Sanaa - (Saba) :
Alors que l'agression américaine continue de cibler le Yémen et de commettre des crimes, les appels populaires se multiplient pour que tous ceux qui ont trahi la patrie et trahi ses citoyens rendent des comptes.
Ce sont ceux qui ont vendu leur conscience pour une bouchée de pain et fourni à l'ennemi les coordonnées des bombardements. Résultat : du sang yéménite versé, des maisons détruites et des familles terrifiées.
Chaque bombardement visant un quartier résidentiel, une maison ou un établissement de service est motivé par une trahison interne, permettant à l'agresseur de commettre ses crimes. Ce fait ne fait plus aucun doute.
Des dizaines de sites civils récemment ciblés, de la maison d'Al-Suhaili à Sanaa à la cité d'Amin Muqbil à Hodeidah, en passant par l'usine de céramique de Bani Matar et la régie des eaux de Mansouriya, sont autant de preuves accablantes de la complicité d'agents internes qui trahissent les civils et contribuent à leur effusion de sang.
Il s'agit d'un acte de trahison impardonnable, qui exige un châtiment juste et public.
La loi doit être l'épée brandie contre quiconque ose brader la patrie.
La criminalisation de cette trahison doit être une priorité absolue pour les autorités compétentes, avec des mesures dissuasives allant de l'humiliation publique aux peines maximales.
Cela doit garantir que le crime ne se reproduise pas et que l'auteur n'échappe pas à ses responsabilités.
Dans ce moment crucial que traverse le Yémen, le rôle crucial du pouvoir judiciaire et du ministère public est mis en évidence.
Appeler à la responsabilité n'est plus un luxe ni un slogan, mais une exigence populaire urgente. Les citoyens exigent l'application de la loi et la tenue de procès publics qui protègent la dignité des victimes et affirment que le sang yéménite a un prix, que la trahison est imprescriptible et poursuit ses auteurs jusqu'aux portes de la guillotine.
D'éminents militants et personnalités médiatiques de la scène nationale ont directement interpellé le procureur général, soulignant que retarder les poursuites contre les espions et leurs complices signifierait davantage de victimes.
Le silence n'est plus une option face aux crimes du terrorisme américain, et les traîtres doivent être traduits en justice pour servir de leçon à ceux qui envisageraient de s'engager sur la voie de la trahison et de la décadence.
« Derrière chaque raid se cache un agent », poursuivaient les tweets des militants et des influenceurs, reflétant une réalité amère qu'il est désormais impossible d'ignorer ou de taire.
Les coordonnées envoyées par les traîtres ne sont pas moins meurtrières que des missiles tirés par des avions, et chaque complice est un partenaire dans l'effusion du sang d'innocents, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, sous quelque couverture ou nom que ce soit.
Les appels se sont étendus à ceux qui sont impliqués à l'extérieur du pays, ceux qui promeuvent l'agression et justifient ses crimes sous des prétextes futiles.
Ces individus ne sont pas protégés par la distance, car la trahison envers la patrie ne peut être annulée par la distance géographique.
Leurs dossiers doivent être ouverts et transmis à la justice, afin que la loi s'applique à tous sans exception, et que personne ne soit tenu responsable, quels que soient sa position, son affiliation ou son lieu de résidence.
Ce qui aggrave la tragédie, c'est que l'ennemi, n'ayant pas réussi à briser la volonté du peuple yéménite, s'appuie de plus en plus sur ses espions et agents à l'intérieur du pays pour s'attaquer directement à l'ordre public.
Cela double la responsabilité de protéger le front intérieur et de le purger de cette menace bien ancrée par des frappes préventives et des enquêtes rigoureuses, et en tarissant les sources de collaboration et de trahison par tous les moyens possibles, notamment en renforçant la conscience collective et en intensifiant la surveillance communautaire.
L'enlisement de l'agression américaine dans le bourbier yéménite l'a poussée à commettre des crimes graves, tels que le bombardement de cimetières, de marchés, d'habitations et de quartiers résidentiels.
Il estime que le terrorisme manifeste compensera son échec militaire.
La dissuasion interne est donc devenue une nécessité nationale irrévocable.
Le peuple yéménite ne croit plus qu'à ce qu'il perçoit comme une réalité tangible, et il n'aura de cesse de voir les traîtres traduits en justice, recevant le châtiment à la hauteur de leurs crimes.
Il ne s'agit pas d'un simple appel populaire, mais d'un devoir national, à l'heure où se trament les plus dangereux complots d'agression contre le Yémen.
Les observateurs soulignent que la bataille pour la prise de conscience est tout aussi importante que la bataille pour la libération, et que démasquer et poursuivre les collaborateurs devant le peuple yéménite fait partie de la victoire et envoie un message clair au monde : le Yémen ne sera pas un vivier de cinquièmes colonnes ni un terrain de jeu pour les traîtres.
L'agression cessera, mais seule la justice effacera la trace de la trahison.
Le pouvoir judiciaire doit être en première ligne dans cette confrontation.
La patrie saigne, et le peuple attend que justice apaise les cœurs et restaure la dignité et la souveraineté du Yémen, qui a offert des milliers de martyrs pour vivre fièrement et indépendamment.
Il ne permettra pas à des pseudo-hommes de le poignarder dans le dos.
Le Yémen restera fidèle à ses héros et fier de la cause qu'il défend.
Les traîtres de l'intérieur doivent comprendre qu'ils n'ont pas leur place parmi les hommes libres et qu'ils n'ont aucun avenir sur le sol de la patrie, qu'ils ont vendu au marché du travail pour une bouchée de pain.
