Hodeidah - Saba : rapport de Jamil Al-Qasham
À l'aube de chaque été, les camps d'été du gouvernorat d' Hodeidah reprennent vie, se transformant en saisons éducatives qui éveillent les énergies des générations, leur inculquent les valeurs de la connaissance et de la foi, et leur offrent une générosité spirituelle et intellectuelle qui ne vient pas de nulle part.
Ici, dans les différents quartiers de Hodeidah, où la chaleur du soleil rencontre la chaleur de la conscience, des cours d'été sont lancés sous le slogan « Connaissance et Jihad », remodelant les priorités de la jeunesse.
Partout dans la province, de la campagne à la ville, les écoles, les mosquées et les centres commencent à prendre vie, leurs murs ornés du slogan « Connaissance et Jihad », un titre qui est devenu le symbole d'une saison éducative pas comme les autres, où les valeurs religieuses se croisent avec la connaissance, et les esprits religieux, éducatifs et nationaux se mélangent avec les compétences.
Les écoles d’été ne sont pas seulement des lieux d’endoctrinement, mais plutôt une vaste arène pour nourrir les esprits et combattre le mensonge. Ils se sont transformés en tranchées avancées dans la bataille pour l’identité. Ici, l’esprit n’est pas laissé en proie aux écrans, ni l’âme en proie au vide. Au contraire, la conscience est nourrie par les versets de Dieu, et la conscience est aiguisée par les leçons, les discussions, la participation et la connaissance.
Dans ces salles simples, les équipes pédagogiques créent des programmes précis et soigneusement conçus pour inculquer des principes, ouvrir des horizons de pensée et découvrir des talents qui seraient autrement perdus dans les recoins de la négligence. Il n’y a pas de différence entre une activité intellectuelle et une activité artistique ou sportive, car chacun travaille vers un seul but : construire une génération qui sait qui elle est, pourquoi elle est là et ce qu’elle doit faire.
Sous l’égide de ces cours, les enfants et les jeunes trouvent une boussole pour les guider dans une époque où les voix sont nombreuses et les directions dispersées. Il s’agit d’un processus de fortification collective contre l’invasion intellectuelle douce, qui ne s’accompagne plus du bruit d’un canon, mais plutôt du ton de l’application et du contenu trompeur.
Chaque année, les cours d’été gagnent en maturité, passant d’une activité saisonnière à un projet national global. À Hodeidah, ces écoles semblent s’élever au niveau d’institutions éducatives, bénéficiant d’un soutien officiel et populaire qui va au-delà de la fréquentation formelle et d’une interaction réelle.
Parce que la lutte contre la distorsion culturelle ne se mène pas seulement par les intentions, la coordination entre le sous-comité, la mobilisation générale et la communauté est ce qui assure la survie, l’impact et la continuité des cours, non pas comme un projet éducatif, mais comme un projet global d’illumination et de renaissance.
Dans chaque centre, une nouvelle histoire se déroule : un enfant découvre son talent pour le dessin, un autre mémorise son premier discours, un troisième se fait un nom dans l'équipe de football, et tous ressortent avec une nouvelle vision d'eux-mêmes, de leur pays et de la vie.
Cet été n’est pas comme les autres, et aucun enfant n’entre à l’école d’été de la même manière qu’il la quitte. Dans tous les quartiers et places de Hodeidah, les cours d'été envoient un message puissant : nous ne nous contentons pas d'apprendre des leçons et des conférences, mais nous préparons plutôt des générations qui savent aimer leur pays, comprendre leur religion et relever les défis avec leurs pensées et leurs valeurs pour faire avancer la nation de la dispersion et de la faiblesse.
Ainsi, tandis que les yeux de certains se tournent vers la mer, le vide et les divertissements éphémères, Hodeidah se tourne vers l’humanité, transformant la chaleur de l’été en chaleur éducative, le temps libre en une opportunité irremplaçable, les slogans en programmes et la conscience en une arme dans une bataille à long terme.
Dans une atmosphère débordante de foi et d'enthousiasme, et à l'occasion du lancement de ces cours, le gouverneur de la province, Abdullah Atifi, a déclaré : « Ces cours ne sont pas une activité saisonnière, mais plutôt une plateforme éducative fondamentale pour sensibiliser et protéger la prochaine génération des fausses cultures et des invasions douces. Chaque centre d'été est un lieu de sensibilisation et de combat sur le plan éducatif. »
Ateifi estime que le plus grand défi aujourd’hui réside dans la sensibilisation des jeunes. C’est pourquoi les cours sont conçus avec des programmes uniques pour développer le caractère, favoriser un sentiment d’appartenance, perfectionner les talents et fortifier les esprits. Il s’agit d’une bataille intellectuelle menée par toute la communauté, qui motive chacun à redoubler d’efforts chaque année.
