visant à faire pression sur l'entité et ses sponsors pour qu'ils rouvrent les points de passage et autorisent l'entrée de l'aide à Gaza.
Le mouvement a considéré la position courageuse du Yémen comme une expression claire de l'authenticité et du courage du peuple yéménite dans son soutien à son peuple dans la bande de Gaza et à la cause et à la résistance du peuple palestinien. Elle réaffirme également l'engagement indéfectible du peuple yéménite à soutenir le peuple palestinien et sa résistance.
Elle a également exprimé sa gratitude pour ce soutien important, appelant les peuples arabes et islamiques à adopter des positions similaires qui renforceraient la fermeté du peuple palestinien.
