Téhéran-Saba :
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a souligné aujourd’hui que face aux récents événements et à l’agression du régime sioniste (‘Israël’) et des États-Unis d’Amérique contre l’Iran, les pays européens ont révélé leur hypocrisie.
L’agence de presse iranienne Mehr a rapporté mercredi que la déclaration de Khatibzadeh a été faite lors d’une session organisée par le Centre d’études politiques et internationales, affilié au ministère iranien des Affaires étrangères, intitulée « L’agression du régime sioniste contre l’Iran : perspectives d’avenir ».
Au cours de cette session, Khatibzadeh a déclaré que ceux qui prétendent que l’Iran est faible cherchent à promouvoir cette fausse idée auprès de Donald Trump à leurs propres fins. Il a ajouté : « Certains ont pris les réponses proportionnées et mesurées de Téhéran comme base de leurs analyses et indicateurs de sa faiblesse. Or, ils doivent savoir que si une menace existentielle pèse sur l’Iran et ses intérêts vitaux, la réponse iranienne sera inévitablement inattendue, tant par sa nature que par sa forme, et hors des calculs habituels.» Il a ajouté : « Donald Trump a déclaré qu’il souhaitait la capitulation inconditionnelle de l’Iran, mais cette illusion s’est dissipée dès qu’ils ont proposé un cessez-le-feu et ont compris que l’Iran est un pays intransigeant. L’Iran est une nation civilisée qui a prouvé à travers les âges sa capacité à survivre et à émerger renforcée après chaque agression. Cette résilience et cette croissance sont le secret de la grandeur de cette nation.»
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a poursuivi, en réponse aux positions européennes concernant l’agression américaine et sioniste contre l’Iran, en déclarant : « Les grands pays européens n’ont aujourd’hui aucune place pour jouer un rôle stratégique dans l’évolution de la situation internationale, tant sur le plan culturel que moral. Cette guerre a révélé au grand jour la duplicité et l’hypocrisie de l’Europe.» Il a ajouté : « Ces pays européens, qui étaient eux-mêmes les architectes des organisations internationales et prétendaient défendre les valeurs libérales, sont aujourd’hui incapables de préserver la moindre trace de ces valeurs dans les structures qu’ils ont eux-mêmes construites.»
Khatibzadeh a expliqué qu’en raison des positions contradictoires et immorales de certains grands pays européens, les bastions des droits de l’homme, du droit international et des normes dans lesquels ils avaient cherché refuge et se prétendaient leaders mondiaux se sont effondrés. Il a ajouté : « Personne ne croit que les pays européens se soucient véritablement des valeurs qui ont servi de fondement à leurs activités pendant des années et qui ont exploité les autres.»
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé que l’Allemagne était capable de produire des armes nucléaires en quelques mois.
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a confirmé que l’Allemagne possédait les capacités techniques et les matières premières nécessaires pour développer une arme nucléaire en quelques mois seulement.
M. Grossi a fait cette déclaration dans une interview accordée au journal polonais Rzeczpospolita, en s’appuyant sur plusieurs faits.
Il a ajouté : « En matière de capacités nucléaires civiles, l’Allemagne dispose d’une infrastructure nucléaire avancée, comprenant des réacteurs de recherche et des centres d’enrichissement d’uranium, comme l’usine de Jülich, qui peuvent théoriquement produire des matières à usage militaire.»
Grossi a cité l’expérience historique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne nazie a tenté de développer une arme nucléaire dans le cadre du Projet Uranium, dirigé par Werner Heisenberg, mais a échoué par manque de ressources et de temps. Aujourd’hui, l’Allemagne dispose d’experts en ingénierie nucléaire et de capacités de fabrication avancées.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a condamné mardi les menaces du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane aux États membres des BRICS ou à ceux qui soutiennent les politiques du groupe.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre indien Narendra Modi, diffusée par le gouvernement brésilien sur les réseaux sociaux, le président brésilien a déclaré : « Nous n’acceptons aucune critique formulée à l’encontre du sommet des BRICS et nous rejetons catégoriquement les allusions faites hier par le président des États-Unis concernant la possibilité d’imposer des droits de douane au bloc.»
Le président brésilien a souligné que les BRICS rassemblent des pays qui aspirent à la paix, au développement et à la réduction des inégalités, ajoutant : « Nous ne voulons ni guerres ni confrontations. Nous voulons que nos pays puissent se développer et progresser.»
Plus tôt, le président américain Donald Trump avait annoncé l'imposition de droits de douane supplémentaires de 10 % sur les pays qui soutiennent les politiques des BRICS, les jugeant anti-américaines.
