Sanaa - Saba :
L'Autorité générale pour la science, la recherche, la technologie et l'innovation met actuellement en œuvre un projet visant à identifier les technologies pouvant être localisées, en coopération et en coordination avec plusieurs entités gouvernementales et privées compétentes.
Selon les responsables de l'Autorité, ce projet constitue un point de départ pour déterminer les priorités nationales et la méthode appropriée de transfert de chaque technologie, facilitant ainsi les procédures de localisation en fonction de son importance actuelle.
Le Dr Abdul Aziz Al-Houri, vice-président de l'Autorité, a expliqué aujourd’hui samedi à l'Agence de presse yéménite (Saba) que le projet vise à identifier les méthodes et approches appropriées pour le transfert et la localisation des technologies, en fonction des capacités disponibles. Cela se fait par l'organisation d'ateliers et de réunions avec des spécialistes afin de développer des approches et méthodes adaptées à la situation actuelle, compte tenu des ressources disponibles et des capacités nécessaires à la localisation de la technologie sélectionnée. Il a souligné que le transfert et la localisation des technologies et des industries modernes sont des facteurs clés pour atteindre l'autosuffisance. Compte tenu des besoins croissants en technologies dans divers domaines de la vie, ainsi que du poids que représentent les technologies modernes importées sur la facture nationale d'importation, l'Autorité a adopté ce projet.
Il a ajouté que, compte tenu des capacités financières, des infrastructures et du personnel qualifié disponibles, l'Autorité œuvrera au transfert et à la localisation des technologies modernes exclusivement par des Yéménites, en coopération avec les autorités et les experts compétents dans tous les domaines. Cela permettra d'orienter les secteurs industriel, technique et de production vers ces technologies, assurant ainsi un développement économique et social accru du pays.
Concernant les phases de mise en œuvre du projet, le Dr Al-Houri a expliqué que celui-ci comportait initialement plusieurs étapes. La première consistait à recueillir des questionnaires auprès des autorités et des experts sur les technologies disponibles pour la localisation, à analyser les expériences internationales réussies dans ce domaine et à identifier des secteurs clés tels que l'industrie chimique, les communications, les technologies de l'information, l'énergie et l'automatisation.
La deuxième étape a consisté à étudier chaque technologie individuellement afin d'évaluer la possibilité de la fabriquer localement et de déterminer les exigences nécessaires à son transfert, ainsi que leur importance actuelle et les moyens de les utiliser et de les adapter au contexte national.
La troisième phase du projet a consisté à organiser un atelier spécifique pour enrichir et affiner la liste des technologies localisables afin de produire la version finale.
Le directeur adjoint de l'Autorité générale pour la science, la technologie et l'innovation a indiqué que les participants à l'atelier, récemment organisé par l'Autorité, ont présenté leurs avis et suggestions concernant l'ensemble des technologies, les méthodes adoptées pour chaque technologie et les exigences de localisation de certaines technologies. Il a également confirmé l'approbation des technologies incluses dans la version initiale des technologies localisables.
Il a souligné que l'équipe du projet s'efforcera d'intégrer les suggestions et recommandations soumises par les participants afin de les inclure dans la liste finale des technologies localisables. Une fois ces technologies identifiées, la coordination commencera avec les autorités compétentes, en fonction des priorités.
