Moscou - Saba :
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré vendredi qu’un nouvel accord d’échange de prisonniers entre la Fédération de Russie et les États-Unis pourrait être conclu prochainement, sans toutefois préciser de date précise.
Dans des déclarations à Sputnik, M. Riabkov a ajouté : « La question d’un échange de prisonniers est toujours à l’ordre du jour, mais les plans, et notamment les personnes impliquées, ne peuvent être rendus publics tant qu’un accord n’est pas conclu », soulignant que « les agences russes compétentes mènent les communications nécessaires à cet égard.»
Il a ajouté : « Toutefois, la date et le calendrier de cet accord restent flous, en raison de plusieurs facteurs, notamment le contexte général des relations entre les deux pays.»
En avril dernier, le deuxième échange de prisonniers entre la Russie et les États-Unis a eu lieu sous le second mandat du président américain Donald Trump.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention d'effectuer des patrouilles dans l'espace aérien et les eaux territoriales ukrainiennes après la conclusion d'un accord de cessez-le-feu avec la Russie. Cela, a-t-il déclaré, s'inscrit dans le cadre d'un plan de reconstruction de l'Ukraine.
Lors d'une conférence de presse conjointe à Londres avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, M. Macron a déclaré : « Les efforts déployés par les ministères de la Défense de nos deux pays se sont concentrés sur l'organisation d'une coalition de 30 pays partenaires pour mener des patrouilles aériennes et maritimes afin d'assurer la reconstruction de l'armée ukrainienne. » Il a ajouté que cette initiative enverrait un « message stratégique » à la Russie, a-t-il affirmé.
Un sommet franco-britannique s'est tenu à Londres jeudi soir dernier, parallèlement à une réunion virtuelle de la coalition consacrée à la discussion des « détails du futur soutien militaire à Kiev ».
Le cabinet du Premier ministre britannique a ensuite indiqué qu'« un centre de coordination sera établi à Kiev en cas de déploiement de forces de la coalition sur le territoire ukrainien, et il sera dirigé par un général de division britannique.»
Le 27 mars, lors du sommet de la « Coalition des volontaires » à Paris, Macron a déclaré que « certains États membres envisagent d'envoyer des forces de dissuasion en Ukraine, qui seront déployées dans des endroits stratégiques convenus avec la partie ukrainienne », soulignant qu'« un consensus total entre les États membres sur cette étape n'est pas nécessaire à sa mise en œuvre ».
