Sanaa - Saba :
Le parquet public a traité 66 974 affaires au cours de l'année judiciaire 1446 de l'Hégire, soit un taux de traitement de 92 % du total des affaires reçues.
Le procureur général, le juge Abdulsalam Al-Houthi, a salué hier le traitement des affaires par le ministère public, le qualifiant de « changement qualitatif dans l'efficacité de ses performances et la rapidité de ses décisions ». Il a précisé que ce pourcentage inclut les affaires reçues au cours de l'année écoulée et celles accumulées au cours des années précédentes.
Il a souligné que cette réussite n'aurait pas été possible sans le rôle essentiel joué par le Département d'inspection des membres du ministère public, par le biais de ses comités de terrain et de ses sessions d'inspection périodiques, qui surveillent les performances et œuvrent à l'amélioration de l'efficacité du travail des parquets.
Le Procureur général a salué les efforts des membres du ministère public et de son personnel, les considérant comme un pilier fondamental de la protection des droits et de la préservation des libertés.
Il a réaffirmé la démarche continue du ministère public visant à promouvoir une justice rapide, à répondre aux aspirations des citoyens et à renforcer la confiance de la population dans le système judiciaire.
De son côté, le chef du Département d'inspection du ministère public, le juge Ali Al-Ahsab, a présenté les résultats détaillés, à l'aide de chiffres et de statistiques.
Il a expliqué que les parquets primaires ont clôturé 59 695 affaires sur un total de 65 176 reçues au cours de l'année écoulée, tandis que les affaires restantes sont toujours en cours d'examen.
Il a noté que parmi les affaires clôturées, 8 786 étaient graves sur un total de 11 705, tandis que le nombre d'affaires non graves clôturées atteignait 43 958. Concernant les autres affaires, telles que les violations, les incidents et les plaintes administratives, 7 300 affaires ont été clôturées.
Le juge Al-Ahsab a indiqué que le nombre d'affaires en souffrance des années précédentes clôturées atteignait 1 000, soit 7 279 affaires, dont 2 586 affaires graves.
Les réalisations du ministère public ne se résument pas à des chiffres. Elles ont de multiples implications aux niveaux institutionnel et sociétal, notamment la confirmation de la stabilité institutionnelle face aux défis actuels. Elles envoient le message que les institutions de l'État restent efficaces et remplissent leurs fonctions. Elles transmettent également à la communauté internationale le message que le système judiciaire yéménite s'efforce sérieusement de garantir la responsabilité et l'état de droit, une question de la plus haute importance au regard des évaluations des Nations Unies et de la communauté internationale.
Les avocats estiment que le traitement de ce nombre d'affaires confirme le rôle de l'Inspection générale des poursuites en tant qu'organe de contrôle efficace. Ils estiment également que le traitement de ces affaires a un impact direct sur la sécurité sociale, car leur traitement contribue à apaiser les tensions et à minimiser les risques d'escalade des litiges civils et pénaux.
Il convient de noter que le traitement de ce nombre d'affaires, que ce soit par le biais de saisines des tribunaux ou par l'abandon de poursuites faute de preuves suffisantes, confirme qu'une justice rapide est possible avec volonté, gestion et compétence, et que les institutions de l'État, au premier rang desquelles le ministère public, progressent résolument vers la satisfaction des aspirations des citoyens et la protection de la paix civile. Elles font de la justice un pilier fondamental du projet d'État.
