Beyrouth - Saba :
Un jour avant la fin du délai pour le retrait de l'armée ennemie sioniste du sud du Liban, une nouvelle crise a frappé hier lundi la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu, après que l'ennemi sioniste a confirmé sa renonciation à l'accord, annonçant sa poursuite de l'occupation de cinq points militaires stratégiques à l'intérieur du territoire libanais.
Demain, mardi 18 février, sera la date du retrait complet des sionistes du sud du Liban, selon l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur à l'aube du 27 novembre.
Des fuites sionistes confirment que l'armée ennemie reste dans cinq points stratégiques à l'intérieur du sud du Liban. L'armée ennemie sioniste a annoncé que ses forces d'occupation resteraient dans cinq « points stratégiques » au Liban après l'expiration demain, mardi, du délai pour leur retrait du sud.
« Compte tenu de la situation actuelle, nous laisserons des forces limitées déployées temporairement à cinq points stratégiques le long de la frontière avec le Liban, afin que nous puissions continuer à défendre nos résidents et garantir qu'il n'y ait pas de menace immédiate », a déclaré lundi le porte-parole militaire israélien Nadav Shoshani.
Bloomberg a rapporté que le soi-disant ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, a indiqué qu'"Israël" conserverait cinq points stratégiques élevés à l'intérieur du Liban après la fin du délai de cessez-le-feu demain, mardi.
Le journal libanais Al-Akhbar a indiqué que les cinq points où l'armée ennemie sioniste sera stationnée après le retrait comprennent Labbouneh, Hammamat, Jabal Blat et une zone entre les villes de Wadi Hunin, Marqaba et Jal al-Deir dans la région d'Atiroun.
Le Liban, par l’intermédiaire de ses responsables, a confirmé son rejet du maintien d’Israël dans les cinq points et a averti que toute présence continue des forces sionistes dans les territoires libanais occupés pourrait conduire à une escalade plus large.
Selon un communiqué de la présidence libanaise, le président Joseph Aoun a souligné que le Liban ne tolérera pas la présence d'un seul sioniste sur son territoire, soulignant que l'achèvement du retrait sioniste du sud du Liban est une priorité absolue.
Dans des déclarations faites lors de sa rencontre aujourd'hui avec une délégation du Syndicat des rédacteurs en chef, Aoun a insisté sur le fait qu'aucune présence sioniste sur le territoire libanais ne serait acceptée, considérant l'affirmation selon laquelle "Israël" reste dans certaines collines "militairement invalide" à la lumière de l'atmosphère ouverte.
M. Aoun a exprimé son inquiétude face au non-respect par Israël du calendrier de retrait convenu, soulignant que le Liban ne peut tolérer davantage de guerres ou d'escalade militaire.
Le président libanais a déclaré que le Liban ne fait pas confiance à l'ennemi sioniste, considérant que l'échec d'Israël à se retirer complètement du sud du Liban pourrait menacer à nouveau la stabilité de la région.
Le président libanais a ajouté que le Liban cherche à réaliser un retrait sioniste complet du territoire libanais à la date convenue, notant que la réponse du Liban à toute tentative de se soustraire à cet engagement se fera par une position nationale unifiée.
En réponse au non-respect par l'ennemi sioniste de ses engagements, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem, a souligné le 18 février la nécessité du retrait complet d'Israël, appelant l'Etat libanais à travailler avec tous ses efforts pour achever le retrait complet et à ne pas répondre aux demandes de l'ennemi de rester à aucun moment.
Dans un discours prononcé hier soir, Qassem a déclaré : « Le 18 février, Israël doit se retirer de tous les territoires libanais qu'il a occupés lors de son agression. Il n'y a aucune excuse pour cela, et l'État ne doit pas accepter les cinq points ou quoi que ce soit d'autre. Il n'y a aucune excuse pour que l'occupation continue, et la position de l'État libanais doit être ferme et décisive. »
"Toute présence militaire sioniste sur le territoire libanais après le 18 février sera considérée comme une force d'occupation", a déclaré Qassem. "Tout le monde sait comment gérer l'occupation".
Face à cette évolution, le ministre libanais de la Défense, Michel Menassa, a déclaré aujourd'hui que le gouvernement n'acceptera pas la présence continue des forces d'occupation sionistes après la fin de la trêve le 18 février.
Mansa a souligné que « le gouvernement et le Liban cherchent à obtenir le retrait sioniste du sud du Liban, et « Israël » fait obstacle à la mise en œuvre de la résolution 1701 ».
Il a indiqué Quelle que soit la position de l’ennemi sioniste sur le retrait, tout indique que la résistance libanaise, dirigée par le Hezbollah, reste forte et capable, et ses combattants sont pleinement préparés et motivés pour affronter l’ennemi sioniste et l’expulser de tous les territoires libanais qu’il occupe. Le Hezbollah a été et est toujours fidèle aux sacrifices, et ne permettra aucune présence sioniste ni aucune nouvelle équation sioniste au détriment des droits nationaux et de la souveraineté libanaise.
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