Washington-Saba:
Les États-Unis ont l'intention de déployer plus de 600 soldats supplémentaires à leur frontière avec le Mexique, une décision qui coïncide avec le renforcement des mesures de lutte contre l'immigration illégale par l'administration du président Donald Trump.
Le Commandement Nord des États-Unis d’Amérique a déclaré mardi dans un communiqué qu'environ 40 de ces personnels supplémentaires sont des analystes du renseignement de l'armée de l'air, tandis que les 590 restants proviennent du Corps des ingénieurs.
Il a ajouté que cette augmentation portera le nombre total de militaires déployés ou devant être déployés à la frontière mexicaine à environ 9 600.
Dès son premier jour de retour au pouvoir, Trump a signé un décret déclarant l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique.
Le nombre d'immigrants sans papiers résidant aux États-Unis en 2022 a atteint environ 11 millions, selon les dernières estimations du ministère de la Sécurité intérieure.
Les députés portugais ont retiré hier mardi leur confiance au Premier ministre de droite modérée Luís Montenegro en raison de soupçons de conflit d'intérêts lié à une société détenue par sa femme et ses enfants, une évolution qui pourrait ouvrir la voie à des élections anticipées.
En quittant le Parlement, Montenegro a déclaré que le gouvernement « a fait tous les efforts, jusqu'au dernier moment, pour éviter des élections anticipées ».
Cependant, les négociations n'ont pas réussi à résoudre le conflit entre les deux partis, et les socialistes ont voté le retrait de la confiance au gouvernement, tout comme le parti d'extrême droite Chega.
Les négociations ont porté sur la coopération du Monténégro avec une commission d'enquête parlementaire que les socialistes ont officiellement demandée lundi.
Le Parti social-démocrate s'est engagé à coopérer avec la commission, stipulant initialement que l'enquête ne dépasserait pas 15 jours. Il a ensuite fixé la fin du mois de mai comme date butoir. Le chef du Parti socialiste, Pedro Nuno Santos, a fermement rejeté cette demande, critiquant les « arrangements » et arguant que le gouvernement n'avait aucun droit de fixer les règles de la commission.
