SANAA Juillet 01.2024 (Saba) - Les déclarations provocatrices du soi-disant ministre sioniste extrémiste de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, en appelant à l'exécution des prisonniers palestiniens dans les centres de détention sionistes en leur tirant une balle dans la tête, au lieu de leur donner plus de nourriture, confirment que le dossier de Le terrorisme sioniste sanglant contre les prisonniers était et est toujours une politique officielle suivie, et ce n'était pas un comportement individuel.
Hier, Ben Gvir, responsable du Service pénitentiaire sioniste, a appelé dans un message vidéo adressé au conseiller juridique du gouvernement sioniste ennemi à exécuter les prisonniers palestiniens en leur tirant une balle dans la tête, au lieu de leur donner plus de nourriture.
Il a déclaré : "C'est ma malchance d'avoir été confronté ces derniers jours à la question d'une corbeille de fruits pour les prisonniers palestiniens. Les prisonniers doivent être tués d'une balle dans la tête et la loi Otzma Yehudit pour exécuter les prisonniers doit être adoptée. en troisième lecture à la Knesset, et d'ici là, nous leur donnerons un peu de nourriture pour vivre."
La Knesset sioniste a approuvé, en lecture préliminaire, un projet de loi imposant la peine de mort aux prisonniers palestiniens, début mars 2023, et en avril dernier, Ben Gvir a appelé à appliquer la peine de mort aux prisonniers palestiniens pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale. .
Le projet de loi, qui nécessite deux approbations supplémentaires de la Knesset israelién pour entrer en vigueur, exige que le tribunal impose la peine de mort à quiconque « commet un meurtre à motivation raciste dans le but de nuire à l'entité sioniste », selon le texte de le projet de loi.
Ces déclarations ont suscité des réactions de colère palestiniennes, puisque le Club des prisonniers palestiniens a confirmé que les déclarations du ministre fasciste et extrémiste Ben Gvir ne sont plus surprenantes pour un ministre qui représente la structure d’un système qui pratique le génocide contre le peuple de la Palestine, et ne parle que du langage du meurtre et de la lutte contre toute présence palestinienne sous quelque forme que ce soit.
À son tour, le président du club, Abdullah Al-Zaghari, a déclaré dans un communiqué : « Ces déclarations ont dépassé le stade des menaces, car Ben Gvir a effectivement mis à exécution ses menaces de tuer et d'exécuter des prisonniers et détenus palestiniens depuis le début de la guerre de génocide en cours. sur la bande de Gaza.
Il a ajouté : « Ben Gvir, en personne, représente tout un système d’occupation qui cherche à combattre la présence palestinienne, y compris le meurtre d’un plus grand nombre de prisonniers et de détenus, en plus des crimes sans précédent perpétrés contre eux, notamment les crimes de torture et de détention. la famine, les crimes médicaux et les disparitions forcées, en plus des conditions de détention tragiques et dures, et de l’isolement massif. » Et des opérations d’abus sans fin.
Al-Zaghari a souligné que « tous les crimes dont nous sommes témoins aujourd'hui contre les prisonniers et les détenus ne sont rien d'autre qu'un autre visage du génocide en cours et qui se poursuit devant le monde et avec le soutien de puissances internationales claires... Soulignant que tous les crimes actuels Les transformations de la réalité des conditions de détention des prisonniers dans les centres de détention de l'occupation ne sont qu'une extension de transformations qui « ont commencé il y a des années et ont atteint leur apogée aujourd'hui ».
Al-Zaghari a souligné que « les témoignages et les récits que nous suivons quotidiennement à travers les équipes juridiques et à travers les prisonniers libérés reflètent une étape véritablement sans précédent, et ce n'est pas une exagération. Bien que l'occupation ait commis ses crimes contre les prisonniers depuis des décennies, ce n'est pas une exagération. ce qui se passe aujourd'hui dépasse tout niveau. "Avec sa densité."
Commentant cela, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine a condamné dans les termes les plus fermes les déclarations de Ben Gvir, le qualifiant de « criminel nazi » qui exige que les prisonniers des prisons sionistes reçoivent une balle dans la tête.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué : « Ces déclarations reflètent une mentalité criminelle basée sur l'effusion de sang et la politique de Ben Gvir envers nos prisonniers, les privant de nourriture, de boisson et de médicaments et pratiquant les types de torture systématiques les plus odieux à leur encontre, en plus de son armement ouvert des colons et son incitation flagrante à tuer des innocents, à confisquer des terres et à violer… Les principes sacrés sont une honte.
Dans le même contexte, le Front populaire de libération de la Palestine a tenu l'ennemi sioniste entièrement responsable de la vie des prisonniers palestiniens... notant que « les appels à l'incitation criminelle de Ben Gvir expriment le véritable visage criminel du régime d'anéantissement sioniste et révèlent une fois de plus, l'ampleur de la Haine et de la Malice à l'égard du peuple palestinien et les graves violations contre les prisonniers en particulier.»
Il a poursuivi : « L’incitation continue du criminel fasciste Ben Gvir contre les prisonniers palestiniens, la poursuite de ses mesures répressives et l’escalade des politiques de représailles à leur encontre ont reçu une réponse de la part des cercles décisionnels sionistes, qui ont conduit à l’envoi des geôliers sionistes. commettre des crimes de guerre contre les prisonniers et enregistrer des dizaines de cas d'exécutions et de torture contre les prisonniers après le 7 octobre. Alors que des milliers de prisonniers continuent d'être détenus dans des camps d'extermination où tous les crimes et atrocités sont commis contre eux.
En conclusion de sa déclaration, le Front populaire a appelé à documenter ces appels lancés par Ben Gvir et à les transmettre à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de Justice, comme « une preuve claire de la condamnation de ce criminel et de son incitation à tuer des prisonniers. »
Pour sa part, le Mouvement des Moudjahidin palestiniens a confirmé que les déclarations de l'extrémiste Itamar Ben Gvir sur l'exécution de prisonniers palestiniens expriment « la mentalité brutale et nazie du gouvernement d'occupation ».
Le mouvement a déclaré dans un communiqué : « Les déclarations du criminel Ben Gvir, dans lesquelles il a appelé à tuer les prisonniers par balles, expriment une fois de plus la mentalité brutale qui contrôle le gouvernement de l'entité nazie et expriment l'étendue du danger et de la menace qui pèse sur lui. auquel nos courageux prisonniers sont exposés.
Le communiqué ajoute : « Ces déclarations confirment que les meurtres et les exécutions de prisonniers en cours sont le résultat d'une décision et d'une couverture politique du gouvernement de l'entité terroriste, et montrent l'étendue des conditions tragiques et des circonstances impérieuses auxquelles nos prisonniers sont exposés. , ainsi que les crimes de meurtre, de torture, de famine et de privation de nourriture, de boisson et de médicaments, à la lumière de l'absence totale d'institutions de défense des droits de l'homme.
À la lumière de toutes ces circonstances, Al Jazeera a publié des images prouvant l’utilisation par les soldats ennemis sionistes de prisonniers palestiniens comme boucliers humains à Gaza.
Les photos d'Al Jazeera montraient un prisonnier forcé d'entrer dans un tunnel après l'avoir attaché avec une corde et attaché une caméra à son corps, en plus de forcer les prisonniers à porter des vêtements militaires tout en les utilisant comme boucliers humains.
Elle montre également l'utilisation d'un prisonnier blessé comme bouclier humain, et le forçant à entrer dans des maisons détruites à Gaza, où les corps des martyrs apparaissent gisant sur le sol à l'entrée de la maison.
De telles images ont déjà été publiées montrant des forces ennemies utilisant un prisonnier comme bouclier humain dans une rue du quartier de Shujaiya, à l’est de la ville de Gaza.
En Cisjordanie occupée, des clips vidéo montraient un prisonnier blessé attaché à l’avant d’un véhicule militaire sioniste lors de la prise de la ville de Jénine, par peur des balles de la résistance.
Le mouvement Hamas a considéré l’utilisation par l’armée ennemie sioniste de prisonniers palestiniens comme boucliers humains lors de ses opérations militaires dans la bande de Gaza de « crime de guerre à part entière », appelant à son procès.
Izzat Al-Rishq, membre du bureau politique du mouvement, a déclaré : « Il s’agit d’une violation flagrante de toutes les lois de la guerre et des droits des prisonniers, et d’un mépris de toutes les conventions, lois et traités internationaux. »
Il a ajouté : "Le crime des boucliers humains vient s'ajouter au bilan des crimes et des violations auxquels les détenus palestiniens sont exposés dans les camps de concentration nazis, qui comprenaient toutes les formes de vengeance brutale, y compris la famine, l'humiliation et les abus."
Il a souligné que ces violations comprenaient également « une négligence médicale délibérée, la privation de nourriture et de médicaments, des membres cassés, des tueries lentes et des exécutions sur le terrain ».
Al-Rishq a appelé la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale à « ajouter les crimes liés au bouclier humain au dossier des crimes de guerre pour lesquels les dirigeants de l’occupation sont jugés ».
Ce qui est certain, c'est que ces déclarations et scènes, qui ont pris une tournure très dangereuse et sans précédent, leur importance réside dans le fait qu'elles documentent les pratiques criminelles et les formes de préjudices systématiques et organisés adoptés par les autorités ennemies sionistes et portent atteinte à la dignité, à l'humanité. et les droits des prisonniers.
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
