Genève-Saba :
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a révélé aujourd’hui que l'entité sioniste (‘israélienne’ du soi-disant ‘Israël’) continue de commettre le crime de génocide dans la bande de Gaza de la Palestine malgré la déclaration d'un cessez-le-feu le 19 janvier 2025, en imposant des conditions de vie catastrophiques aux Palestiniens et en les privant des nécessités de base nécessaires à leur survie.
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a expliqué ce samedi dans un communiqué de presse que l'entité sioniste n'est pas satisfaite des massacres et des destructions massives qu'elle a infligés à la bande de Gaza pendant plus de 15 mois, mais qu'elle continue maintenant à utiliser des politiques qui conduisent à la mort réelle de la population, en poursuivant la politique de massacres progressifs et lents, et en imposant un blocus illégal global qui obstrue le flux de l'aide humanitaire et des matériaux de base, et empêche la réparation des infrastructures vitales et la fourniture des services de base nécessaires à la survie de la population.
L'Observatoire a déclaré qu'Israël, l'entité sioniste, est pleinement conscient de l'impact dévastateur de ses mesures illégales imposées aux Palestiniens de la bande de Gaza, et des conséquences désastreuses et à long terme qu'elles entraînent, en particulier sur les groupes marginalisés et ceux qui ont des conditions de santé difficiles. Cependant, il continue d’appliquer ces mesures sans reculer, en l’absence de toute pression internationale efficace pour mettre un terme à ses crimes contre les Palestiniens.
L'Observatoire a averti que les massacres de Palestiniens se poursuivent. Malgré la cessation des massacres de masse dans la bande de Gaza depuis le cessez-le-feu, les forces d'occupation sionistes continuent de commettre ces crimes contre les citoyens palestiniens sous divers prétextes, qui n'ont aucun fondement juridique.
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a recensé le martyre d'au moins 110 Palestiniens depuis le cessez-le-feu, soit environ six citoyens par jour. Ils se répartissent entre les nouveaux morts et les blessés en raison de leurs blessures graves, après qu'"Israël" les a privés de leur droit de se rendre à l'étranger pour recevoir des soins. Durant cette période, 901 Palestiniens ont été blessés, soit un rythme de 47 blessés par jour.
Il a également souligné que les travaux se poursuivent dans le secteur pour récupérer les corps des morts, puisque 571 martyrs ont été récupérés, à un rythme de 30 par jour jusqu'à présent. Alors que les informations confirment la présence de milliers de personnes disparues sous les décombres, il est toujours impossible de les récupérer en raison de la procrastination d’Israël à faire venir le matériel nécessaire à cet effet, les opérations de récupération étant actuellement menées avec des outils manuels ou des équipements simples qui ne sont pas adaptés au traitement de milliers de tonnes de décombres.
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a averti que des milliers de patients et de blessés dans la bande de Gaza risquent de mourir en raison du refus persistant de se déplacer pour recevoir des soins, car seul un petit nombre d'entre eux ont été autorisés à voyager depuis le cessez-le-feu.
L'Observatoire a appelé à une action internationale urgente pour mettre un terme au crime de génocide dans la bande de Gaza et à toutes ses actions, et à prendre des mesures efficaces pour sauver les Palestiniens des plans de massacre lent et de déplacement forcé, notamment en activant une réponse urgente pour répondre aux besoins immédiats et appropriés de la population, notamment en fournissant des logements temporaires et adéquats.
L'Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme a également appelé les Nations Unies et la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour tenir l'entité sioniste responsable de ses crimes continus contre les Palestiniens, notamment en lui imposant des sanctions efficaces et en mettant fin à toute forme de soutien et de coopération politique, financière et militaire qui lui est fournie, notamment en arrêtant immédiatement la vente, l'exportation et le transfert d'armes à l'entité sioniste, ainsi que leur achat, y compris les licences d'exportation et l'aide militaire, et en veillant à ce qu'elle soit tenue responsable de ses crimes contre les Palestiniens à tous les niveaux international et national, et en mettant en œuvre les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre de l'entité sioniste et son ancien ministre de la Guerre à la première occasion et en les remettant à la justice internationale.