Téhéran-Saba :
Les médias iraniens ont révélé les détails de la réunion entre l'Iran et les États-Unis d’Amérique qui sera organisée par le Sultanat d'Oman samedi prochain.
L'agence de presse iranienne Tasnim a rapporté que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi dirigera la délégation de négociation dans les pourparlers indirects avec les États-Unis à Amman, notant que l'envoyé américain au Moyen-Orient Steven Witkoff représentera son pays dans les négociations.
L'agence a ajouté que « le ministre omanais des Affaires étrangères Badr Al-Busaidi jouera le rôle de médiateur dans les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré plus tôt dans la journée que les États-Unis tiendraient des pourparlers de haut niveau avec l'Iran samedi prochain dans le Sultanat d'Oman.
« Les discussions sont autant une opportunité qu'un test », a déclaré Araghchi dans un message sur la plateforme X, selon Sputnik. La balle est dans le camp de l’Amérique.
Lundi soir, le président américain Donald Trump a déclaré lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un criminel de guerre : « Nous sommes en pourparlers directs avec l'Iran », ajoutant : « Samedi prochain, il y aura une grande réunion, et nous verrons ce qui se passe. »
Trump a souligné que « parvenir à un accord avec l'Iran est préférable et évident », exprimant son espoir que ces négociations soient couronnées de succès.
Trump a indiqué que le nouvel accord potentiel entre les États-Unis et l'Iran serait « différent du Plan d'action global commun et serait beaucoup plus fort », a-t-il déclaré.
Le 30 mars, les médias américains ont rapporté que le président américain Donald Trump avait menacé l'Iran de « bombardements sans précédent » s'il ne parvenait pas à un accord avec les États-Unis concernant son programme nucléaire.
Les États-Unis d’Amérique se sont retirés unilatéralement de l’accord en mai 2018 et ont réimposé des sanctions économiques à l’Iran. Téhéran a réagi en abandonnant certaines des restrictions sur son activité nucléaire stipulées dans l’accord.
En raison de son programme nucléaire, l'Iran est soumis à des sanctions américaines, qui imposent entre autres une interdiction sur les comptes gouvernementaux ainsi que sur les comptes des fonctionnaires et des personnes morales.
