SANAA Juillet 03. 2024 (Saba) - L’administration du président américain Joe Biden s’efforce de ne pas reconnaître la laideur de ce qui se passe dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 et se garde bien de voir le bilan des victimes de l’agression sioniste atteindre environ 38 000 martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants, comme simplement un prix malheureux et inévitable pour la pratique d'allégations de l'entité sioniste sur « son droit à se défendre ».
Avec cette position honteuse, l’administration Biden a renoncé à ses promesses de réajuster et de rectifier ses positions pour se conformer au droit international, ce qui entraînerait une perte des institutions internationales et un manquement aux droits contenus dans la Charte des Nations Unies et les traités internationaux, y compris la Convention sur le génocide et les droits de l’homme. conventions.
Bien que les agences des Nations Unies, les organisations internationales et les experts aient tiré la sonnette d'alarme alors que l'entité sioniste continue de bombarder la bande de Gaza par voie aérienne, terrestre et maritime, détruisant la bande, blessant et affamant la population de Gaza et utilisant la famine comme arme de guerre, Les responsables américains réaffirment qu’ils n’ont aucune raison de procéder à une évaluation de ce qui indique la possibilité qu’un génocide ait eu lieu, et l’administration Biden insiste toujours sur le fait que les réclamations juridiques contre l’entité sioniste sont « sans fondement ».
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, réitère ses affirmations selon lesquelles Washington « continue de croire que le génocide est sans fondement et que le tribunal n'est pas parvenu à une conclusion sur le génocide, n'a pas appelé à un cessez-le-feu dans sa décision et que le tribunal a demandé une libération immédiate ». " " Sans condition pour tous les otages détenus par le Hamas. "
Les experts affirment que l’administration Biden est coupable d’avoir aidé et encouragé le génocide contre les Palestiniens et qu’elle a également violé de manière flagrante la loi américaine sur la mise en œuvre de la convention sur le génocide. cas.
Compte tenu du soutien américain à l'agression sioniste contre Gaza, dans laquelle l'administration Biden a dépassé toutes les limites de soutien en envoyant des armes même sans l'approbation du Congrès, l'administration actuelle est devenue le porte-parole du Premier ministre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahu, répétant les récits et les narrations de Netanyahu, et la résistance porte la raison de l'échec de l'accord d'échange, même si elle sait que Netanyahu fait obstruction à tout accord de cessez-le-feu à Gaza.
L’administration Biden a envoyé des armes et du matériel militaire à l’entité usurpatrice plus de deux fois depuis octobre dernier sans l’approbation du Congrès, en plus d’envoyer davantage d’armes, d’aide économique et de soutien politique et diplomatique à l’entité, ce qui, selon les experts, est considéré comme un partenaire clé dans l’agression contre les Palestiniens à Gaza.
Alors que l’entité sioniste est jugée pour génocide, l’administration Biden aura du mal à nier la réalité sur le terrain à Gaza, à fournir des armes à l’entité et à violer le droit national et international, et en tant que tel, « les actions des États-Unis auront désormais un impact ». un impact plus grand sur la détérioration de l’ordre international fondé sur des règles s’il refuse de se conformer aux institutions de l’entité sioniste », selon les experts.
La décision de la Cour de justice avertit implicitement les États-Unis qu'ils doivent réorganiser leur politique à l'égard de l'entité sioniste, non seulement pour garantir qu'un génocide ne soit pas commis ou incité, mais aussi que Washington prenne des mesures positives pour empêcher le génocide à Gaza.
L’administration Biden insiste pour apporter un soutien juridique total à l’entité sioniste dans les forums internationaux, et ce soutien a abouti à l’utilisation de son veto à trois reprises pour empêcher l’adoption de résolutions de cessez-le-feu contraignantes par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Bien que l’administration Biden tente de montrer son intérêt pour l’amélioration des conditions humanitaires à Gaza et son soutien au cessez-le-feu et à l’établissement d’un quai flottant qui a lamentablement échoué à acheminer l’aide, elle a été exposée à laisser tomber le côté humanitaire en n’a pas déployé suffisamment d’efforts et n’a pas fait pression sur l’entité sioniste pour qu’elle ouvre des points de passage terrestres tels que celui de Rafah. Abou Salem a généreusement fourni une aide humanitaire aux résidents déplacés et assiégés de Gaza, fuyant de ville en ville, entrant dans la bande de Gaza et en provenance de la bande de Gaza. de rue en rue, sans savoir où ils allaient.
Le gouvernement Netanyahu ignore l’administration américaine actuelle et ses appels à tout ce qui n’est pas conforme au désir de Netanyahu, mais l’administration Biden continue d’envoyer davantage d’armes et de bombes pesant deux mille livres.
L’entité sioniste a reçu plus d’aide étrangère américaine que tout autre pays depuis la Seconde Guerre mondiale, mais l’aide annuelle a diminué en raison du financement et du matériel militaire envoyés à l’Ukraine depuis février 2022.
Les États-Unis protègent l’entité sioniste au Conseil de sécurité de l’ONU et ont utilisé leur droit de veto contre trois projets de résolution liés à la guerre à Gaza. Washington s’est également abstenu de voter à trois reprises pour permettre aux 15 membres du Conseil d’agir, le plus récent. c'est le cas récemment de la période où le Conseil a demandé un arrêt instantané des tirs.
Bien que l’entité sioniste ait commis des meurtres odieux contre des milliers de Palestiniens, en particulier des enfants et des femmes, et que le monde entier se sente en colère et veuille mettre fin à l’agression sioniste contre Gaza, l’administration Biden ne s’est pas sentie en colère une seule fois, et Biden n’a pas été ébranlé par la laideur des crimes sionistes continus dans la bande de Gaza sur une période de neuf mois.
On se souvient ici des propos du sénateur indépendant Bernie Sanders, allié des démocrates, sur le programme « Pod Save America », un podcast largement diffusé sur Internet à l’époque : « Un jour, le président est « en colère ». avec Netanyahu, et le lendemain il est… « Très en colère », et le lendemain il serait « très, très en colère ». Alors, en même temps, y a-t-il un soutien pour davantage d’aide militaire (à Israël) ? dans un projet de loi complémentaire ?
Sanders a ajouté : "Vous ne pouvez pas continuer à parler de vos inquiétudes concernant la situation humanitaire à Gaza, puis donner à Netanyahu des dizaines de milliards de dollars supplémentaires, ou davantage de bombes. Cela ne peut pas être fait. C'est de l'hypocrisie."
Selon des sources médicales palestiniennes, le nombre de martyrs palestiniens dans la bande de Gaza s'est élevé aujourd'hui mercredi à 37 925, dont une majorité d'enfants et de femmes, et à 87 141 blessés, depuis le début de l'agression sioniste le 7 octobre dernier. , un bilan infini, car des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, et les ambulances et les secours ne peuvent pas les atteindre.
Sanaa - Saba : Abdulaziz Al-Hazzi
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
